« Léon Frot » : différence entre les versions

Fonctions
Conseiller municipal de Paris; 11e arrondissement de Paris
1935-1940
Conseiller général; Seine
1935-1940
Naissance	30 mars 1900; Souppes-sur-Loing
Décès	13 janvier 1942 (à 41 ans); Clairvaux
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise, Monument aux élus martyrs de la résistance (d)
Nationalité	française
Activité	Homme politique
Parti politique	Parti communiste français
Membre de	Confédération générale du travail

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Léon Frot, né le 30 mars 1900 à Souppes (Seine-et-Marne) et mort fusillé le 13 janvier 1942 à Clairvaux (Aube), est un ancien secrétaire général de l’union départementale CGTU de la Seine et ancien conseiller municipal communiste de Paris (quartier de la Roquette, XIe arrondissement).

Biographie

Né dans une famille ouvrière, Léon Frot apprend le métier de menuisier. Il adhére en 1919 à la CGT, aux Jeunesses socialistes (JS) et au Parti socialiste. Sa section des JS adhère à l’Internationale communiste des jeunes (ICJ).

Il est arrêté en 1920 et en 1929 pour activités antimilitaristes.

Membre de la Fédération unitaire du bois (CGTU), il est élu à la commission exécutive de cette organisation en mai 1931.

Léon Frot est élu conseiller municipal de la 2e circonscription du 11^e arrondissement (Roquette) aux élections de 1935,

À la suite d'une perquisition à son domicile en novembre 1939, il est arrêté puis condamné à cinq ans de prison pour propagande communiste. Il est détenu à la prison de Bourges, puis à la maison centrale de Clairvaux où il est fusillé comme otage par les Allemands le 13 janvier 1942.

Hommage

La rue Léon-Frot, dans le 11^e arrondissement de Paris, honore sa mémoire.

Source

Jean Maitron, Claude Pennetier, Notice FROT Léon (FROT Jules, Léon), sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr

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 {{Infobox Biographie2}}
-'''Léon Frot''' (1900-1942), est un ancien Secrétaire Général de l’[[union départementale]] [[Confédération générale du travail unitaire|CGTU]] <nowiki/>de la Seine et un ancien conseiller municipal communiste de Paris (quartier de la Roquette, XIe arrondissement). {{Référence nécessaire|Condamné à cinq ans de prison pour propagande communiste en 1939 et incarcéré à la maison centrale de Clairvaux, il fut fusillé comme otage par les Allemands en 1942. Il habitait, avant la guerre, la portion de la rue des Boulets à laquelle son nom (rue Léon-Frot) a été donné.|date=octobre 2013}}
+'''Léon Frot''', né le {{date de naissance-|30 mars 1900}} à [[Souppes-sur-Loing|Souppes]] ([[Seine-et-Marne]]) et mort fusillé le {{date de décès-|13 janvier 1942}} à [[Clairvaux]] ([[Aube]]), est un ancien secrétaire général de l’[[union départementale]] [[Confédération générale du travail unitaire|CGTU]] <nowiki/>de la Seine et ancien conseiller municipal communiste de Paris (quartier de la Roquette, XIe arrondissement).
 == Biographie ==
+Né dans une famille ouvrière, Léon Frot apprend le métier de menuisier. Il adhére en 1919 à la [[Confédération générale du travail|CGT]], aux Jeunesses socialistes (JS) et au Parti socialiste. Sa section des JS adhère à l’[[Internationale des jeunes communistes|Internationale communiste des jeunes]] (ICJ).
-Élu conseiller municipal du [[11e arrondissement de Paris|{{11e|arrondissement}}]], il fut arrêté comme otage et fusillé par les allemands le {{date|13|janvier|1942}}.
+Il est arrêté en 1920 et en 1929 pour activités antimilitaristes.
-Pendant son action syndicale, il prit le parti des sans emploi et des chômeurs et les organisa en syndicat.
+Membre de la Fédération unitaire du bois ([[CGTU]]), il est élu à la commission exécutive de cette organisation en {{date-|mai 1931}}.
-Il a donné son nom à la [[rue Léon-Frot]], dans le {{11e|arrondissement}} de Paris, qui s'étend du [[boulevard Voltaire]] à la [[rue de la Roquette]], à partir de laquelle elle est prolongée par la [[rue Saint-Maur]].
+Léon Frot est élu conseiller municipal de la 2e circonscription du [[11e arrondissement de Paris|{{11e|arrondissement}}]] (Roquette) aux élections de 1935,
-== Notes et références ==
-Source : Dictionnaire [[Jean Maitron|Maitron]].
+À la suite d'une perquisition à son domicile en novembre 1939, il est arrêté puis condamné à cinq ans de prison pour propagande communiste. Il est détenu à la prison de [[Bourges]], puis à la [[maison centrale de Clairvaux]] où il est fusillé comme otage par les Allemands le {{date|13|janvier|1942}}.
-{{Portail|politique française}}
+== Hommage ==
+La [[rue Léon-Frot]], dans le {{11e|arrondissement}} de Paris, honore sa mémoire.
+== Source ==
+Jean Maitron, Claude Pennetier, [http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article24558 Notice FROT Léon (FROT Jules, Léon)], sur ''maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr''
+{{Portail|politique française|Syndicalisme|Communisme}}
 {{DEFAULTSORT:Frot, Leon}}
-[[Catégorie:Personne fusillée en France]]
+[[Catégorie:Personnalité du Parti communiste français]]
 [[Catégorie:Syndicaliste CGT]]
-[[Catégorie:Naissance en 1900]]
+[[Catégorie:Personne fusillée en France]]
-[[Catégorie:Décès en janvier 1942]]
-[[Catégorie:Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 97)]]
 [[Catégorie:Personne exécutée par le Troisième Reich]]
+[[Catégorie:Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 97)]]
+[[Catégorie:Naissance en mars 1900]]
+[[Catégorie:Décès en janvier 1942]]