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=== Bibliographie ===

* ''Gabriel Girodon'', cat. exp. Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, 1978.

=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Hôtel de ville de Saint-Quentin]]
* [[Hôtel de ville de Saint-Quentin]]

Version du 6 mars 2019 à 15:32

Gabriel Girodon
Signature de Gabriel Girodon sur un vitrail de l'église Notre-Dame-de-la-Paix de Ribérac.
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
artiste peintre, directeur de l'École de La Tour de Saint-Quentin
Autres activités
conservateur du Musée Antoine Lécuyer
Formation
École de La Tour de Saint-Quentin et École des beaux-arts de Paris
Maître
Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte
Distinctions
Archives conservées par

Gabriel Girodon (1884-1941) est un peintre et sculpteur français.

Biographie

Jeunesse et formation

Gabriel Girodon naît à Saint-Quentin le . Il fait ses premières ébauches vers l’âge de six ou sept ans. En janvier 1892, il perd sa mère qui laisse trois enfants en bas âge. Son père, simple ouvrier peintre en bâtiment, n'a pas les moyens de subvenir à leurs besoins. En juin, Gabriel est confié, comme orphelin, aux hospices civils de Saint-Quentin. En 1897, il est présenté à Gabriel Hanotaux, ministre des Affaires étrangères. Lors d’une visite privée faite par celui-ci à l’orphelinat Cordier, le ministre lui promet une boîte de couleurs, qui lui est remise huit jours plus tard.

Girodon est un élève de l’école De La Tour, puis en 1902, alors âgé de 18 ans, il devient élève à l’école des beaux-arts de Paris où il suit les cours de MM. Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte, (il y reçoit tous les premiers prix : prix de torse, prix de tête, prix d’expression, prix Chenavard, prix d’esquisses, prix d’Académie). En 1903, Gabriel Girodon est reçu premier de l’école des beaux-arts.

Carrière artistique

Vitrail de Gabriel Girodon dans l'église Notre-Dame-de-la-Paix de Ribérac.

En 1912, le premier grand prix de Rome de peinture lui est décerné, pour le tableau « Œdipe aveugle reconnaissant ses enfants ».

Il retourne à Rome en 1919, à la villa Médicis. Il y fait le portrait de Monsieur Jonnart, ambassadeur de France au Saint-Siège, puis a le grand honneur d’être appelé à faire pour le Vatican le portrait du pape Pie XI.

Il a aussi réalisé des vitraux, des lithographies et de la gravure sur bois, le chemin de croix de l'Église Sainte-Macre de Fismes.

En 1927, il est nommé directeur de l’école Quentin de La Tour, et nommé conservateur adjoint du musée Antoine Lécuyer, à Saint-Quentin. Il y réalise le décor peint de la salle des délibérations de l'hôtel de ville.

En 1932, il est promu chevalier de la Légion d'honneur.

Il réalise des vitraux pour l'église Notre-Dame de la Paix, à Ribérac (Dordogne), construite sur les plans de l'architecte Jacques Laffillée en 1933-1934.

En 1934, il réalise le chemin de croix de la chapelle de l'institution Saint-Jean à Saint-Quentin. Après la démolition de cette chapelle, l'ensemble est remisé dans les combles de l'établissement.

Devenu conservateur du musée Antoine Lécuyer en 1940, il est envoyé à Mézangers, dans la Mayenne, au château du Rocher avec la collection de pastels de Quentin de La Tour pour en éviter le pillage, et il y assure leur sécurité. Il y meurt le .

Lite des peintures

Voir aussi

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Bibliographie

  • Gabriel Girodon, cat. exp. Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, 1978.

Articles connexes

Liens externes

  1. « ark:/36937/s005b0588fb79b02 », sous le nom GIRODON Gabriel (consulté le )