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« Kobza » : différence entre les versions

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* La ''kobza d'accompagnement'', ayant en général 6 ou 7 cordes et un manche à frettes. La version à six cordes est accordée comme une guitare, et la version à 7 cordes comme une guitare russe.
* La ''kobza d'accompagnement'', ayant en général 6 ou 7 cordes et un manche à frettes. La version à six cordes est accordée comme une guitare, et la version à 7 cordes comme une guitare russe.


La renaissance de la ''kobza'' est rendue difficile par l'absence totale d'instruments anciens dans les musées, et repose uniquement sur l'interprétation de l'iconographie ou d'enregistrements anciens comme ceux du musicologue [[Constantin Brăiloiu]]<ref>François Pouillon, ''Dictionnaire des orientalistes de langue française'', Karthala 2012, ISBN 9782811107901.</ref>.
La renaissance de la ''kobza'' est rendue difficile par l'absence totale d'instruments anciens dans les musées, et repose uniquement sur l'interprétation de l'iconographie ou d'enregistrements anciens comme ceux du musicologue [[Constantin Brăiloiu]]<ref>François Pouillon, ''Dictionnaire des orientalistes de langue française'', Karthala 2012, {{ISBN|9782811107901}}.</ref>.


== Note ==
== Note ==

Version du 18 janvier 2019 à 17:31

Kobzars

La kobza est un ancien instrument de musique d'Europe de l'Est, de type bandoura, dont le nom dérive du kopuz d'Asie Centrale et qui est proche de l'oud ottoman. La kobza, cobza, kobuza, kobuz ou coboz existe en Ukraine, Moldavie, Roumanie et Hongrie. Au départ, ces instruments avaient des formes symétriques. Au XVIIIe siècle, la bandoura a supplanté la kobza, et les deux termes sont maintenant utilisés comme synonymes.

La kobza ukrainienne est la plus grande, elle a plus de cordes et celles-ci ne sont pas pressées sur des frettes pour changer de note. En 1894, le fameux kobzar et musicologue ukrainien, Khnat Khotkiévitch, a conçu une forme asymétrique, qui permet d'accroître la gamme des notes jouées.

Il existe plusieurs formes de kobza :

  • La veresai kobza (considérée comme l'authentique kobza traditionnelle), avec six cordes hautes du côté gauche de l'instrument. Ce dernier est joué avec la main gauche qui appuie sur le manche. Le manche n'a pas de frettes.
  • La kobza d'orchestre, avec 4 cordes accordées en quintes (comme le violon). Il y a plusieurs tailles de kobzas d'orchestre : prima, alto, ténor and contrebasse.
  • La kobza d'accompagnement, ayant en général 6 ou 7 cordes et un manche à frettes. La version à six cordes est accordée comme une guitare, et la version à 7 cordes comme une guitare russe.

La renaissance de la kobza est rendue difficile par l'absence totale d'instruments anciens dans les musées, et repose uniquement sur l'interprétation de l'iconographie ou d'enregistrements anciens comme ceux du musicologue Constantin Brăiloiu[1].

Note

  1. François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Karthala 2012, (ISBN 9782811107901).

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