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« Élections législatives fédérales belges de 2019 » : différence entre les versions

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Les '''élections fédérales belges''' ont lieu le 26 mai 2019 afin d'élire les {{nombre|150|membres}} de la [[Chambre des représentants (Belgique)|Chambre des représentants]] [[Belgique|belge]]<ref>{{Lien web |auteur= |titre=Les élections fédérales belges sont prévues pour le 26 mai 2019 |jour=12 |mois=1 |année=2018 |url=http://www.lesoir.be/133613/article/2018-01-12/les-elections-federales-belges-sont-prevues-pour-le-26-mai-2019 |site=[[Le Soir]] |consulté le=28 juillet 2018}}.</ref>.
Les '''élections fédérales belges''' ont lieu le 26 mai 2019 afin d'élire les {{nombre|150|membres}} de la [[Chambre des représentants (Belgique)|Chambre des représentants]] [[Belgique|belge]]<ref>{{Lien web |auteur= |titre=Les élections fédérales belges sont prévues pour le 26 mai 2019 |jour=12 |mois=1 |année=2018 |url=http://www.lesoir.be/133613/article/2018-01-12/les-elections-federales-belges-sont-prevues-pour-le-26-mai-2019 |site=[[Le Soir]] |consulté le=28 juillet 2018}}.</ref>.


Le scrutin est marqué par la percée du parti d'extrême droite [[Vlaams Belang]] en Flandre, qui devient la deuxième force politique du pays et le troisième plus important parti à la [[Chambre des représentants (Belgique)|Chambre des Représentants]]. On assiste également à la montée du [[Parti du travail de Belgique|PTB/PVDA]], parti de gauche radicale, qui passe de 2 à 12 représentants à la Chambre et qui obtient ses premiers élus flamands et bruxellois au niveau fédéral. Les écologistes francophones ([[Ecolo]]) et néerlandophones ([[Groen]]) sont également en hausse, même si la progression reste beaucoup plus marquée chez Ecolo, qui double quasiment son score de 2014 et devient le premier parti à Bruxelles ; les résultats des écologistes restent cependant en dessous de ce que leurs [[Élections communales et provinciales belges de 2018|résultats aux provinciales et aux communales d'octobre 2018]] et les [[Youth for Climate|manifestations pour le climat ayant marqué le début de l'année 2019]] laissaient présager. La [[Nieuw-Vlaamse Alliantie|N-VA]] et les partis traditionnels sont également en baisse. Le [[Parti socialiste (Belgique)|PS]] fait le pire score de son histoire en Wallonie tout en restant le premier parti francophone. Le [[Centre démocrate humaniste|cdH]] est relégué à la cinquième place des partis francophones derrière Ecolo et le PTB ; dans la [[Province de Luxembourg|province du Luxembourg]], dont il est traditionnellement le premier parti, il n'est plus que deuxième derrière le [[Mouvement réformateur (Belgique)|MR]]. Suite à ses mauvais résultats électoraux, le [[Parti populaire (Belgique)|PP]] est dissous le 18 juin suivant<ref>{{Lien web|titre=La dissolution du Parti Populaire votée à l’unanimité|url=https://www.lesoir.be/231632/article/2019-06-19/la-dissolution-du-parti-populaire-votee-lunanimite|site=Le Soir|date=2019-06-19|consulté le=2019-06-19}}</ref>.
Le scrutin est marqué par la percée du parti d'extrême droite [[Vlaams Belang]] en Flandre, qui devient la deuxième force politique du pays et le troisième plus important parti à la [[Chambre des représentants (Belgique)|Chambre des représentants]]. On assiste également à la montée du [[Parti du travail de Belgique|PTB/PVDA]], parti de gauche radicale, qui passe de 2 à 12 représentants à la Chambre et qui obtient ses premiers élus flamands et bruxellois au niveau fédéral. Les écologistes francophones ([[Ecolo]]) et néerlandophones ([[Groen]]) sont également en hausse, même si la progression reste beaucoup plus marquée chez Ecolo, qui double quasiment son score de 2014 et devient le premier parti à Bruxelles ; les résultats des écologistes restent cependant en dessous de ce que leurs [[Élections communales et provinciales belges de 2018|résultats aux provinciales et aux communales d'octobre 2018]] et les [[Youth for Climate|manifestations pour le climat ayant marqué le début de l'année 2019]] laissaient présager. La [[Nieuw-Vlaamse Alliantie|N-VA]] et les partis traditionnels sont également en baisse. Le [[Parti socialiste (Belgique)|PS]] fait le pire score de son histoire en Wallonie tout en restant le premier parti francophone. Le [[Centre démocrate humaniste|cdH]] est relégué à la cinquième place des partis francophones derrière Ecolo et le PTB ; dans la [[Province de Luxembourg|province du Luxembourg]], dont il est traditionnellement le premier parti, il n'est plus que deuxième derrière le [[Mouvement réformateur (Belgique)|MR]]. Suite à ses mauvais résultats électoraux, le [[Parti populaire (Belgique)|PP]] est dissous le 18 juin suivant<ref>{{Lien web|titre=La dissolution du Parti Populaire votée à l’unanimité|url=https://www.lesoir.be/231632/article/2019-06-19/la-dissolution-du-parti-populaire-votee-lunanimite|site=Le Soir|date=2019-06-19|consulté le=2019-06-19}}</ref>.


Les commentateurs analysent les résultats comme une condamnation des partis traditionnels et l'expression d'une volonté de changement. La baisse de la N-VA est également décrite comme un échec de sa stratégie visant à capter l'électorat du Vlaams Belang. La bipolarisation entre une Flandre de plus en plus à droite et une Wallonie de plus en plus à gauche est décrite comme un signe de l'existence de deux vies démocratiques différentes dans le pays ; cela risque de rendre difficile la formation d'un gouvernement fédéral et d'amener à une nouvelle crise politique majeure dans un état dont le gouvernement est en affaires courantes depuis le 18 décembre 2018 (date de la démission du [[gouvernement Michel II]]) et dont la [[Crise politique belge de 2010-2011|dernière crise politique majeure, en 2010-2011]], avait duré {{nombre|541|jours}}<ref>{{Lien web|titre=Belgique, le pays ingouvernable|url=https://www.rtbf.be/info/article/detail_belgique-le-pays-ingouvernable-philippe-walkowiak?id=10231562|site=RTBF Info|date=2019-05-27|consulté le=2019-05-27}}</ref>.
Les commentateurs analysent les résultats comme une condamnation des partis traditionnels et l'expression d'une volonté de changement. La baisse de la N-VA est également décrite comme un échec de sa stratégie visant à capter l'électorat du Vlaams Belang. La bipolarisation entre une Flandre de plus en plus à droite et une Wallonie de plus en plus à gauche est décrite comme un signe de l'existence de deux vies démocratiques différentes dans le pays ; cela risque de rendre difficile la formation d'un gouvernement fédéral et d'amener à une nouvelle crise politique majeure dans un état dont le gouvernement est en affaires courantes depuis le 18 décembre 2018 (date de la démission du [[gouvernement Michel II]]) et dont la [[Crise politique belge de 2010-2011|dernière crise politique majeure, en 2010-2011]], avait duré {{nombre|541|jours}}<ref>{{Lien web|titre=Belgique, le pays ingouvernable|url=https://www.rtbf.be/info/article/detail_belgique-le-pays-ingouvernable-philippe-walkowiak?id=10231562|site=RTBF Info|date=2019-05-27|consulté le=2019-05-27}}</ref>.

Version du 28 août 2019 à 13:28

Élections législatives fédérales belges de 2019
150 sièges de la Chambre des représentants
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Corps électoral et résultats
Inscrits 8 167 709
Votants 7 218 633
90,01 % en augmentation 0,6
Blancs et nuls 438 095
N-VA – Bart De Wever
Voix 1 086 787
16,03 %
en diminution 4,2
Sièges obtenus 25 en diminution 6
VB – Tom Van Grieken
Voix 810 177
11,95 %
en augmentation 8,3
Sièges obtenus 18 en augmentation 15
PS – Elio Di Rupo
Voix 641 623
9,46 %
en diminution 2,2
Sièges obtenus 20 en diminution 3
CD&V – Wouter Beke
Voix 602 520
8,89 %
en diminution 2,7
Sièges obtenus 12 en diminution 6
PTB – Peter Mertens
Voix 584 621
8,62 %
en augmentation 4,9
Sièges obtenus 12 en augmentation 10
Open VLD – Gwendolyn Rutten
Voix 579 334
8,54 %
en diminution 1,2
Sièges obtenus 12 en diminution 2
MR – Charles Michel
Voix 579 334
7,56 %
en diminution 2,1
Sièges obtenus 14 en diminution 6
Gouvernement
Sortant Élu
Michel II
MR
CD&V
Open Vld
-

Les élections fédérales belges ont lieu le 26 mai 2019 afin d'élire les 150 membres de la Chambre des représentants belge[1].

Le scrutin est marqué par la percée du parti d'extrême droite Vlaams Belang en Flandre, qui devient la deuxième force politique du pays et le troisième plus important parti à la Chambre des représentants. On assiste également à la montée du PTB/PVDA, parti de gauche radicale, qui passe de 2 à 12 représentants à la Chambre et qui obtient ses premiers élus flamands et bruxellois au niveau fédéral. Les écologistes francophones (Ecolo) et néerlandophones (Groen) sont également en hausse, même si la progression reste beaucoup plus marquée chez Ecolo, qui double quasiment son score de 2014 et devient le premier parti à Bruxelles ; les résultats des écologistes restent cependant en dessous de ce que leurs résultats aux provinciales et aux communales d'octobre 2018 et les manifestations pour le climat ayant marqué le début de l'année 2019 laissaient présager. La N-VA et les partis traditionnels sont également en baisse. Le PS fait le pire score de son histoire en Wallonie tout en restant le premier parti francophone. Le cdH est relégué à la cinquième place des partis francophones derrière Ecolo et le PTB ; dans la province du Luxembourg, dont il est traditionnellement le premier parti, il n'est plus que deuxième derrière le MR. Suite à ses mauvais résultats électoraux, le PP est dissous le 18 juin suivant[2].

Les commentateurs analysent les résultats comme une condamnation des partis traditionnels et l'expression d'une volonté de changement. La baisse de la N-VA est également décrite comme un échec de sa stratégie visant à capter l'électorat du Vlaams Belang. La bipolarisation entre une Flandre de plus en plus à droite et une Wallonie de plus en plus à gauche est décrite comme un signe de l'existence de deux vies démocratiques différentes dans le pays ; cela risque de rendre difficile la formation d'un gouvernement fédéral et d'amener à une nouvelle crise politique majeure dans un état dont le gouvernement est en affaires courantes depuis le 18 décembre 2018 (date de la démission du gouvernement Michel II) et dont la dernière crise politique majeure, en 2010-2011, avait duré 541 jours[3].

Système électoral

La Belgique est dotée d'un parlement bicaméral, le Parlement fédéral, composé d'une chambre haute, le Sénat, et d'une chambre basse, la Chambre des représentants.

Cette dernière est composée de 150 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal de liste avec vote préférentiel et seuil électoral de 5 % dans 11 circonscriptions électorales de 4 à 24 sièges chacune correspondant aux 10 provinces du pays plus la capitale Bruxelles. Sur les onze circonscriptions, cinq recouvrent la partie néerlandophone du pays pour un total de 87 sièges, les 63 sièges restants étant répartis dans les six autres[4].

Les électeurs ont également la possibilité d'exprimer un vote préférentiel pour un candidat sur la liste pour laquelle ils votent, les sièges obtenus par chaque liste étant par la suite d'abord attribués aux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages en leur nom[4].

Après décompte des voix, les sièges sont répartis à la proportionnelle aux candidats de tous les partis ayant franchi le seuil de 5 %, dans l'ordre de leur position sur les listes, selon la méthode d'Hondt[4].

Forces en présence

Principales formations

Parti Positionnement Dirigeant Résultats en 2014
Nouvelle alliance flamande (NVA)
Nieuw-Vlaamse Alliantie
Centre droit à droite
Nationalisme flamand, séparatisme, conservatisme, Libéral-conservatisme
Bart De Wever 20,36 % des voix
33 sièges
Parti socialiste (PS) Centre gauche à gauche
Social-démocratie, progressisme
Elio Di Rupo 11,67 % des voix
23 sièges
Mouvement réformateur (MR) Centre droit à droite
Libéralisme, Social-libéralisme
Charles Michel 9,64 % des voix
20 sièges
Chrétiens-démocrates et flamands (CD&V)
Christen-Democratisch en Vlaams
Centre droit
Démocratie chrétienne
Wouter Beke 10,85 % des voix
18 sièges
Libéraux et démocrates flamands (OpenVLD)
Open Vlaamse Liberalen en Democraten
Centre droit
Libéralisme, social-libéralisme, europhilie
Gwendolyn Rutten 9,78 % des voix
14 sièges
Parti socialiste Autrement (sp.a)
Socialistische Partij Anders
Centre gauche
Social-démocratie, socialisme démocratique
John Crombez 8,83 % des voix
13 sièges
Groen Centre gauche à gauche
Écologie politique europhilie
Meyrem Almaci 5,3 % des voix
6 sièges

Têtes de liste

Les listes pour la Chambre sont dressées par province, ainsi que pour la région de Bruxelles-Capitale. Il n'y a plus d'élection directe pour le sénat. Les numéros de liste sont attribués le 22 mars 2019[5]. En plus des listes présentes au parlement fédéral, trois partis présents aux précédentes élections régionales et communautaires obtiennent un numéro national. En communauté germanophone, Vivant obtient le numéro 1 et ProDG obtient le numéro 4. En Flandre l'Union des francophones obtient le numéro 14. Par ailleurs, les listes Destexhe obtiennent également un numéro national grâce à leur reconnaissance en tant que groupe au parlement de la communauté française.

Sondages

Moyenne pondérée des sondages en Wallonie
Moyenne pondérée des sondages en Wallonie
Moyenne pondérée des sondages en Flandre
Moyenne pondérée des sondages en Flandre

Résultats

Fédéraux

Résultats des élections législatives fédérales belges de 2019[18]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) 1 086 787 16,03 4,23 25 8
Vlaams Belang (VB) 810 177 11,95 8,28 18 15
Parti socialiste (PS) 641 623 9,46 2,21 20 3
Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) 602 520 8,89 2,72 12 6
Parti du travail de Belgique (PTB/PvdA) 584 621 8,62 4,90 12 10
Open Vlaamse Liberalen en Democraten (Open Vld) 579 334 8,54 1,24 12 2
Mouvement réformateur (MR) 512 825 7,56 2,08 14 6
Socialistische Partij Anders (sp.a) 455 034 6,71 2,12 9 4
Ecolo 416 452 6,14 2,84 13 7
Groen 413 836 6,10 0,78 8 2
Centre démocrate humaniste (cdH) 250 861 3,70 1,28 5 4
DéFI (ex-FDF) 150 394 2,22 0,42 2
Parti populaire (PP) 75 096 1,11 0,41 0 1
DierAnimal 47 733 0,70 Nv. 0
Listes Destexhe 42 712 0,63 Nv. 0
Collectif citoyen 21 092 0,31 Nv. 0
La Droite 15 075 0,22 0,16 0
Nation 10 583 0,16 0,00 0
Les Belges d'abord 10 463 0,15 Nv. 0
Agir 7 598 0,11 Nv. 0
Piratenpartij 7 521 0,11 0,23 0
B.U.B 6 611 0,10 0,08 0
D-SA 5 949 0,09 Nv. 0
Lutte ouvrière 5 735 0,08 0,03 0
PRO 5 682 0,08 Nv. 0
Wallonie insoumise 5 354 0,08 Nv. 0
PV&S 3 217 0,05 Nv. 0
De coöperatie 1 732 0,03 Nv. 0
Volt 1 669 0,02 Nv. 0
PCB 1 626 0,02 Nv. 0
Turquoise 626 0,01 Nv. 0
Suffrages exprimés 6 780 538 93,93
Votes blancs et invalides 438 095 6,07
Total 7 218 633 100 - 150
Abstentions 949 076 9,99
Inscrits / participation 8 167 709 90,01

Résumé

Parti B-C VAN VLI VOV VBR VWV WBR WHT WLG WLX WNA Total
% S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S.
N-VA 3,19 0 31,23 8 22,58 3 21,83 5 28,08 5 21,42 4 16,03 25
VB 1,03 0 18,80 5 19,74 3 20,04 4 13,46 2 20,39 4 0,85 0 1,13 0 0,66 0 0,89 0 0,70 0 11,95 18
PS 19,98 3 15,26 1 34,24 8 24,91 5 18,67 1 22,11 2 9,46 20
CD&V 1,31 0 11,07 3 18,68 2 12,72 2 13,73 2 17,67 3 8,89 12
PTB/PvdA 12,28 2 7,65 2 5,59 0 5,53 1 4,78 0 3,62 0 7,39 0 15,64 3 16,45 3 9,03 0 11,92 1 8,62 12
Open Vld 2,30 0 9,64 2 12,00 1 17,85 4 15,39 3 13,04 2 8,54 12
MR 17,47 3 34,97 3 15,95 3 19,66 3 23,56 1 19,77 1 7,56 14
sp.a 8,05 2 13,82 2 10,16 2 9,47 1 14,70 2 6,71 9
Ecolo 21,57 4 19,77 1 12,30 3 15,48 3 16,00 1 15,19 1 6,14 13
Groen 11,00 2 6,88 1 10,32 2 11,83 2 7,92 1 6,10 8
cdH 5,82 1 7,61 0 8,03 1 8,43 1 23,45 1 17,05 1 3,70 5
DéFI 10,28 2 2,04 0 6,11 0 3,76 0 3,60 0 2,98 0 4,86 0 2,22 2
PP 1,69 0 2,46 0 3,38 0 3,55 0 2,89 0 2,92 0 1,11  0
Autres - - - - - - - - - - - -
Total 100 15 100 24 100 12 100 20 100 15 100 16 100 5 100 18 100 15 100 4 100 6 100 150

Détaillé

Parti Voix % +/- Sièges +/-
Ecolo 108 144 21,57 11,11 4 2
Parti socialiste (PS) - Socialistische Partij Anders (sp.a) 100 195 19,98 6,81 3 2
Mouvement réformateur (MR) 87 594 17,47 5,60 3 1
Parti du travail de Belgique (PTB/PvdA) 61 589 12,28 8,45 2 2
DéFI (ex-FDF) 51 544 10,28 0,81 2
Centre démocrate humaniste (cdH) 29 161 5,82 3,50 1 1
Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) 15 983 3,19 0,54 0
Listes Destexhe (LD) 12 879 2,57 Nv. 0
Open Vlaamse Liberalen en Democraten (Open Vld) 11 511 2,30 0,37 0
Parti populaire (PP) 8 455 1,69 0,05 0
Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) 6 580 1,31 0,33 0
Vlaams Belang (VB) 7 824 1,03 0,53 0
Suffrages exprimés 501 459 93,19
Votes blancs et invalides 36 650 6,81
Total 538 109 100 - 15
Abstentions 85 053 13,65
Inscrits / participation 623 162 86,35
Parti Voix % +/- Sièges +/-
N-VA 1 070 804 25,46 7,7 25 8
VB 784 276 18,65 12,7 18 15
CD&V 595 940 14,17 4,8 12 6
Open Vld 567 823 13,50 2,3 12 2
sp.a 455 034 10,82 3,5 9 4
Groen 413 836 9,83 1,0 8 2
PTB/PvdA 236 897 5,63 2,7 3 3
Autres 81 695 1,94 - 0 -
Suffrages exprimés 4 206 305 95,31
Votes blancs et invalides 207 015 4,69
Total 4 413 320 100 - 87
Abstentions 505 551 10,28
Inscrits / participation 4 918 871 89,72


Parti Voix % +/- Sièges +/-
PS 541 428 26,12 8,5 17 1
MR 425 231 20,52 7,4 11 5
Ecolo 308 308 14,87 6,0 9 5
PTB/PvdA 286 135 13,80 7,9 7 5
cdH 221 700 10,70 4,4 4 3
DéFI 84 807 4,09 1,5 0
PP 66 641 3,22 1,7 0 1
VB 18 077 0,87 Nv. 0
Autres 120 447 5,81 - 0 -
Suffrages exprimés 2 072 774 91,42
Votes blancs et invalides 194 430 8,58
Total 2 267 204 100 - 48
Abstentions 358 472 13,65
Inscrits / participation 2 625 676 86,35

Formation gouvernementale

Situation post-électorale

La suédoise (MR - N-VA - CD&V - Open Vld), coalition mise en place par le gouvernement Michel I lors de la législature précédente, ne peut pas être reconduite car elle est désormais minoritaire (63/150), y compris dans le cas où l'homologue francophone du CD&V, le cdH, serait invité à participer à la coalition (68/150).

Durant la campagne électorale, un certain nombre de partis ont annoncé qu'ils refusaient de négocier avec d'autres. La N-VA refuse de discuter avec le PS, Ecolo et le PTB et inversement ; le cdH et le MR refusent de rentrer dans une coalition avec le PTB et inversement[20].

Elio Di Rupo, président du PS, propose dès le lendemain des élections de mettre en place un gouvernement sans participation de la N-VA et dans lequel les Flamands seraient minoritaires, à la manière dont les Francophones étaient minoritaires lors de la législature précédente[21]. Une coalition arc-en-ciel (PS - MR - Ecolo - Open Vld - Groen - sp.a) est en effet mathématiquement envisageable, mais ne bénéficierait que d'une courte majorité (76/150) ; de plus, les partis flamands ont réagi à la déclaration de Di Rupo en affirmant qu'ils ne voulaient pas que les Flamands soient minoritaires[22].

La première série de consultations royales a lieu du 27 au 29 mai 2019. Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang est reçu par le roi Philippe le 29 mai ; il s'agit de la première consultation royale auprès d'un parti d'extrême-droite depuis 1936, lorsque Léopold III avait reçu Léon Degrelle, président du parti d'extrême-droite Rex[23].

Mission d'information de Didier Reynders et Johan Vande Lanotte

Le 30 mai 2019, le Roi nomme informateurs Didier Reynders (MR) et Johan Vande Lanotte (sp.a)[24]. Le choix de ce duo est analysé comme ayant plusieurs avantages : l'un est francophone et l'autre est néerlandophone, assurant une parité communautaire ; l'un est libéral, l'autre socialiste, faisant d'eux des représentants des deux plus grandes familles politiques élues à la Chambre (libéraux : 26/150 ; socialistes : 29/150) bien qu'elles aient perdu les élections[25].

Le 5 juin 2019, le cdH annonce que, suite à ses mauvais résultats électoraux, il rentrera dans l'opposition ; selon Maxime Prévot (président du cdH), l'électeur envoie « un signal clair, un signal de sanction » au parti démocrate-chrétien[26].

Didier Reynders et Johan Vande Lanotte remettent leur rapport au Roi le 6 juin 2019 ; ce dernier prolonge la mission des informateurs jusqu'au 17 juin, date à laquelle ils devront rendre un nouveau rapport. Les informateurs annoncent avoir rencontré les présidents de tous les partis à l'exception de ceux du PTB et du Vlaams Belang car, selon eux, aucune coalition majoritaire n'est possible avec ces deux partis ; Raoul Hedebouw (PTB) critique cependant cette décision en affirmant qu'elle est « un signe du consensus mou entre les partis traditionnels » et que ceux-ci « n'ont rien intégré des résultats du 26 mai »[27]. Les informateurs prennent également acte de la décision du cdH de rester dans l'opposition. Ils rencontrent également des représentants des travailleurs, du patronat et de certains services publics ainsi que le climatologue du GIEC Jean-Pascal Van Ypersele. Ils insistent également sur la nécessité de former rapidement un gouvernement, car contrairement à 2010 et 2014, le gouvernement en affaires courantes (Michel II) n'est pas majoritaire à la Chambre des représentants, risquant de paralyser le pays (notamment face aux conséquences du Brexit). Les thèmes sur lesquels les informateurs se sont concentrés lors de leur mission étaient ceux du climat, des enjeux socio-économiques et de la lutte contre la pauvreté[28]

Le 13 juin 2019, Paul Magnette (PS), propose la constitution d'un gouvernement fédéral minoritaire de transition dont le mandat serait d'une année afin de ne pas laisser la Belgique sans gouvernement durant la formation du nouvel exécutif. Magnette propose un gouvernement composé du PS et d'Ecolo du côté francophone ainsi que de l'Open Vld, du CD&V, de Groen et du sp.a du côté néerlandophone. Le dernier gouvernement transitoire de ce type était le gouvernement Verhofstadt III lors de la crise politique de 2007-2008[29]. L'idée est cependant aussitôt rejetée par les partis flamands concernés ; le CD&V et Groen reproche de plus à Magnette d'avoir annoncé cette idée alors que les négociations gouvernementales n'ont pas encore commencé et que la mission des informateurs n'est pas achevée[30].

Didier Reynders et Johan Vande Lanotte remettent un deuxième rapport au Roi le 17 juin 2019 ; ce dernier prolonge la mission des informateurs jusqu'au 1er juillet, date à laquelle ils remettront un troisième rapport après une nouvelle série de consultations[31]. Les informateurs insistent dans leur deuxième rapport sur l'urgence de trouver une solution avant octobre (date à laquelle un budget devra être remis à l'Union européenne) et sur l'endettement de la Belgique[32]. Bien qu'aucun projet de coalition ne se soit encore dégagée, les informateurs restent cependant confiants et pensent qu'une solution peut apparaître dans les jours à venir[33].

Les nouveaux députés de la Chambre des représentants prêtent serment le 20 juin 2019, marquant officiellement le début de la 55e législature[34]. Le gouvernement Michel II, en affaires courantes, ne représente désormais plus que 38 sièges sur 150.

Les informateurs tentent d'organiser une rencontre entre le PS et la N-VA, mais Theo Francken (N-VA) déclare le 25 juin 2019 que cela est rendu impossible par le PS qui refuse toujours de rencontrer les nationalistes flamands[35].

Didier Reynders et Johan Vande Lanotte remettent un troisième rapport au Roi le 1er juillet 2019. Ce dernier prolonge la mission des informateurs jusqu'au 29 juillet ; les informateurs devront remettre un premier rapport le 12 juillet et un second le 29 juillet[36]. Reynders et Vande Lanotte travailleront cette fois-ci avec les partis susceptibles de former un gouvernement fédéral afin de rédiger une note qui servirait de base à des discussions sur une préformation gouvernementale. Les sujets discutés seront le budget, la concertation sociale, le marché du travail, le pouvoir d'achat, le climat, la lutte contre la pauvreté, la justice, la police, les pensions et l'immigration. Une nouvelle réforme de l'État n'est cependant à l'ordre du jour. Durant cette nouvelle phase, les informateurs doivent rédiger une note qui permettrait d'entrer dans une phase de « préformation »[37].

Le 2 juillet 2019, Charles Michel est élu président du Conseil européen. Bien qu'il ne doit prendre ses fonctions que le 1er décembre 2019, la possibilité qu'un nouveau gouvernement ne soit pas mis en place avant cette date entraîne des interrogations quant à l'idée de celui qui peut le cas échant le remplacer à la tête du gouvernement en affaires courantes en place ; le nom de Didier Reynders est pressenti. Michel étant également président du MR, quelqu'un devra également le remplacer à la tête du parti libéral francophone ; cela entraîne également des questionnements quant au changement que cela peut entraîner au sein d'un MR divisé et électoralement en perte de vitesse[38]. Enfin, le départ de Charles Michel, contre lequel se sont cristallisées de nombreuses rancœurs de la part des autres partis francophones, pourrait rendre plus aisée la discussion entre les partis francophones et le MR[39].

Le 18 juillet 2019, le nouveau gouvernement bruxellois, Vervoort III, prête serment ; il s'agit du deuxième gouvernement régional à s'être formé suite aux élections régionales du 26 mai 2019 (après le gouvernement de la Communauté germanophone, Paasch II, formé le 18 juin)[40]. La majorité bruxelloise est composée d'une coalition PS-Ecolo-DéFI du côté francophone et Groen-Open Vld-sp.a du côté néerlandophone. Si la formation du gouvernement bruxellois peut permettre de clarifier la situation politique à l'échelle nationale, elle a également suscité de nouvelles tensions : l'Open Vld a en effet, sans succès, essayé d'inclure le MR dans la majorité, ce qui est refusé par le PS et Ecolo alors que les socialistes et les écologistes étaient en négociation avec les libéraux au niveau wallon[41], entraînant une certaine rancœur du côté du MR[42].

Le 20 juillet 2019, Patrick Dewael (Open Vld) déclare que les libéraux flamands ne se voient pas aller dans un gouvernement fédéral avec Ecolo ou Groen, considérant qu'une coalition avec les écologistes empêcherait l'Open Vld d'appliquer son programme[43]. Vincent Van Quickenborne, envisageant de prendre la présidence de l'Open Vld et considérant que son parti a trop viré à gauche sous la présidence de Gwendolyn Rutten, déclare également ne pas être favorable à une coalition avec les écologistes[44].

Le 21 juillet 2019, Elio Di Rupo déclare être prêt à rencontrer la N-VA si les informateurs royaux le lui demandent ; le président du PS justifie sa position en affirmant avoir été interpellé par le discours prononcé la veille par le Roi à l'occasion de la fête nationale, discours dans lequel Philippe appelait au dialogue entre les formations politiques. C'est la première fois depuis les élections que les socialistes francophones ne refusent pas catégoriquement de discuter avec les nationalistes flamands[45].

Le 22 juillet 2019 est publiée dans Le Soir une tribune anonyme de parlementaires et de ministres MR réclamant la démission de Charles Michel de la présidence du parti libéral francophone ainsi que des élections rapides pour choisir son successeur ; ces anonymes justifient leur demande en expliquant ne pas vouloir une nouvelle guerre des clans au sein du MR lorsque Charles Michel quittera son poste de président du parti le 1er décembre pour prendre ses fonctions de Président du Conseil européen[46]. Cette tribune est aussitôt dénoncée par un communiqué officiel du MR, cosigné par 45 personnalités libérales, réaffirmant l'unité du parti[47].

Le 25 juillet 2019, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte organisent une rencontre entre le PS et la N-VA, mais les socialistes annulent finalement la réunion[48].

Le 28 juillet 2019, Reynders et Vande Lanotte organisent une rencontre entre les différents partis susceptibles de faire partie d'une majorité. Sont présents le PS, le sp.a, Groen, le MR, l'Open Vld, le CD&V et la N-VA. À la fin de la rencontre, les participants ne font aucun commentaire sur les sujets discutés ni sur la manière dont les discussions se sont déroulées[49]. Ecolo, bien qu'invité, n'était pas présent lors de la discussion à cause de la présence de la N-VA avec laquelle les écologistes francophones refusent de discuter. La présence de Groen laissant imaginer une potentielle divergence entre écologistes francophones et néerlandophones, Ecolo rétorque en disant que les écologistes refuseront d'entrer dans un gouvernement avec la N-VA et qu'Ecolo et Groen rentreront ensemble dans une majorité ou resteront dans l'opposition[50]. Le lendemain, Paul Magnette déclare que s'il existe des divergences énormes entre le PS et la N-VA, il ne faut pas non plus minimiser les divergences entre les socialistes et les libéraux qui ont, selon lui, des positions radicalement opposées ; il ajoute également qu'entre les sept partis présents, il n'y avait que peu de points communs[51] et qu'il est toujours impensable pour le PS de gouverner avec la N-VA[52].

Le 29 juillet 2019, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte rendent leur rapport au Roi ; ce dernier prolonge la mission des informateurs jusqu'au 9 septembre et ceux-ci devront remettre un premier rapport le 17 août et un second le 9 septembre. Reynders et Vande Lanotte déclarent avoir soumis une note de dix thèmes aux sept partis présents la veille afin de voir quels pouvaient être les points de convergence. Face à l'absence d'Ecolo, les informateurs déclarent qu'ils n'excluent pas le parti des négociations mais qu'ils privilégieront dans les jours à venir les discussions avec les sept partis présents[53]. Ecolo réagit à cette exclusion temporaire en déclarant qu'il la perçoit surtout comme relevant d'une question d'organisation et les écologistes francophones ne se sentent par conséquent ni exclus ni vexés[54]. Les informateurs déclarent également que leur objectif principal sera de réussir à mettre d'accord le PS et la N-VA afin qu'ils puissent former ensemble un gouvernement[55].

Le 7 août 2019, l'Open Vld déclare que si les libéraux flamands viennent à être exclus de la majorité en Région flamande, ils refuseraient de monter dans un gouvernement fédéral[56].

Le 12 août 2019, Jan Jambon est annoncé comme formateur du futur gouvernement flamand, qui devrait être une reconduction de la coalition sortante (N-VA-CD&V-Open Vld). Elio Di Rupo, face à la possibilité que ces partis montent également au fédéral et ne tentent de reconduire la suédoise, déclare que le PS refusera de servir d'appoint à la reconduction des politiques menées lors de la précédente législature[57].

Références

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Voir aussi

Articles connexes

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