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Le musicien porte le gallal en bandoulière sous l'aisselle ; assis, il le pose sur une cuisse près du genou<ref name="Collectif141"/>. Le gallal est très utilisé dans la musique rurale de l'[[Ouest algérien]]<ref name="Collectif27">{{harvsp|Collectif|2013|p=27}}.</ref>, en association avec la [[gasba]] et parfois le [[bendir]], dans les autres régions du pays, on trouve des association similaires d'instruments à [[Percussion (musique)|percussion]] et à [[Vents (musique)|vents]] : gasba ou [[zurna|ghayta]] avec [[tbal]] ou [[Daf (instrument)|daf]] au [[Algérois|Centre]] et tabla et/ou bendir à l'[[Constantinois|Est]]<ref name="Collectif27"/>. |
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Le gallal accompagne la gasba, dans le genre bédoui wahrani, musique traditionnelle des plaines d'[[Oranie]]<ref name="elwatan"/>. Dans l'orchestre bédoui simple, outre le chanteur qui dirige le groupe en jouant du gallal, on retrouve généralement deux flûtistes<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Bouziane|nom1=Daoudi|prénom2=Hadj|nom2=Miliani|titre=L'aventure du raï: Musique et société|éditeur=(Seuil) réédition numérique FeniXX|date=1996-01-01|isbn=979-10-369-0245-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=j8iBDwAAQBAJ&q=%22Dans+l'orchestre+b%C3%A9doui+simple%22#v=snippet&q=%22Dans%20l'orchestre%20b%C3%A9doui%20simple%22&f=false|consulté le=2020-07-04}}</ref>. En outre, ces mêmes instruments sont employés, dans son descendant, le [[raï]] traditionnel<ref name="Hadj">{{ouvrage|langue=|prénom1=Brahim|nom1=Hadj Slimane|lien auteur1=|titre=L'Algérie|sous-titre=histoire, société et culture |lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Casbah Editions |lien éditeur= |lieu=|année=2000|volume=|tome=|pages totales=351|passage=284|isbn=9961-64-189-2|lire en ligne= |consulté le=}}</ref>, notamment par les ''cheikhate'' telle que [[Cheikha Djénia|Djénia]]<ref>L'aventure du raï: Musique et société {{op. cit.}}, p.179</ref> et [[Cheikha Remitti|Remitti]]. |
Le gallal accompagne la gasba, dans le genre bédoui wahrani, musique traditionnelle des plaines d'[[Oranie]]<ref name="elwatan"/>. Dans l'orchestre bédoui simple, outre le chanteur qui dirige le groupe en jouant du gallal, on retrouve généralement deux flûtistes<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Bouziane|nom1=Daoudi|prénom2=Hadj|nom2=Miliani|titre=L'aventure du raï: Musique et société|éditeur=(Seuil) réédition numérique FeniXX|date=1996-01-01|isbn=979-10-369-0245-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=j8iBDwAAQBAJ&q=%22Dans+l'orchestre+b%C3%A9doui+simple%22#v=snippet&q=%22Dans%20l'orchestre%20b%C3%A9doui%20simple%22&f=false|consulté le=2020-07-04}}</ref>. En outre, ces mêmes instruments sont employés, dans son descendant, le [[raï]] traditionnel<ref name="Hadj">{{ouvrage|langue=|prénom1=Brahim|nom1=Hadj Slimane|lien auteur1=|titre=L'Algérie|sous-titre=histoire, société et culture |lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Casbah Editions |lien éditeur= |lieu=|année=2000|volume=|tome=|pages totales=351|passage=284|isbn=9961-64-189-2|lire en ligne= |consulté le=}}</ref>, notamment par les ''cheikhate'' telle que [[Cheikha Djénia|Djénia]]<ref>L'aventure du raï: Musique et société {{op. cit.}}, p.179</ref> et [[Cheikha Remitti|Remitti]]. |
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Version du 4 juillet 2020 à 20:19
Le gallal ou guellal est un instrument à percussion utilisé dans la musique algérienne notamment en Oranie.
Facture
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Le gallal est un tambour traditionnel formé d'une peau tendue à l'une de ses extrémités et d'un cylindre en bois[1], d'environ soixante centimètres de long. Les plus anciens gallal connus sont généralement en bois de noyer[2].
C'est un instrument d'origine numide, typiquement attaché à l'Oranie[3].
Jeu
Le musicien porte le gallal en bandoulière sous l'aisselle ; assis, il le pose sur une cuisse près du genou[2]. Le gallal est très utilisé dans la musique rurale de l'Ouest algérien[4], en association avec la gasba et parfois le bendir, dans les autres régions du pays, on trouve des association similaires d'instruments à percussion et à vents : gasba ou ghayta avec tbal ou daf au Centre et tabla et/ou bendir à l'Est[4].
Le gallal accompagne la gasba, dans le genre bédoui wahrani, musique traditionnelle des plaines d'Oranie[3]. Dans l'orchestre bédoui simple, outre le chanteur qui dirige le groupe en jouant du gallal, on retrouve généralement deux flûtistes[5]. En outre, ces mêmes instruments sont employés, dans son descendant, le raï traditionnel[6], notamment par les cheikhate telle que Djénia[7] et Remitti.
Il est également utilisé dans les orchestres féminins des medahates[8] et des des fqirât de la région de Tlemcen[9]. Chez les berbérophones du Dahra, il est appelé aqqallal et utilisé le genre musical berbère appelé daynan[10]. Il est utilisé avec le bendir et le zamâr à corne dans la variante de la danse allaoui de la région de MSirda[11].
Références
- Queffélec Ambroise, Derradji Yacine, Debov Valéry et al., « G », dans : , Le français en Algérie. Lexique et dynamique des langues, sous la direction de Queffélec Ambroise, Derradji Yacine, Debov Valéry et al. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Champs linguistiques », 2002, p. 321-336. URL : https://www.cairn.info/le-francais-en-algerie--9782801112946-page-321.htm
- Collectif 2013, p. 141-142.
- « Le gala du gallal | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
- Collectif 2013, p. 27.
- Bouziane Daoudi et Hadj Miliani, L'aventure du raï: Musique et société, (Seuil) réédition numérique FeniXX, (ISBN 979-10-369-0245-1, lire en ligne)
- Brahim Hadj Slimane, L'Algérie : histoire, société et culture, Casbah Editions, , 351 p. (ISBN 9961-64-189-2), p. 284
- L'aventure du raï: Musique et société op. cit., p.179
- B.Nourine, « “El-gallal” et “El bendir” ou la longue litanie des “medahates” traditionnelles d’Oran » (consulté le )
- « Expression musicale féminine à Tlemcen. Le groupe et le sacré », sur cahiers.crasc.dz (consulté le )
- Collectif 2013, p. 213.
- Collectif 2013, p. 135.
Annexes
Bibliographie
- Collectif, Musiques et danses traditionnelles du patrimoine algérien, http://www.cnrpah.org/pci-bnd/images/livre.pdf, CNRPAH, (lire en ligne)
