Aller au contenu

« Dioxyde de titane » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎En France : correction de concordance des temps.
KevinPerros (discuter | contributions)
→‎Cancérogénicité : Neutralisation et simplification, la phrase la plus alarmiste du rapport était recopiée, et coupée juste avant qu'elle soit nuancée
Ligne 262 : Ligne 262 :
=== Cancérogénicité ===
=== Cancérogénicité ===
Le {{date|10|mars|2006}}, le [[Centre international de recherche sur le cancer]] (CIRC) a classé le dioxyde de titane [[cancérogène]] possible pour l'homme ([[liste des cancérogènes du groupe 2B du CIRC|catégorie 2 B]])<ref>http://www.inrs.fr/actus/tio2.html</ref>{{,}}<ref>IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Carbon Black, Titanium Dioxide and Non-Asbestiform Talc. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 93. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (2006). (Ressource électronique) [http://www.iarc.fr/IARC]</ref>{{,}}<ref>American Conference of Governmental Industrial Hygienists, Documentation of the TLVs and BEIs with other worldwide occupational exposure values, CD-ROM 2005. Cincinnati, OH : ACGIH. (2005). Publication 0105DiskCD. [CD-120001] (CD-ROM) [http://www.acgih.org ACGIH]</ref>{{,}}<ref>National Institute for Occupational Safety and Health., Evaluation of health hazard and recommendations for occupational exposure of titanium dioxide (DRAFT). NIOSH current intelligence bulletin. NIOSH. (2005). (Ressource électronique) [https://www.cdc.gov/niosh/docs/preprint/tio2/pdfs/TIO2Draft.p Document CDC/NIOSH]</ref>.
Le {{date|10|mars|2006}}, le [[Centre international de recherche sur le cancer]] (CIRC) a classé le dioxyde de titane [[cancérogène]] possible pour l'homme ([[liste des cancérogènes du groupe 2B du CIRC|catégorie 2 B]])<ref>http://www.inrs.fr/actus/tio2.html</ref>{{,}}<ref>IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Carbon Black, Titanium Dioxide and Non-Asbestiform Talc. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 93. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (2006). (Ressource électronique) [http://www.iarc.fr/IARC]</ref>{{,}}<ref>American Conference of Governmental Industrial Hygienists, Documentation of the TLVs and BEIs with other worldwide occupational exposure values, CD-ROM 2005. Cincinnati, OH : ACGIH. (2005). Publication 0105DiskCD. [CD-120001] (CD-ROM) [http://www.acgih.org ACGIH]</ref>{{,}}<ref>National Institute for Occupational Safety and Health., Evaluation of health hazard and recommendations for occupational exposure of titanium dioxide (DRAFT). NIOSH current intelligence bulletin. NIOSH. (2005). (Ressource électronique) [https://www.cdc.gov/niosh/docs/preprint/tio2/pdfs/TIO2Draft.p Document CDC/NIOSH]</ref>.
Dans son rapport de 2011<ref name=AFSSAPS2011CosmetiquesSolaire/>, l'[[ANSM]] indique que chez le rat, l'exposition par inhalation à de fortes doses TiO2 favorise l'apparition du cancer, par un effet indirect de stress oxydant génotoxique. Elle note que ces résultats ne sont pas transposables au cosmétiques, car dans ce dernier cas, l'exposition est cutanée.
Chez le rat exposé au TiO<sub>2</sub> nanoparticulaire par instillation intra-trachéale, intra-nasale ou plus par inhalation, un impact toxicologique pulmonaire à long terme a été observé, avec {{Citation|saturation de la clairance pulmonaire accompagnée d'une inflammation pulmonaire chronique, de la production d’espèces réactives de l’oxygène, d’une diminution des mécanismes de défense ([[antioxydant]]s), d'une altération des cellules, d’une [[prolifération cellulaire]] et d’une [[fibrose]]}}<ref name=AFSSAPS2011CosmetiquesSolaire/>.


=== Génotoxicité ===
=== Génotoxicité ===

Version du 24 janvier 2018 à 10:22

Dioxyde de titane
Image illustrative de l’article Dioxyde de titane
Identification
Nom UICPA Dioxyde de titane
Synonymes

C.I. 77891
C.I. Pigment White 6

No CAS 13463-67-7
No ECHA 100.033.327
No CE 236-675-5
PubChem 26042
No E E171
SMILES
InChI
Apparence poudre cristalline incolore à blanche[1].
Propriétés chimiques
Formule O2TiTiO2
Masse molaire[2] 79,866 ± 0,002 g/mol
O 40,07 %, Ti 59,93 %,
Propriétés physiques
fusion 1 855 °C[1]
ébullition 2 500 à 3 000 °C[1]
Solubilité Peu sol dans HF,
HNO3 concentré,
H2SO4 concentré.
Insol dans l'eau,
dans HCl, HNO3 dilué,
H2SO4 dilué
Masse volumique 3,94,3 g·cm-3[1]
Thermochimie
S0gaz, 1 bar 260,14 J·K-1·mol-1 [3]
S0liquide, 1 bar 72,32 J·K-1·mol-1 [3]
ΔfH0gaz −305,43 kJ·mol-1 [3]
ΔfH0liquide −894,05 kJ·mol-1 [3]
Δfus 11 400 calth·mol-1
Cristallographie
Système cristallin tétragonal (rutile)
Classe cristalline ou groupe d’espace P 42/mnm (rutile)
Paramètres de maille a = 4,593 3 Å
c = 2,959 2 Å.
Précautions
SIMDUT[6]
D2A : Matière très toxique ayant d'autres effets toxiques
D2A,
Classification du CIRC
Groupe 2B : Peut-être cancérogène pour l'homme[4],[5]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le dioxyde de titane ou oxyde de titane(IV) est composé d'oxygène et de titane de formule TiO2. Dans la nature, le dioxyde de titane est présent sous la forme de rutile. Il s'agit d'un minéral tétragonal, à groupe d'espace P 4/mnm ayant pour paramètres de maille[7],[8] :

  • a = 4,593 3 Å ;
  • c = 2,959 2 Å.

Il a une densité théorique de 4,250 mais la densité généralement mesurée est de 4,230.

Structures cristallines

Anatase

L'anatase est un minéral tétragonal, à groupe d'espace I41/amd, ayant pour paramètres de maille[9],[10] :

  • a = 3,785 2 Å ;
  • c = 9,513 9 Å.

Elle a une densité théorique de 3,893. Chauffée au-delà de 700 °C, elle se transforme en rutile.

L'anatase fut isolée pour la première fois en 1791 par le révérend William Gregor dans le sable noir du Devon (Angleterre). En 1795, Martin Klaproth remarqua que ce produit était similaire aux traces que l'on trouvait dans le rutile.

Le brevet de fabrication industrielle fut déposé en 1917. La présence d'anatase est un des éléments que Walter Mac Crone utilisa pour démontrer que la carte du Vinland serait un faux document.

Brookite

De structure orthorhombique, groupe d'espace Pcab, ses paramètres de maille sont[11],[12] :

  • a = 5,455 8 Å ;
  • b = 9,181 9 Å ;
  • c = 5,142 9 Å.

Elle a une densité théorique de 4,120 et une densité généralement mesurée de 4,140.

Rutile

Autres structures cristallines

TiO2 α

De structure rhomboédrique, ses paramètres de maille sont[13],[14] :

  • a = 5,133 Å ;
  • c = 13,61 Å ;

Elle a une densité théorique de 3,757 et une densité généralement mesurée de 3,640.

TiO2 β

De structure monoclinique, ses paramètres de maille sont[15],[16] :

  • a = 12,163 Å ;
  • b = 3,735 Å ;
  • c = 6,513 Å ;
  • β = 107,29 °

Elle a une densité théorique de 1,538 et une densité généralement mesurée de 4,6.

Production

graphe temporel par procédé, avec et sans la production chinoise
Évolution de la production mondiale de dioxyde de titane.

Les minerais extraits ont une teneur en TiO2 allant de 45 % (ilménites) à 95 % (rutiles). Disposant des plus gros gisements, l'Afrique du Sud et l'Australie assurent environ la moitié de l'extraction mondiale de minerai[17].

On distingue deux procédés : le procédé au sulfate (de) dédié à la transformation des ilménites, et le procédé au chlore (de), transformant les rutiles, mais aussi les ilménites après une étape de transformation préablable. La forte croissance de la production chinoise a relancé le procédé au sulfate[17].

En 2014, la consommation mondiale de dioxyde de titane atteint 5,5 millions de tonnes, soit plus du double de ce qu'elle était en 1980 (2,1 millions de tonnes environ. Les principaux producteurs mondiaux sont des entreprises chinoises et des multinationales comme Chemours, Huntsman, Cristal-MCH, Kronos International (de) et Tronox (en)[17].

La demande et la production augmentaient assez linéairement jusqu'en 2017 où un incendie survenu en janvier dans une usine finlandaise Huntsman de Poti (Finlande) qui produisant 130,000 t/an, va provisoirement priver l'Europe de 10 % environ de ses approvisionnements. Le propriétaire a néanmoins confirmé le 17 mars 2017 un plan de fermeture de l'usine Tioxide-Calais, préparé depuis 2015[18].

Applications

Pigment

Le rutile est principalement utilisé comme pigment et opacifiant pour toutes sortes de substances :

Propriétés catalytiques

Le dioxyde de titane possède une activité photocatalytique. Elle est fortement déterminée par sa cristallinité et dimension particulaire (Pecchi et al, 2001). La forme anatase est seulement active dans la photocatalyse ayant une énergie Ebg de gap de 3,2 eV. Hombikat UV-100 TiO2 se compose de la forme anatase pure et ses particules ont une superficie de PARI d'environ 186 m2 g-1 (en appliquant la théorie de Brunauer-Emmett-Teller de l'adsorption des gaz pour la détermination de l'isotherme d'adsorption). Cependant, la majorité des investigations a été effectuée en utilisant Degussa P-25 TiO2. Ce matériau se compose de 80 % d'anatase et 20 % de rutile et a une surface spécifique de BET d'environ 55 m2/g. Le diamètre de ses particules se situe habituellement entre 25 nm et 35 nm.

On envisage d'utiliser cet oxyde pour :

  • catalyser la dégradation de pesticides contenus dans l'eau, sous l'action des ultraviolets[19] ;
  • catalyser l'oxydation de NO2 (polluant issu des pots d'échappement) en NO3 (nitrates), par exemple en l'introduisant dans l'enrobé routier[20].

Toxicité et écotoxicité

Faisceaux de nanotubes de dioxyde de titane (TiO2). Aux échelles nanométriques, la toxicité et l'écotoxicité des matériaux diffèrent fortement de ce qu'elle est aux échelles micrométriques ou macroscopiques.

Sous forme micrométrique, les poussières de dioxyde de titane sont source d'irritation oculaire et des voies respiratoires (irritation mécanique).
Sous forme nanométrique, des effets inflammatoires semblent possibles[21]. Le TiO2 ne semble pas allergène sur la couche supérieure de la peau, mais il peut potentialiser un autre allergène (chez la souris, « indépendamment de la taille des particules »[22]), et des discussions existent quant à leur degré de toxicité, cancérogénicité et génotoxicité des nanoparticules, selon qu'elles soient enrobées ou non. L'écotoxicité des formes nanométriques est à ce jour mal connue[23], et n'a été étudiée qu'en laboratoire sur des animaux et quelques plantes (microalgues ; Pseudokirchneriella subcapitata[24]), car ces produits ne sont diffusés dans l'environnement que depuis peu de temps.

En avril 2017, un porte parole des Amis de la Terre, Jeremy Tager, conclut d'après deux études relues par des pairs qu'il existe maintenant des preuves de risques sérieux pour la santé en cas d'absorption avec l'alimentation[25] et que l'usage de nano dioxyde de titane devrait être interdit dans la nourriture[25].

La généralisation de l'utilisation de nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2) dans de très nombreux usages industriels dans le monde et la libération de ces nanomolécules à partir de déchets ou lors d'accidents peut conduire à une contamination importante de l'environnement par du nano-TiO2, et notamment dans les écosystèmes aquatiques qui sont l'exutoire naturel du ruissellement et des égouts et rejets de nombreux effluents industriels[26].
Une étude d'évaluation du risque génotoxique a utilisé le Tilapia du Nil comme modèle (notamment car il est déjà utilisé comme bioindicateur pour l'évaluation d'effets toxiques en zone tropicale)[26]. L'étude a montré qu'une exposition durant 21 jours à divers gamme de concentrations de nano-TiO2 de moins de 25 nm (0,1 mg/L, 0,5 mg/L et 1,0 mg/L avec les témoins pendant 21 jours et les effets génotoxiques ont été évalués hebdomadairement par micronoyaux[26]. Après 21 jours d'exposition le test des comètes a révélé des lésions de l'ADN dans certains érythrocytes, même au niveau le plus bas d'exposition (0,1 mg/L) (P <0,05) et l'étude a montré que ce test était plus efficace que le « test du micronoyau » pour détecter ces effets génotoxiques sur ce Tilapia (Oreochromis niloticus, largement commercialisé dans le monde pour l'alimentation). Les auteurs ont conclu en 2016 que « l'exposition au nano-TiO2 pourrait entraîner des risques génotoxiques pour les populations de poissons dans les plans d'eau contaminés »[26].

Cancérogénicité

Le , le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane cancérogène possible pour l'homme (catégorie 2 B)[27],[28],[29],[30]. Dans son rapport de 2011[31], l'ANSM indique que chez le rat, l'exposition par inhalation à de fortes doses TiO2 favorise l'apparition du cancer, par un effet indirect de stress oxydant génotoxique. Elle note que ces résultats ne sont pas transposables au cosmétiques, car dans ce dernier cas, l'exposition est cutanée.

Génotoxicité

Sous cette forme, les tests in vitro montrent une toxicité cellulaire de type inflammatoire (stress oxydant) due - comme cela semble être toujours le cas chez les nanoparticules intéressantes comme catalyseur - à une réactivité de surface augmentée. Une génotoxicité a aussi été observée par de « nombreuses études »[31]. On suppose que cet effet provient de « la génération de dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) capables d’endommager l’ADN par exemple chez la souris[32] (en présence et en l’absence de lumière UV) »[31]. Cet effet a été observé pour plusieurs molécules nanoparticulaires différentes[31]. Pour le TiO2, s'ajoutent des « propriétés photocatalytiques (propriétés susceptibles de générer des ERO (espèces réactives de l'oxygène) après exposition aux rayonnements UV) qui seraient aussi impliquées dans la génotoxicité des nanoparticules »[31]. Pour limiter ce risque, certains fabricants de crèmes solaires utilisent des nanoparticules de TiO2 enrobées dans des substances organiques (alcoxy titanates, silanes, méthyl polysiloxanes) et inorganiques (alumine, silice et zircon)[31]. Celles-ci peuvent en outre être dopées pour atténuer les effets des ERO et des « systèmes antioxydants » (e: alpha-tocophérol (vitamine E) ou acide ascorbique ou bêta-carotène[33]) sont parfois inclus dans la formulation[31].
La forme cristalline anatase du TiO2 est photo-instable et donc peu utilisée dans les cosmétiques, au profit d'une forme rutile ou un mélange anatase/rutile plus stable à la lumière[31]. Cependant, une étude a conclu que ce mélange est plus réactif que les formes cristallines anatase et rutile seules [34].
Selon Landsiedel et al. (2010) les nanoparticules « enrobées », maintenant les plus utilisées dans les cosmétiques solaires ne se montrent pas directement génotoxiques dans les tests[31] mais les résidus de crème perdus dans l'eau au lavage ou lors des baignades peuvent faire de ces molécules de contaminants environnementaux..

Une étude de 2016 a montré chez le Tilapia (Oreochromis niloticus) que 21 jours d'exposition à une faible doses de nano-TiO2 dans l'eau entraîne un risque génotoxique pour les poissons de cette espèce[26].

Cinétique dans l'organisme

Elle est encore mal connue. Les toxicologues et écotoxicologues craignent que le TiO2 puisse traverser plusieurs barrières biologiques, voire s'accumuler dans certains organes-cibles (cytoplasme cellulaire) faute d'élimination suffisante par le rein. Ils craignent que le TiO2 ayant pénétré les cellules ne lèse leur ADN (phénomène observé in vitro) avec des effets à long terme sur l'individu ou sa descendance[35].

Lors du nanoforum du CNAM de 2007, la représentante de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS)[36] a dit craindre :

Une étude de 2017 a montré que, chez le rat, le TiO2 passe la barrière intestinale[37].

Y a-t-il passage transcutané du TiO2 nanoparticulaire ?

À cause d'un usage fréquent dans les crèmes solaires, c'est une des premières questions qui ont été posées, bien que le passage par inhalation ou ingestion soient aussi à explorer y compris pour les crèmes solaires qui sont de plus en plus disponibles en vaporisateurs.

Les premières études publiées concernant l'application (in vitro et ex vivo) sur peau animale et humaine laissaient penser que les nanoparticules de TiO2 ne pénétraient que les couches externes de la peau (la couche cornée et l'infundibulum pilosébacé), mais ces études n'étaient pas représentatives de l'exposition réelle (étude trop courtes, de 72 heures au maximum, utilisant des particules insuffisamment caractérisées en termes de « taille, forme cristalline, enrobage, etc. », voire sans protocoles standardisés ni validés ou ne respectant pas les recommandations du Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) ou de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Puis une étude[38] publiée en 2010 a confirmé la présence (élevée dans ce cas) de nanoparticules de TiO2 (enrobées et non enrobées) et de particules de TiO2 submicroniques (300500 nm) dans la couche cornée et moindrement (« quelques particules isolées » de TiO2 dans le derme pour les animaux traités avec les trois types de particules. Des« quantités statistiquement significatives de TiO2 » ont aussi été trouvées dans le ganglion inguinal gauche du groupe traité par des nanoparticules de TiO2 non enrobées et dans le ganglion inguinal droit du groupe traité par des particules de TiO2 submicroniques (300500 nm). Les animaux ayant servi au test étaient des mini-porcs. L'application de crème était répétée « 4 fois par jour, 5 jours par semaine durant 22 jours ». Cette étude est considérée par l'Afssaps en 2011 comme la plus représentative des vraies conditions d'exposition. Une pénétration et une dispersion dans l'organisme semblent donc possibles chez l'homme (dont la peau est réputée fonctionner d'une manière proche de celle du mini-porc), au moins à partir des régions où la peau est la plus fine et perméable, et pour les cas où le TiO2 n'est pas sous forme « enrobée ». L'étude présente néanmoins un biais. Elle est faite sur des animaux adultes (peau plus épaisse) et à peau saine et non lésée. Elle ne permet pas de savoir si le comportement des nanoparticules est le même sur une peau de bébé ou d'enfant, ou sur une peau lésée par un coup de soleil, en train de peler ou après une longue exposition aux UV ou à la suite de lésions « de nature pathologique ou d'origine exogène » (ex. : eczéma, psoriasis[39], impétigo, allergie, dermatite atopique[22]. Selon l'Afssaps, « il est probable que toute lésion de la peau de nature pathologique ou d’origine exogène puisse favoriser l’absorption des nanoparticules. Par ailleurs, il a été observé dans quelques études impliquant des nanoparticules autres que les nanoparticules de TiO2 et de ZnO (par exemple les quantums dots et les fullerènes), qu’il pouvait exister un impact des effets mécaniques (par exemple flexion de la peau) sur la pénétration cutanée »[40].

Même sur une peau saine, chez le porc, les nanoparticules ne semblent pas pénétrer la peau en profondeur, mais on en retrouve dans le tissu lymphatique (ganglions), ce qui laisse penser qu'une certaine diffusion systémique existe[38].

Cinétique dans l'organisme, nanotoxicologie

Récemment (en 2011), des chercheurs du CEA[41] et de l’université Joseph Fourier[42] ont montré que, in vitro, des nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2) altèrent l'intégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE, vitale pour la protection du cerveau) ; les nano-TiO2 s'accumulent dans l'endothélium de la BHE, y causent d'une inflammation qui aboutit à une rupture de la barrière. De plus, ces particules semblent inhiber la fonction réparatrice des P-glycoprotéines (protéines jouant un rôle majeur dans la détoxication d'organes vitaux dont le cerveau[43],[44]).

Diffusion dans l'environnement et écotoxicité suspectée

Du dioxyde de titane est diffusé dans l'environnement, en particulier dans l'environnement marin sous forme de déchets industriels déversés en mer ou apportés en mer via des effluents rejetés dans les cours d'eau, par exemple en mer du Nord[45] où il est suspecté d'être responsable ou coresponsable de tumeurs de la peau (hyperplasie de l'épiderme/papillome) chez certains poissons (poissons plats notamment)[45] ; Après détection de nombreux cas (5942) de pathologies graves chez les poissons plats, une étude a porté sur la limande (Limanda limanda L.) dans les eaux néerlandaises, comparant quelques maladies (hyperplasies, papillomes, lymphocystoses, nodules hépatiques (tumeurs pré-néoplasiques et néoplasiques), infections/parasitoses dues aux protozoaires Glugea sp.) facilement observables sur les poissons. L'étude a porté sur 5 sites côtiers néerlandais, au printemps des années 1986 à 1988 ; l'un des sites est une zone de rejet offshore industriel de dioxyde de titane et d'acide, l'autre est dans une zone d'influence estuarienne polluée (dont par du titane) alors que les 3 autres ont été choisis comme référence[45]. Les résultats montrent « une forte et constante prévalence de l'hyperplasie de l'épiderme et des papillomes chez la limande dans les des deux sites ayant reçu du dioxyde de titane, par rapport aux autres sites ». De même, les hyperplasies, papillomes épidermiques et lymphocystoses étaient statistiquement significativement associés et la présence de nodules hépatiques (le foie est avec le rein le principal organe impliqué dans la détoxication)[45]. Les auteurs ont noté que les lymphocysoses étaient plus fréquents en pleine mer que près des côtes, au contraire des Glugea plus fréquents au large. Les données de prévalence de ces maladies plaident pour une relation de cause à effet entre titane et hyperplasie de l'épiderme / papillome, mais pour les autres maladies, l'interprétation des données est compliquée par la complexité des apports fluviaux et des effets de dispersion spatiotemporelle des déchets immergés[45].

La diffusion de nanoparticules de titane dans l'eau se fait déjà via les crèmes solaires (trouvées sur le sable et surtout à la surface de la mer ou des eaux douces de baignades de plein air en été). Les eaux de bains, douches, lessive peuvent en contenir aussi quand le lavage concerne une peau ou des vêtements ou serviette de bain. L'incinération des restes de tubes de cosmétiques en crème ou bombe-spray est une autre source possible (dans l'air cette fois).
Des industriels (cimenteries, fabricants d'enduits et peintures, papeteries) proposent d'utiliser ou utilisent déjà des particules nanométriques de dioxyde de titane comme catalyseur épurateur des COV et NOx émis par les véhicules dans l'air. Ces particules pourraient par exemple être intégrées dans les murs de béton lors de leur fabrication, ou dans certains matériaux routiers (enrobé, mur anti-bruit…).

Une controverse existe sur le risque que ces nanoparticules (TiO2) puissent quitter le substrat (routier en particulier, au fur et à mesure de l'usure du matériau) pour pénétrer les organismes vivants et en affecter la santé :

  • Les toxicologues des industriels estiment que ce TiO2 ne serait plus présent sous sa forme nanométrique dans la structure « poreuse » du ciment contenant du TiO2, car, d'après eux, il y formerait des agglomérats supposés stables [35].
  • D'autres toxicologues (Mme Francelyne Marano de l'université Paris-7 et M. Jorge Boczkowski de l'Inserm par exemple), indépendants des fabricants, considèrent que si une activité photocatalytique significative existe encore, cela implique que les nanoparticules de TiO2 soient encore accessibles aux gaz qui circulent dans le matériau ou au contact de surfaces microporeuses[35]. Or cette réactivité est ce qui rend ces particules pathogènes pour la cellule, éventuellement au sein d'agglomérats qui ne peuvent donc pas être denses, stables et solides[35].
  • Se pose aussi la question de la toxicité des produits de dégradation (ex. : alcool transformé en formaldéhyde, NOx en nitrates déjà trop présents dans notre environnement eutrophisé) avec des impacts immédiats et différés possibles, dans l'espace et dans le temps, via la contamination de l'eau, de l'air et des sols (via la bioturbation)[35].

Vulnérabilité

Les enfants (peau plus fine, plus perméable, plus sensible aux coups de soleil) seraient particulièrement sensibles aux effets du dioxyde de titane. C'est pourquoi l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l'Agence française de sécurité sanitaire, de l'environnement et du travail (AFSSET), conseillent d'éviter les crèmes solaires comprenant du dioxyde de titane chez les enfants en bas âge[46].

En Europe

Le Comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs[47] a demandé des compléments d'information (en cours d’évaluation) sur les impacts de la forme nanoparticulaire du TiO2. De son côté, l'Afssaps, saisie par la Direction générale de la santé (DGS) a recommandé d’éviter les crèmes solaires contenant « des nanoparticules de dioxyde de titane (autorisé comme « filtres UV inorganiques » jusqu'à 25 % max du filtre UV[48]) et d’oxyde de zinc en tant que filtres ultraviolets » sur… les coups de soleil, sur le visage ou dans des locaux fermés quand il s’agit de sprays[49].

En France

La Commission de cosmétologie de l'Afssaps a pris connaissance des « études disponibles » sur la pénétration cutanée, la génotoxicité et la cancérogenèse du TiO2 et du ZnO sous forme nanoparticulaire, et a produit un « rapport d’évaluation du risque », réalisé sur la base de données fournies par les fabricants représentés par la Fédération des industries de la parfumerie (FEBEA), et l'association de la filière cosmétique (COSMED)[31] (mais l’Afssaps n'a pas pu obtenir certaines données : « elle a demandé à la FEBEA, par courrier datant du 22 janvier 2009 de lui transmettre les études réalisées par le COLIPA, l’association européenne des industries cosmétiques, sur le TiO2, à la suite de la demande du Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC)2. La FEBEA a répondu à cette demande le 25 février 2009, en précisant que les études demandées par le CSSC n’étaient pas en sa possession » [50]. Le rapport a été rendu public en 2011[31].

En 2011, alors que l'obligation d'étiquetage prévue par la Loi Grenelle 2 n'est pas encore en place, et les nanoparticules ne font pas encore l'objet d'une autorisation obligatoire préalable à toute mise sur le marché. Olivier Toma (président du Comité pour le développement durable en santé, le C2DS), alerte sur les risques potentiels du dioxyde de titane (TiO2). Bien que classé (en février 2006) en catégorie 2B, c’est-à-dire comme « potentiellement cancérigène pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer, il est déjà utilisé, notamment comme photo-catalyseur désinfectant dans des établissements de santé (selon l'allégation commerciale de « matériaux auto-nettoyants » ou « sans entretien » présentant les nanoparticules de TiO2 comme étant capables - selon les fabricants - de durablement détruire les germes entrant en contact avec le matériau de construction ou rénovation)[51].
Selon Olivier Toma, il n’est pas encore scientifiquement démontré que la photocatalyse en secteur hospitalier apporte une garantie d’asepsie de matériaux contenant du TiO2, et le ministère de la Santé devrait commander des tests sur la photocatalyse pour vérifier ces allégations. Il estime qu'au regard des incertitudes sur les risques, les utiliser dans les peintures de couloirs ou salles d'attente est inutile, les infections nosocomiales ne venant pas des murs mais d’autres vecteurs[51].

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a montré que le TiO2 nanoparticulaire pouvait altérer la barrière hémato-encéphalique[44]. Les fiches de données de sécurité (FDS) ou les fiches de déclarations environnementales et sanitaires (FDES) des matériaux de construction sont rédigées selon le bon vouloir de fabricants. Ces fiches devraient être contrôlées par une autorité sanitaire. Légalement, les déchets de bâtiments comportant ces particules doivent déjà être traitées comme des déchets dangereux, avec des risques non évalués pour l’eau, l’air, le sol, les écosystèmes et la santé humaine.

Liste non exhaustive des aliments qui contiennent du colorant E171

Le site et l'application collaboratifs Open Food Facts fournissent une liste régulièrement mise à jour

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Bibliographie

  • Base de données PDF (powder diffraction file) de l'ICDD (International Center for Diffraction Data)
  • Natl. Bur. Stand. (U.S.) Monogr. 25, volume 7, (1969)
  • Natl. Bur. Stand. (U.S.) Monogr. 25, volume 3, page 57 (1964)
  • Bendeliani et coll., Geochem. Int., volume 3, page 387 (1966)
  • Halla, F., Z. Anorg. Chem., volume 184, page 423 (1929)
  • Marchand, R., Brohan, L., Tournoux, M., Mater. Res. Bull., volume 15, page 1129 (1980)
  • W.S. Kuo, Photocatalytic oxidation of pesticide rinsate., J Environ Sci Health B., , vol. 37(1), p. 65–74

Revue d'études

Recommandations officielles

Filmographie

Liens externes

Références

  1. a b c et d DIOXYDE DE TITANE, Fiches internationales de sécurité chimique
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a b c et d (en) « Titanium dioxide », sur NIST/WebBook, consulté le 30 mai 2010
  4. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 2B : Peut-être cancérogènes pour l'homme », sur http://monographs.iarc.fr, CIRC, (consulté le )
  5. Titanium Dioxide, voir point 6.3 (page 275).
  6. « Dioxyde de titane » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 24 avril 2009
  7. Base de données PDF (powder diffraction file) de l'ICDD (International Center for Diffraction Data), fiche 00-021-1276
  8. Natl. Bur. Stand. (U.S.) Monogr. 25, volume 7, (1969), p. 83
  9. Base de données PDF (powder diffraction file) de l'ICDD (International Center for Diffraction Data), fiche 00-021-1272
  10. Natl. Bur. Stand. (U.S.) Monogr. 25, volume 7, (1969), p. 82
  11. Base de données PDF (powder diffraction file) de l'ICDD (International Center for Diffraction Data), fiche 00-029-1360
  12. Natl. Bur. Stand. (U.S.) Monogr. 25, volume 3, page 57 (1964)
  13. Base de données PDF (powder diffraction file) de l'ICDD (International Center for Diffraction Data), fiche 00-035-0088
  14. Halla, F., Z. Anorg. Chem., volume 184, page 423 (1929)
  15. Base de données PDF (powder diffraction file) de l'ICDD (International Center for Diffraction Data), fiche 00-002-1359
  16. Marchand, R., Brohan, L., Tournoux, M., Mater. Res. Bull., volume 15, page 1129 (1980)
  17. a b et c (en) « The Chemours Company : DeLisle Site Visit », Chemours,
  18. Batiactu 2017 Le dioxyde de titane va devenir rare et cher, 31 mars 2017
  19. W.S. Kuo, Photocatalytic oxidation of pesticide rinsate., J Environ Sci Health B., , vol. 37(1), p. 65–74
  20. « CSTB : Des revêtements autonettoyants et dépolluants à l'étude », sur www.cstb.fr (consulté le )
  21. Sayes C.M., Wahi R., Kurian P.A., Liu Y., West J.L., Ausman K.D. et al. (2006). Correlating nanoscale titanium structure with toxicity: a cytotoxicity and inflammatory response study with human dermal fibroblasts and human lung epithelial cells. Toxicological Sciences 92: 174-185.
  22. a et b Yanagisawa R., Takano H., Inoue K., Koike E., Kamachi T., Sadakane K. et al. (2009). Titanium dioxide nanoparticles aggravate atopic dermatitis-like skin lesions in NC/Nga mice. Experimental Biology and Medicine (Maywood) 234: 314-322.
  23. 3.05 - Natural Colloids and Manufactured Nanoparticles in Aquatic and Terrestrial Systems Treatise on Water Science, Volume 3, 2011, Pages 89-129 M. Baalousha, J.R. Lead, Y. Ju-Nam
  24. Villem Aruoja, Anne Kahru, Henri-Charles Dubourguier, Toxicity of ZnO, TiO2 and CuO nanoparticles to microalgae Pseudokirchneriella subcapitata ; Toxicology Letters, Volume 180, Supplement, 5 October 2008, Page S220
  25. a et b « Two new peer-reviewed studies confirm that that there are serious potential health risks associated with consuming nanoparticles of titanium dioxide and that they should not be permitted in our food » ; Tager, J. (2017). Evidence mounts that nano-titanium dioxide in food may be harmful. Chain Reaction, (129), 29. Avril 2017 |résumé| (ISSN 0312-1372)| Consulté le 11 Nov 2017
  26. a b c d et e De Silva P & Pathiratne A (2016). Assessing Potential Genotoxic Effects of Nano-Titanium Dioxide on Nile Tilapia (Oreochromis Niloticus) ; In proceedings of the 17th Conference on Postgraduate Research, International Postgraduate Research Conference 2016, Faculty of Graduate Studies, University of Kelaniya, Sri Lanka. p 145.. résumé
  27. http://www.inrs.fr/actus/tio2.html
  28. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Carbon Black, Titanium Dioxide and Non-Asbestiform Talc. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 93. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (2006). (Ressource électronique) [1]
  29. American Conference of Governmental Industrial Hygienists, Documentation of the TLVs and BEIs with other worldwide occupational exposure values, CD-ROM 2005. Cincinnati, OH : ACGIH. (2005). Publication 0105DiskCD. [CD-120001] (CD-ROM) ACGIH
  30. National Institute for Occupational Safety and Health., Evaluation of health hazard and recommendations for occupational exposure of titanium dioxide (DRAFT). NIOSH current intelligence bulletin. NIOSH. (2005). (Ressource électronique) Document CDC/NIOSH
  31. a b c d e f g h i j et k Afssaps, Rapport État des connaissances relatif aux nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc dans les produits cosmétiques en termes de pénétration cutanée, de génotoxicité et de cancérogenèse; adopté par La Commission de cosmétologie de l'Afssaps le 15 mars 2011, en réponse à la Saisine (n+2008 BCT0001) de la Direction générale de la santé (DGS) le 21 janvier 2008. 55 pages, PDF
  32. Trouiller B., Reliene R., Westbrook A., Solaimani P., Schiestl R.H. (2009). Titanium dioxide nanoparticles induce DNA damage and genetic instability in vivo in mice. Cancer Research 69: 8784- 8789.
  33. Buchalska M., Kras G., Oszajca M., Lasocha W., Macyk W. (2010). Singlet oxygen generation in the presence of titanium dioxide materials used as suncreens in suntan lotions. Journal of Photochemistry and Photobiology A: Chemistry 213: 158-163.
  34. Van der Meulen T., Mattson A., Osterlünd L. (2007). A comparative study of the photocatalytic oxidation of propane on anatase, rutile, and mixed-phase anatase–rutile TiO2 nanoparticles: role of surface intermediates. Journal of Catalysis 251: 131-144.
  35. a b c d et e Voir page 10/19 du document « NANOFORUM DU CNAM : Bilan et perspectives / Rapport d’évaluation de la convention signée entre la DGS et le Cnam-IHIE en 2007 »[2]
  36. Lors de la séance du 6 décembre 2007 (où l'AFSSAPS a aussi évoqué un projet de guide pour les industriels) : Nanotechnologies et produits cosmétiques. Voir page 11/19 de la version PDF du rapport
  37. (en) Sarah Bettini, Elisa Boutet-Robinet, Christel Cartier et Christine Coméra, « Food-grade TiO2 impairs intestinal and systemic immune homeostasis, initiates preneoplastic lesions and promotes aberrant crypt development in the rat colon », Scientific Reports, vol. 7,‎ (ISSN 2045-2322, PMID 28106049, PMCID PMC5247795, DOI 10.1038/srep40373, lire en ligne, consulté le )
  38. a et b Sadrieh N., Wokovich A.M., Gopee N.V., Zheng J., Haines D., Parmitter D. et al. (2010). Lack of significant dermal penetration of titanium dioxide from sunscreen formulations containing nano- and submicron-size TiO2 particles. Toxicological Sciences 115: 156-66.
  39. Filipe P., Silva J.N., Silva R., Cirne de Castro J.L., Marques Gomes M., Alves L.C. et al. (2009). Stratum corneum is an effective barrier to TiO2 and ZnO nanoparticle percutaneous absorption. Skin Pharmacology Physiology 22: 266-275.
  40. Rouse J.G., Yang J., Ryman-Rasmussen J.P., Baron A.R., Monteiro-Riviere N.A. (2007). Effects of mechanical flexion on the penetration of fullerene amino acid-derivatized peptide nanoparticles through skin. Nano Letter 7: 155-60. (repris par Afssaps)
  41. Direction des Sciences du Vivant du CEA ; iBiTec-S, Service de pharmacologie et d'immunoanalyse
  42. CEA-UJF, Direction des Sciences de la Matière, INAC, Laboratoire Lésions des Acides Nucléiques
  43. Communiqué CEA, avec illustrations (microscopie électronique), diffusés à la presse le 26 octobre 2011.
  44. a et b Emilie Brun, Marie Carrière et Aloïse Mabondzo, « In Vitro Evidence of Dysregulation of Blood-Brain Barrier Function after Acute and Repeated/Long-Term Exposure to TiO2 Nanoparticles », Biomaterials, vol. 33, no 3,‎ , p. 886-896 (DOI 10.1016/j.biomaterials.2011.10.025, résumé)
  45. a b c d et e Dick Vethaak, Jaap Van Der Meer (1991), Fish Disease Monitoring in the Dutch Part of the North Sea in Relation to the Dumping of Waste From Titanium Dioxide Production Journal: Chemistry and Ecology - CHEM ECOL, vol. 5, no. 3, p. 149-170
  46. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1507/Sante/article/detail/1141205/2010/08/04/Certaines-cremes-solaires-dangereuses-pour-les-enfants.dhtml
  47. le Comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs ou Scientific Committee on Consumer Safety ou SCCS ; anciennement SCCP, Scientific Committee on Consumer Products
  48. directive cosmétique 76/768/CEE, imposant une restriction d’utilisation à un maximum de 25 %
  49. [PDF]Recommandations relatives à l’utilisation des nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc en tant que filtres ultraviolets dans les produits cosmétiques
  50. (Voir dernier paragraphe de la page 11 du rapport Afssaps : Rapport relatif aux nanomatériaux dans les produits cosmétiques Saisine 2008BCT0001 déjà cité)
  51. a et b Actu-environnement Olivier Toma, président du Comité pour le développement durable en santé (C2DS), tire le signal d'alarme sur les risques associés du dioxyde de titane (TiO2), 2011-11-16
  52. https://www.jellybelly.co.uk/faqs/ingredients-lists
  53. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1341404-les-m-m-s-dangereux-selon-bove-oui-l-absorption-de-dioxyde-de-titane-peut-etre-nocive.html
  54. a b c et d http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/une-centaine-de-bonbons-contiendrait-du-dioxyde-de-titane_1845689.html
  55. a et b https://www.ouest-france.fr/sante/la-dangerosite-du-e171-present-dans-les-bonbons-evaluee-dans-une-enquete-4747837
  56. http://www.lci.fr/sante/e171-des-centaines-de-bonbons-contiennent-nanoparticules-dioxyde-de-titane-une-substance-cancerigene-2009905.html
  57. Surimi and Surimi Seafood de Jae W. Park pages 435
  58. « AZITHROMYCINE TEVA - EurekaSanté par VIDAL », sur EurekaSanté (consulté le )
  59. « Sélénium 50™ | Nutrissentiel », sur www.nutrissentiel.eu (consulté le )
  60. « MagnéVie B6® médicament », sur Gamme MagnéVie® (consulté le )
  61. http://www.doctissimo.fr/medicament-DOLIPRANE/3450778.htm Doliprane 500 mg Gélule Boîte de 16
  62. http://www.doctissimo.fr/medicament-TARDYFERON.htm Doctissimo.fr : TARDYFERON
  63. https://www.vidal.fr/actualites/19516/topalgic_50_mg_gelule_tramadol_changement_de_couleur_et_suppression_du_logo/ Vidal.fr : TOPALGIC 50 mg gélule
  64. https://www.boehringer-ingelheim.be/sites/be/files/pm_pdfs/pradaxa110_fr.pdf Notice Pradaxa 110mg
  65. https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp867-AMOXICILLINE-ACIDE-CLAVULANIQUE-MYLAN.html Notice Amoxicilline/Acide Clavulanique sur eurekasanté.vidal.fr
  66. https://www.vidal.fr/Medicament/desloratadine_mylan_pharma-110896.htm Fiche Desloratadine 5mg Mylan Vidal.fr
  67. https://www.vidal.fr/Medicament/flecainide_biogaran_lp-135778.htm Fiche Flécaïnide Biogaran 50mg sur Vidal.fr
  68. https://www.vidal.fr/substances/liste/type:mono/id:2059/ index Vidal.fr des médicaments contenant lansoprazole
  69. https://www.vidal.fr/Medicament/tadenan-15943.htm Fiche Tadenan sur Vidal.fr