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== Résumé ==
== Résumé ==

Aiol est le fils d'[[Élie de Saint-Gilles]], qui a été injustement chassé de France par Makaire de Lausanne. Une fois assez grand, il prend les armes et le cheval de son père pour réconquérir les fiefs de son père.

Une fois arrivé en France, les habitants se moquent de lui à cause de ses vieilles armes et son cheval assez âgé. Il arrive à Orléans, où il est logé par Ysabel. Lusiane, et fille d'Ysabel, tombe amoureuse de lui, mais il la répousse. Là, il combat le comte de Bourg et le force à lui demander merci. À la suite, il est en faveur auprès du roi ([[Louis le Pieux]]).

Suite à un défi du roi Mibrien, Aiol est envoyé comme messager à [[Pampelune]] où il enlève Mirabel, fille de Mibrien, et lui dit qu'il a l'intention de la faire baptiser et de l'épouser. Elle dit qu'elle préférerait plutôt mourir que se convertir au christianisme, mais change d'avis après s'être rendu du comte de la prouesse d'Aiol.

Une fois rentré en France, Aiol se dispute avec Lusiane qui est jalouse de Mirabel. Aiol dévoile enfin son vrai nom et sa naissance. Il est le neveu du roi et aussi le cousin de Lusiane.

Makaire fuit mais s'attaque à Aiol et Mirabel à [[Langres]]. Il les mets en prison à [[Lausanne]] où Mirabel s'accouche de jumeaux.


[[Paulin Paris]] a écrit un compte rendu en 1852<ref name="P. Paris">''Histoire littéraire de la France'', tome XXII, pages 274-288. 1852. ([https://archive.org/details/histoirelittra22riveuoft/page/274 Consulter en ligne]).</ref>, alors que Normand et Raynaud en ont écrit un plus court dans leur ouvrage de 1877<ref name="Normand et Raynaud">Normand et Raynaud, ''Aiol : chanson de geste'', pages IV-VIII. 1877. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50136/f9.item Consulter en ligne]).</ref>.
[[Paulin Paris]] a écrit un compte rendu en 1852<ref name="P. Paris">''Histoire littéraire de la France'', tome XXII, pages 274-288. 1852. ([https://archive.org/details/histoirelittra22riveuoft/page/274 Consulter en ligne]).</ref>, alors que Normand et Raynaud en ont écrit un plus court dans leur ouvrage de 1877<ref name="Normand et Raynaud">Normand et Raynaud, ''Aiol : chanson de geste'', pages IV-VIII. 1877. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50136/f9.item Consulter en ligne]).</ref>.

Version du 8 août 2019 à 19:00

Aiol, aussi connu sous le nom Aiol et Mirabel, est une chanson de geste écrite en ancien français. Il date du fin du XIIe ou du début de la XIIIe siècle[1],[2]. Il a été traduit en moyen néerlandais, en italien et en espagnol. Il nous a été transmis par un seul manuscrit, le ms. 25516 français de la BnF.

Résumé

Aiol est le fils d'Élie de Saint-Gilles, qui a été injustement chassé de France par Makaire de Lausanne. Une fois assez grand, il prend les armes et le cheval de son père pour réconquérir les fiefs de son père.

Une fois arrivé en France, les habitants se moquent de lui à cause de ses vieilles armes et son cheval assez âgé. Il arrive à Orléans, où il est logé par Ysabel. Lusiane, et fille d'Ysabel, tombe amoureuse de lui, mais il la répousse. Là, il combat le comte de Bourg et le force à lui demander merci. À la suite, il est en faveur auprès du roi (Louis le Pieux).

Suite à un défi du roi Mibrien, Aiol est envoyé comme messager à Pampelune où il enlève Mirabel, fille de Mibrien, et lui dit qu'il a l'intention de la faire baptiser et de l'épouser. Elle dit qu'elle préférerait plutôt mourir que se convertir au christianisme, mais change d'avis après s'être rendu du comte de la prouesse d'Aiol.

Une fois rentré en France, Aiol se dispute avec Lusiane qui est jalouse de Mirabel. Aiol dévoile enfin son vrai nom et sa naissance. Il est le neveu du roi et aussi le cousin de Lusiane.

Makaire fuit mais s'attaque à Aiol et Mirabel à Langres. Il les mets en prison à Lausanne où Mirabel s'accouche de jumeaux.

Paulin Paris a écrit un compte rendu en 1852[3], alors que Normand et Raynaud en ont écrit un plus court dans leur ouvrage de 1877[4].

Éditions

Notes et références

  1. Aiol sur Dictionnaire Étymologique de l’Ancien Français. Heidelberger Akademie der Wissenschaften.
  2. Aiol sur Archives de littérature du moyen âge. Laurent Brun et al., dernière mise à jour le 13 juin 2019.
  3. Histoire littéraire de la France, tome XXII, pages 274-288. 1852. (Consulter en ligne).
  4. Normand et Raynaud, Aiol : chanson de geste, pages IV-VIII. 1877. (Consulter en ligne).