« Institut coréen de recherche aérospatiale » : différence entre les versions
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Le budget de l'agence spatiale KARI de l'ordre de 610 millions € en 2016 est pratiquement entièrement absorbé par deux programmes : la sonde spatiale lunaire [[KPLO]] (plus de 600 millions €) et le lanceur [[KSLV-2]] (environ 1,7 milliards €). Ces projets laissent peu de fonds disponibles et peu de ressources humaines pour développer d'autres types de missions spatiales<ref>{{lien web|langue=en|url=https://thediplomat.com/2017/11/south-koreas-race-to-space-is-lagging-behind/|titre=South Korea’s Race to Space Is Lagging Behind|consulté le=|date=20 novembre 2017|site=|page=|format=|id=|éditeur=[[The Diplomat]]|auteur1=Harry Kim}}</ref> |
Le budget de l'agence spatiale KARI de l'ordre de 610 millions € en 2016 est pratiquement entièrement absorbé par deux programmes : la sonde spatiale lunaire [[KPLO]] (plus de 600 millions €) et le lanceur [[KSLV-2]] (environ 1,7 milliards €). Ces projets laissent peu de fonds disponibles et peu de ressources humaines pour développer d'autres types de missions spatiales<ref>{{lien web|langue=en|url=https://thediplomat.com/2017/11/south-koreas-race-to-space-is-lagging-behind/|titre=South Korea’s Race to Space Is Lagging Behind|consulté le=|date=20 novembre 2017|site=|page=|format=|id=|éditeur=[[The Diplomat]]|auteur1=Harry Kim}}</ref>. |
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== Notes et références == |
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Version du 15 septembre 2019 à 21:58
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| Nom officiel | 한국항공우주연구원 |
|---|---|
| Nom en français | Institut coréen de recherche aérospatiale |
| Siège social | Daejeon |
| Création | |
| Effectif | 900 |
| Budget annuel | 600 milliards Wons (2015) 454 millions € |
| Directeur général | Hongyul Paik (백홍열) |
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L'Institut coréen de recherche aérospatiale ou KARI (acronyme de Korea Aerospace Research Institute) est l'agence spatiale sud-coréenne. L'agence a en 2015 un budget d'environ 600 milliards de Wons (454 millions €) et emploie environ 900 personnes à cette date. Le plan de développement à moyen et long terme défini en 2013 prévoit notamment le développement de la famille de satellites d'observation de la Terre KOMPSAT, la mise au point du lanceur KSLV-2 avec un premier vol planifié en 2020, la création de deux familles de micro-satellites de 100 et 500 kg (CAS500 et CAS100) ainsi que la réalisation de sondes spatiales lunaires à l'horizon 2020.
Historique
Réalisation de fuses-sondes
Cette agence a d'abord développé des fusées-sonde : un modèle simple mono-étage entre 1990 et 1993, la KSR-I (Korea Sounding Rocket-I), d'une masse d'une tonne au décollage et de 4,7 mètres de haut. Lancé à deux exemplaires en 1993 à un apogée de 75 km, il donna les bases pour une fusée à deux étages de 11,1 mètres de haut, la KSR-II, d'une masse de 2 tonnes et de 11,04 m de haut qui atteint 127,7 km d'altitude le . Un deuxième tir a été effectué avec succès avec ce modèle en 1998. Elle développe ensuite une fusée-sonde à carburant liquide, la KSR-III à oxygène liquide/kérosène d'une masse de 6 tonnes et de 14 m de haut qui fut tirée le 28 novembre 2002[1].
Développement des lanceurs KSLV
KARI développe depuis 2002 le lanceur KSLV et a construit le centre de lancement de Naro pour ce programme. Le premier tir a eu lieu le et s'est soldé par un échec, le satellite ne s´étant pas détaché du second étage. Un lanceur entièrement développé en Corée du sud KSLV-2 est en cours de développement. Cette fusée à trois étages pourra placer environ 1,5 tonnes sur une orbite héliosynchrone.
Programme spatial habité
Le premier cosmonaute sud-coréen est Yi So-yeon, une chercheuse en bio-ingénierie de l'institut de 29 ans, qui a embarqué sur Soyouz TMA-12 le 8 avril 2008 pour un séjour sur la Station spatiale internationale qui s'est achevé le 19 avril 2008 en remplacement de Ko San, le candidat principal qui a été démis de sa fonction pour avoir enfreint à plusieurs reprises les règles de sécurité pendant la phase d'entraînement.
Missions scientifiques
Un programme visant à lancer un module orbital vers la Lune d'ici à 2020 a été annoncé en 2007[2].
Budget
| Année | Budget | Année | Budget |
|---|---|---|---|
| 1990 | 9,1 | 1994 | 32,1 |
| 1998 | 78,3 | 2002 | 121,4 |
| 2005 | 220,3 | 2006 | 318 |
| 2008 | 363 | 2009 | 325 |
| 2010 | 365 | 2011 | 274,8 |
| 2012 | 295,7 | 2013 | 392,4 |
| 2014 | 450,4 | 2015 | 600 |
| 2016 | 688 | 2017 | |
| 10 milliard wons = 8 millions € | |||
Le budget de l'agence spatiale KARI de l'ordre de 610 millions € en 2016 est pratiquement entièrement absorbé par deux programmes : la sonde spatiale lunaire KPLO (plus de 600 millions €) et le lanceur KSLV-2 (environ 1,7 milliards €). Ces projets laissent peu de fonds disponibles et peu de ressources humaines pour développer d'autres types de missions spatiales[4].
Notes et références
- (en) Mark Wade, « KSR », sur Astronautix, (consulté le )
- Agence France-Presse, « La Corée du Sud annule le lancement de sa première fusée », (consulté le )
- Joining the Asia Space Race: South Korea’s Space Program, p. 2
- (en) Harry Kim, « South Korea’s Race to Space Is Lagging Behind », The Diplomat,
Bibliographie
- (en) Brian Harvey, Henk H F Smid et Theo Pirard, Emerging space powers : The new space programs of Asia, the Middle East ans South America, Springer Praxis, (ISBN 978-1-4419-0873-5)
- (en) Daniel A. Pinkston, « Joining the Asia Space Race: South Korea’s Space Program », Korea Economic Institue of America : Academic paper series, , p. 1-16 (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
- Programme spatial de la Corée du Sud
- Naro-1 Le premier lanceur sud coréen développé à partir d'une technologie russe.
- KSLV-2 Lanceur complètement indigène dont le premier vol est prévu en 2020
- Base de lancement de Naro
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