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== Biographie ==
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André est fils de Charles Colbert, président du bailliage de Reims, et est le neveu et l'élève de [[Nicolas Colbert]], [[évêque d'Auxerre]], son prédécesseur. André Colbert a été reçu docteur de [[Sorbonne]]. L'évêque d'Auxerre pour l'avoir auprès de lui, le donne un canonicat à la collégiale d'[[Appoigny]] et le fait archiprêtre. En [[1676]] il est nommé évêque d'Auxerre par le roi.
André est fils de Charles Colbert, président du [[présidial]] de de Reims et de Marguerite de Merevilliers. Il est donc le cousin et l'élève de [[Nicolas Colbert]], [[évêque d'Auxerre]], son prédécesseur et du ministre. André Colbert [[chanoine]] de Reims a été reçu [[doctorat|docteur]] de [[Sorbonne]] en [[1669]]. L'évêque d'Auxerre pour l'avoir auprès de lui, le donne un canonicat à la collégiale d'[[Appoigny]] et le fait archiprêtre. En [[1676]] il est nommé évêque d'Auxerre par le roi.


En 1680 il confie la direction de son [[Séminaire (catholique)|séminaire]] aux [[lazaristes]], leur assure un traitement sur les [[décimes]] du diocèse et fond deux bourses pour de pauvres clercs. Il dédie l'église paroissiale de Saint-Pierre en 1685, arrête dans l'assemblée de 1695 les statuts synodaux.
En [[1680]] il confie la direction de son [[Séminaire (catholique)|séminaire]] aux [[lazaristes]], leur assure un traitement sur les [[décimes]] du diocèse et fond deux bourses pour de pauvres clercs. Il dédie l'église paroissiale de Saint-Pierre en 1685, arrête dans l'assemblée de 1695 les statuts synodaux. André Colbert fait aussi travailler au [[palais épiscopal]] et embellit considérablement sa résidence de [[appoigny|Regennes]]. Un arrêt qu'il obtient en 1693 contre les entreprises des chanoines, le met en discorde avec eux. Il est le créateur de la Confrérie de Saint-Vincent de [[Pouilly-sur-Loire]], le {{date|28|novembre|1697}}. ''Bien en cour mais mal en province'' selon Armand Jean il participe à l'[[Assemblée du clergé]] de [[1681]] et à l'Assemblée extraordinaire de l'année suivant

André Colbert fait aussi travailler au [[palais épiscopal]] et embellit considérablement sa résidence de [[appoigny|Regennes]]. Un arrêt qu'il obtient en 1693 contre les entreprises des chanoines, le met en discorde avec eux. Il est le créateur de la Confrérie de Saint-Vincent de [[Pouilly-sur-Loire]], le {{date|28|novembre|1697}}


== Sources ==
== Sources ==

Version du 16 mars 2016 à 11:26

André Colbert
Biographie
Naissance Vers 1648
Reims
Père Charles Colbert (d)
Décès
château de Regennes
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
François de Harlay de Champvallon
Évêque d'Auxerre
-

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

André Colbert, né vers 1648 à Reims et mort le 19 juillet 1704 au château de Regennes, est un évêque français d'Auxerre du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle.

Biographie

André est fils de Charles Colbert, président du présidial de de Reims et de Marguerite de Merevilliers. Il est donc le cousin et l'élève de Nicolas Colbert, évêque d'Auxerre, son prédécesseur et du ministre. André Colbert chanoine de Reims a été reçu docteur de Sorbonne en 1669. L'évêque d'Auxerre pour l'avoir auprès de lui, le donne un canonicat à la collégiale d'Appoigny et le fait archiprêtre. En 1676 il est nommé évêque d'Auxerre par le roi.

En 1680 il confie la direction de son séminaire aux lazaristes, leur assure un traitement sur les décimes du diocèse et fond deux bourses pour de pauvres clercs. Il dédie l'église paroissiale de Saint-Pierre en 1685, arrête dans l'assemblée de 1695 les statuts synodaux. André Colbert fait aussi travailler au palais épiscopal et embellit considérablement sa résidence de Regennes. Un arrêt qu'il obtient en 1693 contre les entreprises des chanoines, le met en discorde avec eux. Il est le créateur de la Confrérie de Saint-Vincent de Pouilly-sur-Loire, le . Bien en cour mais mal en province selon Armand Jean il participe à l'Assemblée du clergé de 1681 et à l'Assemblée extraordinaire de l'année suivant

Sources

  • Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891 p. 369.