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Version du 21 août 2017 à 10:13
Œting | |
Le centre-ville et l'église. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | Frankreich |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Maire Mandat |
Bernard Lapp 2014-2020 |
Code postal | 57600 |
Code commune | 57521 |
Démographie | |
Gentilé | Œtinakoukouk |
Population municipale |
2 593 hab. (2014) |
Densité | 591 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 28″ nord, 6° 54′ 56″ est |
Altitude | Min. 218 m Max. 387 m |
Superficie | 4,39 km2 |
Élections | |
Départementales | Forbach |
Localisation | |
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Œting est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Géographie
Œting est une ville située dans la Moselle-Est, voisin direct de la commune de Forbach, à quelques kilomètres de l’Allemagne et de Sarrebruck. La commune s’étend sur 425 ha et se trouve en plein cœur d’un paysage de collines du plateau central lorrain dont le point culminant est le Kelsberg qui domine à 386 m. Le ville s’est construite précisément sur deux pans de ces dites collines.
Sol et relief
Le sol est constitué d’une couche de calcaire coquillier et d’une couche de roches siliceuses. Le relief de collines séparées par des vallées et des rivières s’explique par le fait que la région fut restée longtemps émergée et que l’eau a creusé les vallées.
Toponymie
D'un nom de personne germanique Etto suivi du suffixe -ingen[1] puis -ing.
- Ettingen (1594), Œttingen (1628), Ettingen (1709), Etting et Ottingen (1779), Œtingen (carte de l'État-major), Œutting ou Œuttingen (tabl. Par.)[2], Oetting (1793), Oetingen/Ötingen (1871-1918).
- En francique lorrain : Ëttinge ou Edinge.
- Toponymie similaire avec la commune allemande de Oettingen.
Sobriquets
- Anciens sobriquets désignant les habitants[3] : Die Edinger Kuckucke (les coucous d'Œting).
Histoire
La première trace écrite attestant de l’existence d’une implantation humaine sur le territoire du village remonte à l’époque carolingienne. Si l’on se réfère aux travaux du moine Dom Augustin Calmet qui écrivit entre 1713 et 1729 une histoire de Lorraine, il existait en 787, sous le règne de Charlemagne une agglomération agricole franque ou villa rurale : OFTINGAM VILLAM qui pourrait, selon les recherches de Henri et Charles Hiegel être à l’origine du nom actuel. L’étude des noms de lieux est en rapport avec le peuplement de la Lorraine : Œting, qui s’écrivait Oettingen en 1446, Ottingen ou Ettingen en 1594, s’inscrit dans cet espace à l’est de la frontière linguistique qui, du Luxembourg au Donon, sépare les territoires de langue romane des villages parlant le francique. C’est un toponyme francique que l’on retrouve dans le suffixe « -ing » évoquant une collectivité, précédé du nom du propriétaire ou ancêtre (Oftar ou Ofto, changé en Audo, Otto, Odo, Etto) qui fut à l’origine du rassemblement de familles à cet endroit. Si l’on en croit certains historiens locaux, comme Touba, l’implantation humaine serait bien antérieure à 787.
Œting aurait déjà existé à l’époque gallo-romaine : le Hérapel, fortifié à l’ouest, tandis que la route militaire de Metz passait non loin et continuait vers l’est en direction de Mayence. Certains toponymes laissent enfin supposer que le site d’Œting a vécu les invasions des hordes barbares. La légende veut qu’un combat terrible ait permis aux habitants de nos villages de vaincre les Huns dans les marécages du Spitzwald. Une colline entre Tenteling et Ebring porte toujours le nom de Hunnengrab. Et puis, au sud du ban communal, en direction de Gaubiving, le Hunnenberg évoquerait le passage des Huns en 451. Les anciens racontent encore que les prés connus sous le nom de Etzel rappelleraient le nom d’Attila qui aurait installé là son campement. Mais il est quasiment certain que ces récits tiennent davantage de la légende et que la présence de nombreuses sources dans ces prés expliquerait l’existence du toponyme Etzel qui veut dire en haut allemand : Nasse Wiese. Comme pour la recherche des origines du village, la tâche est difficile quand on essaye d’interroger les siècles de son passé ; ici, pas de grands faits marquants mais plutôt l’existence anonyme d’une communauté rurale où la vie quotidienne fut pendant des siècles rythmée par les saisons et le calendrier agricole, avant de se plier aux exigences d’un monde industrialisé. Pas de grandes pages d’histoire non plus, mais des événements qui ont marqué sa mémoire collective, la même que l’on découvre sur toutes nos terres de Lorraine, trop souvent envahies, annexées, déchirées après le partage de l'empire de Charlemagne en raison des rivalités entre deux puissants voisins. Pourtant, à un peu plus de trois siècles d’intervalle, le village a connu deux destructions ; la première, totale, eut lieu en 1631. Elle fut l'œuvre des Suédois, alliés des Français durant la guerre de Trente Ans, qui ravagèrent la Lorraine impériale. Le village fut reconstruit 500 mètres au Nord-Est. La seconde ne fut que partielle fin 1944, lorsque l’armée américaine bombarda Forbach et Sarrebruck[4].
Héraldique
Blason | D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné de trois lys de jardin au naturel |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 593 habitants, en évolution de +3,14 % par rapport à 2009 (Moselle : +0,02 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Lieux et monuments
- Passage d'une voie romaine.
- Château de 1737, brûlé à la Révolution.
Édifice religieux
- Église Saint-Antoine 1869 : clocher néo-gothique 1910.
Personnalités liées à la commune
- Roger Bichelberger (1938-), écrivain.
- Damien Weber, rugbyman professionnel
- Gustave Piette (1921-), résistant. Abandonné pour mort par les Allemands, il est sauvé par un de ses compagnons.
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Nègre.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle.
- Cercle "Die Furbacher" - Histoire locale de Forbach no 62 - 2008
- Jean-Paul Meyer, En passant par Œting.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .