« Jean-Marc Vernes » : différence entre les versions
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Fils de Robert Vernes, président de [[Roux-Combaluzier]], et d'Edith Pacquement, il obtient le bac comme seul diplôme, la guerre interrompant ses études, et se lie d'amitié avec [[Renaud de La Genière]] dans la résistance. En 1945, après la fin de la guerre, il intègre la [[Banque Vernes|banque familiale]] dirigée par son oncle Pierre Vernes et acquiert au fur et à mesure les parts de ses cousins. Il transforme la banque en société anonyme en 1969 et en prend ainsi les fonctions de président-directeur général, qui devait revenir à l'orgine à son cousin. |
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Se rapprochant de [[Ferdinand Béghin]], dont il devient l'ami et conseiller, la banque Vernes assure l'introduction en Bourse du groupe Béghin en 1965. Jean-Marc Vernes en devient administrateur-directeur général adjoint, se charge de la fusion avec le groupe Say, et devient président-directeur général de [[Béghin-Say]]. Il en quitte la direction en 1992<ref>[https://www.lesechos.fr/1992/05/jean-marc-vernes-va-quitter-beghin-say-927037 "Jean-Marc Vernes va quitter Béghin-Say"] (''[[Les Échos]]'', 29 mai 92</ref>. |
Se rapprochant de [[Ferdinand Béghin]], dont il devient l'ami et conseiller, la [[banque Vernes]] assure l'introduction en Bourse du groupe Béghin en 1965. Jean-Marc Vernes en devient administrateur-directeur général adjoint, se charge de la fusion avec le groupe Say, et devient président-directeur général de [[Béghin-Say]]. Il en quitte la direction en 1992<ref>[https://www.lesechos.fr/1992/05/jean-marc-vernes-va-quitter-beghin-say-927037 "Jean-Marc Vernes va quitter Béghin-Say"] (''[[Les Échos]]'', 29 mai 92</ref>. |
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Rencontrant [[Marcel Dassault]], il fusionne sa banque avec la [[Banque commerciale de Paris]] en 1972, prenant ainsi le nom de Banque Vernes et commerciale de Paris. |
Rencontrant [[Marcel Dassault]], il fusionne sa banque avec la [[Banque commerciale de Paris]] en 1972, prenant ainsi le nom de Banque Vernes et commerciale de Paris. |
Version du 19 septembre 2019 à 19:44
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Jean-Marc Vernes (, Paris - , Paris[1]) est un financier français.
Biographie
Fils de Robert Vernes, président de Roux-Combaluzier, et d'Edith Pacquement, il obtient le bac comme seul diplôme, la guerre interrompant ses études, et se lie d'amitié avec Renaud de La Genière dans la résistance. En 1945, après la fin de la guerre, il intègre la banque familiale dirigée par son oncle Pierre Vernes et acquiert au fur et à mesure les parts de ses cousins. Il transforme la banque en société anonyme en 1969 et en prend ainsi les fonctions de président-directeur général, qui devait revenir à l'orgine à son cousin.
Se rapprochant de Ferdinand Béghin, dont il devient l'ami et conseiller, la banque Vernes assure l'introduction en Bourse du groupe Béghin en 1965. Jean-Marc Vernes en devient administrateur-directeur général adjoint, se charge de la fusion avec le groupe Say, et devient président-directeur général de Béghin-Say. Il en quitte la direction en 1992[2].
Rencontrant Marcel Dassault, il fusionne sa banque avec la Banque commerciale de Paris en 1972, prenant ainsi le nom de Banque Vernes et commerciale de Paris.
En 1981, il s'oppose publiquement au programme du Parti socialiste et voit la banque familiale dans celles nationalisées l'année suivante. S'appuyant sur les indemnités touchés, il constitue la Société centrale d'Investissement, avec la famille Dassault, Air Liquide et Edmond de Rothschild, et acquiert la Banque industrielle et commerciale du Marais.
Il succède en juin 1989 à Jack Francès à la direction du groupe d'assurances Victoire.
Notes et références
- "Jean-Marc Vernes" (Le Monde, 6 avril 1996)
- "Jean-Marc Vernes va quitter Béghin-Say" (Les Échos, 29 mai 92
Sources
- Alain Chatriot, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson, Hervé Joly, Dictionnaire historique des patrons francais, Flammarion
Liens externes
- "Jean-Marc Vernes: les charmes discrets de la banque-industrie" (Les Échos, 24 mai 1991)
- "La disparition de Jean-Marc Vernes est celle d'un symbole du capitalisme à la française" (Les Échos, 5 avril 1996)
- "Un banquier collectionneur de dettes. Jean-Marc Vernes laisse un héritage empoisonné. Sa famille a choisi de vendre le Van Gogh" (Libération, 10 décembre 1996)
- "Jean-Marc Vernes solde son destin : Le financier RPR est mort mercredi soir. Après mille bons et mauvais coups" (Libération, 5 avril 1996)
- "Jean-Marc Vernes vend les meubles et sauve son patrimoine" (L'Express, 2 octobre 1995)