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« Centre mondial informatique et ressource humaine » : différence entre les versions

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Beaucoup de passionnés des débuts de la [[micro-informatique]] sont passés par là. Une grande [[ouverture d'esprit]] permettait, après les horaires d'ouverture au public, pour certains de partager cette passion.
Beaucoup de passionnés des débuts de la [[micro-informatique]] sont passés par là. Une grande [[ouverture d'esprit]] permettait, après les horaires d'ouverture au public, pour certains de partager cette passion.


[[Richard Matthew Stallman]], le créateur de la [[fondation pour le logiciel libre]] qui était à l'époque au [[MIT]], a effectué un stage dans les locaux du CMI. Le CMI a recruté des chercheurs en informatique célèbres: [[Seymour Papert]]<ref>{{Lien web|titre=Seymour Papert, le père de l'informatique éducative nous a quittés|url=http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/08/11082016Article636064736768342247.aspx|site=www.cafepedagogique.net|consulté le=2017-07-12}}</ref>, [[Alan Kay]], [[Henri_Gouraud_(chercheur)|Henri Gouraud]], Patrick Baudelaire notamment<ref>Patrick Baudelaire, polytechnicien, Ph.D. University of Utah, avait passé 8 ans au Centre de recherches Xerox Parc à Palo Alto. Après son séjour au Centre Mondial de l'Informatique, il crée une entreprise avec Henri Gouraud, puis il dirige le Centre de recherche de Digital Equipment à Paris, avant de diriger des recherches chez Hewlett Packard et chez Thomson Technicolor.</ref>. Le secrétaire général, Jacques Gualino, était lui-même informaticien<ref>Jacques Gualino, polytechnicien du corps des ingénieurs de l'armement, fut notamment responsable de l'aide à la recherche à l'Agence de l'Informatique. Après son passage au Centre mondial de l'informatique, il devient directeur des systèmes d'information du ministère de l'intérieur. Retraité du corps de l'Armement, il enseigna les mathématiques dans une classe préparatoire de l'[[EFREI]]. Il décède le 23/3/2014.</ref>.
[[Richard Matthew Stallman]], le créateur de la [[fondation pour le logiciel libre]] qui était à l'époque au [[MIT]], a travaillé dans les locaux du CMI. Le CMI a recruté des chercheurs en informatique célèbres: [[Seymour Papert]]<ref>{{Lien web|titre=Seymour Papert, le père de l'informatique éducative nous a quittés|url=http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/08/11082016Article636064736768342247.aspx|site=www.cafepedagogique.net|consulté le=2017-07-12}}</ref>, [[Alan Kay]], [[Henri_Gouraud_(chercheur)|Henri Gouraud]], Patrick Baudelaire notamment<ref>Patrick Baudelaire, polytechnicien, Ph.D. University of Utah, avait passé 8 ans au Centre de recherches Xerox Parc à Palo Alto. Après son séjour au Centre Mondial de l'Informatique, il crée une entreprise avec Henri Gouraud, puis il dirige le Centre de recherche de Digital Equipment à Paris, avant de diriger des recherches chez Hewlett Packard et chez Thomson Technicolor.</ref>. Le secrétaire général, Jacques Gualino, était lui-même informaticien<ref>Jacques Gualino, polytechnicien du corps des ingénieurs de l'armement, fut notamment responsable de l'aide à la recherche à l'Agence de l'Informatique. Après son passage au Centre mondial de l'informatique, il devient directeur des systèmes d'information du ministère de l'intérieur. Retraité du corps de l'Armement, il enseigna les mathématiques dans une classe préparatoire de l'[[EFREI]]. Il décède le 23/3/2014.</ref>.


Le CMI a financé de nombreux projets de recherche appliquée en informatique tels que le multimédia et l’[[intelligence artificielle]] ou de utilisation de l'informatique en médecine ou en agronomie.
Le CMI a financé de nombreux projets de recherche appliquée en informatique tels que le multimédia et l’[[intelligence artificielle]] ou de utilisation de l'informatique en médecine ou en agronomie.

Version du 8 octobre 2018 à 12:12

Fondation

Le Centre Mondial Informatique et Ressource Humaine a été fondé par Jean-Jacques Servan-Schreiber et initialement dirigé par Nicholas Negroponte pendant un an. Il était situé au 22 de l'avenue Matignon, à Paris dans le 8e arrondissement. Ses activités ont duré de 1981 à 1986.

Ce centre de recherches très pointu, voulu par François Mitterrand et Gaston Defferre, avait une vitrine grand public dans le hall d'entrée, tout le monde et en particulièrement les enfants étaient invités à venir apprendre la programmation en langage Logo.

Activités

L'objectif principal était d'introduire l'usage de l'outil informatique dans tous les domaines de la société en commençant par les enfants[1].

L'un des buts du CMI était aussi de permettre à l'Afrique de sauter l'étape de l'industrialisation et de passer directement au numérique[1]. JJSS a notamment exposé cette idée à l'ONU en 1985 en présentant ses thèses sur la Révolution informatique et la problématique du Développement[2]. Cette idée a été poursuivie par quelques acteurs comme Nicholas Negroponte en Ethiopie[3].

Les matériels informatiques utilisés étaient d'origine autant française qu'étrangère, mais avec une collaboration particulière avec Apple[4],[5].

Beaucoup de passionnés des débuts de la micro-informatique sont passés par là. Une grande ouverture d'esprit permettait, après les horaires d'ouverture au public, pour certains de partager cette passion.

Richard Matthew Stallman, le créateur de la fondation pour le logiciel libre qui était à l'époque au MIT, a travaillé dans les locaux du CMI. Le CMI a recruté des chercheurs en informatique célèbres: Seymour Papert[6], Alan Kay, Henri Gouraud, Patrick Baudelaire notamment[7]. Le secrétaire général, Jacques Gualino, était lui-même informaticien[8].

Le CMI a financé de nombreux projets de recherche appliquée en informatique tels que le multimédia et l’intelligence artificielle ou de utilisation de l'informatique en médecine ou en agronomie.

Fermeture

En 1985, le CMI est secoué par un scandale. Jean-Jacques Servan-Schreiber envoie un important chèque à une université américaine sans en référer à son conseil d'administration. Le gouvernement envisage alors de le fusionner avec d'autres établissements publics, mais Gaston Defferre s'y oppose. Le nouveau gouvernement installé en mars 1986 (gouvernement Jacques Chirac (2)) décide alors immédiatement la suppression du CMI et la dispersion des personnels[9].

Liens externes

Notes et références

  1. a et b Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Centre mondial informatique », sur Ina.fr, (consulté le )
  2. Henri Hogbe Nlend#Math.C3.A9maticien
  3. Guillaume Champeau, « Des enfants illettrés s'éduquent seuls avec une tablette ! - Tech - Numerama », Numerama,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Ordinateurs - Jean-Jacques Servan Scheiber », sur Ina.fr, (consulté le )
  5. « Steve Jobs et JJSS au Centre Mondial », sur Le blog de Dédé de Montreuil, (consulté le )
  6. « Seymour Papert, le père de l'informatique éducative nous a quittés », sur www.cafepedagogique.net (consulté le )
  7. Patrick Baudelaire, polytechnicien, Ph.D. University of Utah, avait passé 8 ans au Centre de recherches Xerox Parc à Palo Alto. Après son séjour au Centre Mondial de l'Informatique, il crée une entreprise avec Henri Gouraud, puis il dirige le Centre de recherche de Digital Equipment à Paris, avant de diriger des recherches chez Hewlett Packard et chez Thomson Technicolor.
  8. Jacques Gualino, polytechnicien du corps des ingénieurs de l'armement, fut notamment responsable de l'aide à la recherche à l'Agence de l'Informatique. Après son passage au Centre mondial de l'informatique, il devient directeur des systèmes d'information du ministère de l'intérieur. Retraité du corps de l'Armement, il enseigna les mathématiques dans une classe préparatoire de l'EFREI. Il décède le 23/3/2014.
  9. Alain Madelin, ministre de l'industrie du gouvernement installé en mars 1986, décida à la même époque la suppression d'autres Etablissements publics de l'Etat français comme l'Agence de l'informatique, ou bien une forte diminution de leurs budgets comme dans le cas de l'ANVAR