Aller au contenu

« Comité national français » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Featherontheroad (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
m wikification
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Ébauche|Résistance française}}
{{Ébauche|Résistance française}}

{{Infobox Ancienne entité territoriale
{{Infobox Ancienne entité territoriale
| nom= Comité national français
| nom= Comité national français
Ligne 31 : Ligne 30 :
}}
}}


Le '''Comité national français''' est l'instance de la [[France libre]] qui tient lieu de [[gouvernement en exil]] de [[1941]] à [[1943]], siégeant au 4, Carlton Gardens à [[Londres]].
Le '''Comité national français''' est l'instance de la [[France libre]] qui tient lieu de [[gouvernement en exil]] de [[1941]] à [[1943]], siégeant au 4, [[Carlton Gardens]] à [[Londres]].
[[File:De Gaulle-OWI.jpg|vignette|[[Charles de Gaulle]].]]
[[File:De Gaulle-OWI.jpg|vignette|[[Charles de Gaulle]].]]



Version du 8 août 2018 à 10:29

Comité national français
Informations générales
Régime France libre puis combattante
Chef du gouv. Charles de Gaulle
Début
Fin
Durée 1 an 8 mois et 10 jours
Autres gouvernements
nov. 1942 – juin 1943 Commandement en chef français civil et militaire
Gouvernements de Vichy
fév. 1941 – avril 1942 Gouv. François Darlan
av. 1942 – août 1944 Gouv. Pierre Laval VI

Entités précédentes :

Le Comité national français est l'instance de la France libre qui tient lieu de gouvernement en exil de 1941 à 1943, siégeant au 4, Carlton Gardens à Londres.

Charles de Gaulle.

Ce comité fait suite au Conseil de défense de l'Empire, plus restreint, créé le [1].

Le comité est créé le par une ordonnance signée par le chef de la France libre, le général de Gaulle, à Londres.

Il est actif jusqu'en , date de sa fusion avec le Commandement en chef français civil et militaire du général Giraud, pour devenir le Comité français de libération nationale.

Composition

Il était composé de six civils et de six militaires :

  • général de brigade Charles de Gaulle, président ;
  • René Pleven, commissaire à l'Économie, aux Finances, et aux Colonies. Chargé de la coordination des départements administratifs civils ;
  • général de division Paul Legentilhomme, commissaire à la Guerre ;
  • Maurice Dejean, commissaire aux Affaires étrangères jusqu'au 18 octobre 1942 (révocation), remplacé en intérim par Pleven puis par René Massigli ;
  • René Cassin, commissaire à la Justice et Instruction publique ;
  • André Diethelm, commissaire à l'Action dans la métropole, au Travail, et à l'Information ;
  • André Philip, commissaire à l'Intérieur à partir du  ;
  • Jacques Soustelle, commissaire à l'Information à partir du 27 juillet 1942 ;
  • général de brigade aérienne Martial Valin, commissaire aux Forces aériennes ;
  • vice-amiral Émile Muselier, commissaire à la Marine et à la Marine marchande, jusqu'au 3 mars 1942 (démission) remplacé par le contre-amiral Philippe Auboyneau à partir du  ;
  • général de corps d'armée Georges Catroux, commissaire sans département à partir du 4 mars 1942 ;
  • contre-amiral Georges Thierry d'Argenlieu, commissaire sans département à partir du 4 mars 1942.

Le 20 mars 1943, le comité nomme secrètement Jean Moulin, alors à Londres, représentant du Comité national français en métropole et « commissaire national en mission » et le charge de créer une instance de coordination unique de la Résistance intérieure. « Jean Moulin devenait alors un des personnages de la Résistance intérieure[2] ».

Sources

Références

  1. Journal officiel de la France libre.
  2. Daniel Cordier, Jean Moulin. La République des catacombes, Gallimard, 1999, p. 330.