« Bataille du Boulou (1794) » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 51 : | Ligne 51 : | ||
* Dictionnaire historique des batailles, sièges et combats de terre et de mer qui ont eu lieu pendant la Révolution Française, Tome 2 {{plume}} |
* Dictionnaire historique des batailles, sièges et combats de terre et de mer qui ont eu lieu pendant la Révolution Française, Tome 2 {{plume}} |
||
* [http://www.manioc.org/gsdl/collect/patrimon/tmp/PAP11096.html Arthur Chuquet : Dugommier (1738-1794); Le Boulou, page 255] |
* [http://www.manioc.org/gsdl/collect/patrimon/tmp/PAP11096.html Arthur Chuquet : Dugommier (1738-1794); Le Boulou, page 255] |
||
== Lien externe == |
|||
* [http://gilbertjullien.kazeo.com/le-circuit-de-la-bataille-du-boulou-depuis-le-boulou-a120393036 Le Circuit de la Bataille du Boulou depuis le Boulou] |
|||
== Notes, sources et références == |
== Notes, sources et références == |
Version du 6 mai 2020 à 10:38
Date | - |
---|---|
Lieu |
Le Boulou (Pyrénées-Orientales) |
Issue | Victoire française |
République française | Royaume d'Espagne Royaume de Portugal |
Jacques Dugommier Charles Augereau |
Louis Firmin de Carvajal |
16 000 hommes | 15 000 hommes |
20 morts 300 blessés |
2 700 morts ou blessés 800 prisonniers |
Batailles
- Porrentruy (04-1792)
- Marquain (04-1792)
- 1er Quiévrain (04-1792)
- Longwy (08-1792)
- Verdun (08-1792)
- Thionville (08-1792)
- La Croix-aux-Bois (09-1792)
- Valmy (09-1792)
- Nice (09-1792)
- Lille (09-1792)
- Villefranche-sur-Mer (09-1792)
- 1er Mayence (10-1792)
- Jemappes (11-1792)
- 1re Malines (11-1792)
- 1re Furnes (11-1792)
- Limbourg (11-1792)
- Anderlecht (11-1792)
- Namur (11-1792)
- Francfort (12-1792)
- 1er Maastricht (02-1793)
- 1re Aldenhoven (03-1793)
- Neerwinden (03-1793)
- 2e Mayence (04-1793)
- 1er Condé (04-1793)
- 2e Quiévrain (05-1793)
- St-Amand (05-1793)
- Famars (05-1793)
- San Pietro (05-1793)
- 1er Valenciennes (05-1793)
- 2e Furnes (05-1793)
- 1re Arlon (06-1793)
- Landau (08-1793)
- 1er Quesnoy (08-1793)
- Hondschoote (09-1793)
- Pirmasens (09-1793)
- Maubeuge (09-1793)
- Avesnes (en) (09-1793)
- Méribel (09-1793)
- Menin (09-1793)
- 3e Furnes (10-1793)
- Bergzabern (10-1793)
- 1re Wissembourg (10-1793)
- Wattignies (10-1793)
- Nieuport (10-1793)
- Kaiserslautern (11-1793)
- Wœrth (12-1793)
- Berstheim (12-1793)
- 2e Wissembourg (12-1793)
- Martinique (01-1794)
- Saint-Florent (02-1794)
- Bastia (04-1794)
- Guadeloupe (04-1794)
- 2e Arlon (04-1794)
- 1er Landrecies (04-1794)
- Villers-en-Cauchies (en) (04-1794)
- Troisvilles (en) (04-1794)
- Mouscron (en) (04-1794)
- Thuin (05-1794)
- Tourcoing (05-1794)
- Tournai (05-1794)
- Ouessant (navale) (06-1794)
- Hooglede (06-1794)
- Fleurus (06-1794)
- 2e Landrecies (07-1794)
- 2e Malines (07-1794)
- Calvi (07- 1794)
- 2e Le Quesnoy (07-1794)
- Tripstadt (en) (07-1794)
- 2e Valenciennes (08-1794)
- 2e Condé (08-1794)
- Sprimont (09-1794)
- Bois-le-Duc (09-1794)
- 2e Maastricht (10-1794)
- 2e Aldenhoven (10-1793)
- Venlo (10-1794)
- Luxembourg (11-1794)
- Helder (01-1795)
- Gênes (navale) (03-1795)
- Groix (navale) (06-1795)
- Quiberon (06-1795)
- Hyères (navale) (07-1795)
- Handschuhsheim (09-1795)
- 3e Mayence (10-1795)
- Ettlingen (en) (07-1796)
- Friedberg (07-1796)
- Altendorf (08-1796)
- Neresheim (08-1796)
- Sulzbach (08-1796)
- Amberg (08-1796)
- Friedberg (08-1796)
- Terre-Neuve (08-1796)
- Wurtzbourg (09-1796)
- Mainbourg (09-1796)
- Biberach (10-1796)
- Emmendingen (10-1796)
- Schliengen (10-1796)
- Kehl (10-1796)
- Irlande (12-1796)
- Droits de l'Homme (navale) (01-1797)
- Fishguard (02-1797)
- Cap Saint-Vincent (navale) (02-1797)
- Neuwied (04-1797)
- Diersheim (04-1797)
- Santa Cruz de Ténérife (navale) (07-1797)
- Camperdown (navale) (10-1797)
- Céret (04-1793)
- Mas Deu (05-1793)
- Bellegarde (05-1793)
- Perpignan (07-1793)
- Peyrestortes (09-1793)
- Trouillas (09-1793)
- Toulon (09-1793)
- 1re Le Boulou (10-1793)
- Camp des Sans Culottes (02-1794)
- Bellver et Urgell (04-1794)
- 2e Le Boulou (04-1794)
- 1re St-Laurent-de-la-Mouga (05-1794)
- Les Aldudes (06-1794)
- Bastan (07-1794)
- 2e St-Laurent-de-la-Mouga (08-1794)
- Orbaitzeta (10-1794)
- Roses (11-1794)
- Sierra Negra (11-1794)
- Golfe de Rosas (02-1795)
- Cistella (05-1795)
- Combat de Bàscara (05-1795)
- Pontós (05-1795)
- Pontós (06-1795)
- La Fluvià (06-1795)
- 1re Saorge (en)
- Gilette (10-1793)
- 2e Saorge (04-1794)
- 1re Dego (09-1794)
- Loano (11-1795)
- Voltri (en) (04-1796)
- Montenotte (04-1796)
- Millesimo (04-1796)
- 2e Dego (04-1796)
- Ceva (en) (04-1796)
- Mondovi (04-1796)
- Cherasco (04-1796)
- Fombio (05-1796)
- Pont de Lodi (05-1796)
- Borghetto (05-1796)
- Mantoue (07-1796)
- Lonato (08-1796)
- Castiglione (08-1796)
- Peschiera (08-1796)
- Rovereto (09-1796)
- Bassano (09-1796)
- Caldiero (11-1796)
- Pont d'Arcole (11-1796)
- Rivoli (01-1797)
- La Favorite (01-1797)
- Faenza (02-1797)
- Valvasone (03-1797)
- Tyrol (03-1797)
- Tarvis (03-1797)
- Leoben (04-1797)
- Pâques véronaises (04-1797)
- Chronologie de la campagne 1796-1797
Coordonnées | 42° 31′ 29″ nord, 2° 49′ 51″ est | |
---|---|---|
La 2e bataille du Boulou, également appelée bataille du camp de Boulou, qui eut lieu du au , durant la guerre du Roussillon pendant les guerres de la Révolution française contre la Première Coalition, s'est terminée par une victoire française.
Prélude
Le général Dugommier, déjà célèbre par ses succès dans les Alpes, et plus encore par la reprise de Toulon sur les Anglais, avait succédé au général Dagobert, mort après la prise d'Urgel.
Maîtres de Collioure, de Port-Vendres et du fort Saint-Elme, les Espagnols occupaient, avec plus de trente mille hommes, toute la partie des Pyrénées qu'arrose le Tech, et s'étendant par une longue chaîne de postes successifs sur la rive gauche
de cette rivière, ils couvraient ainsi les places dont ils s'étaient emparés, et garantissaient la frontière maritime de toute invasion.
Pedro Agustín Girón marquis de Las Amarillas (es) commanda d'abord l'armée espagnole pendant les premières opérations de Dugommier contre cette dernière.
Le marquis de Las Amarillas (es), que les relations espagnoles peignent comme un officier plus propre à briller à la cour qu'a diriger habilement une armée, au lieu de réunir une masse de troupes pour opposer un point central de résistance aux Français, avait disséminé ses forces dans tous les lieux que Dugommier paraissait vouloir menacer, et manœuvrait comme si, inférieur en nombre à son ennemi, il eût été réduit au simple rôle de partisan. Le général français se disposait à tirer avantage de l'impéritie de son adversaire, et déjà, par quelques légers succès, il avait préludé à de plus grands, lorsque la cour de Madrid, mieux éclairée sur ses propres intérêts, remplaça le marquis de Las Amarillas (es) par Luis Firmin de Carvajal, comte de la Union.
Le comte de la Union resserra davantage ses forces, et s'efforça de les concentrer avec autant de soin que Las Amarillas avait mis à les éparpiller. Il réunit le gros de l'armée espagnole dans la plaine de Boulou, et s'enferma dans des lignes fortifiées et garnies d'artillerie. Deux redoutes, celles de Montesquiou et de la Trompette, construites avec le plus grand soin, couvrirent le flanc droit du camp le plus exposé aux attaques des Français. La gauche des Espagnols s'étendait depuis Céret jusqu'à Oms, et leur droite s'appuyait sur Collioure et Port-Vendres.
Cependant le comité de salut public envoyait courriers sur courriers au général Dugommier pour lui faire attaquer les deux dernières places. Le général Dugommier, qui connaissait tout l'inconvénient du plan tracé par le comité de salut public, se détermina à n'agir que d'après ses propres vues, en attaquant les Espagnols dans leur position de Boulou.
- combat d'Oms
Il chercha d'abord à donner le change à ces derniers, en ébranlant sa droite, et en y attirant une partie des forces de son ennemi.
Ce mouvement occasionna le combat d'Oms, où la gauche du comte de la Union fut défaite, le par les 1 200 chasseurs de la Légion des Allobroges commandés par le capitaine Dessaix.[1],[2].
Le , 3 000 espagnols contre-attaquaient. Les chasseurs se replièrent de butte en butte et de position en position pour amuser l'ennemi pendant toute la journée.
Le , la 2e bataille du Boulou, commençait.
La bataille
Le , l'attaque fut générale sur toute la ligne.
La division du général Pérignon, forte de 6 000 hommes d'infanterie et de 1 000 chevaux, passa le Tech à Saint-Jean-de-Pagés et Banyuls-dels-Aspres. Le but de ce mouvement était de s'emparer des redoutes de la Trompette et de Montesquiou, afin de couper la droite des Espagnols par le centre de la ligne, et d'empêcher ainsi la retraite des troupes du camp sur Bellegarde.
Bibliographie
- France militaire : histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833 ; A Hugo ; Paris : Calmann-Lévy, 1907. (OCLC 67599571)
- Nouveau dictionnaire historique des sièges et batailles mémorables, Volume 1
- Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français de 1792 à 1815, Tome 3
- Dictionnaire historique des batailles, sièges et combats de terre et de mer qui ont eu lieu pendant la Révolution Française, Tome 2
- Arthur Chuquet : Dugommier (1738-1794); Le Boulou, page 255
Lien externe
Notes, sources et références
- Les ouvrages cités en Bibliographie : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.