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« Format 4/3 » : différence entre les versions

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Entre 1940 et aujourd’hui, les fictions à la [[télévision]] (séries, téléfilms, feuilletons, reportages…) ont exploité le film pellicule (avant la vidéo). Pour cette raison, ce format a été adopté pour la télévision puis pour les [[moniteur d'ordinateur|écrans d’ordinateur]] (définition de {{nobr|640 × 480}} ou {{nobr|{{formatnum:768}} × 576}} par exemple).
Entre 1940 et aujourd’hui, les fictions à la [[télévision]] (séries, téléfilms, feuilletons, reportages…) ont exploité le film pellicule (avant la vidéo). Pour cette raison, ce format a été adopté pour la télévision puis pour les [[moniteur d'ordinateur|écrans d’ordinateur]] (définition de {{nobr|640 × 480}} ou {{nobr|{{formatnum:768}} × 576}} par exemple).


À partir des [[années 1950]], l’industrie du cinéma américaine a eu recours à l’innovation technique pour répondre à l’arrivée de la télévision et conserver ses parts de marché. Plusieurs formats dits « larges » sont alors développés avec un rapport largeur sur hauteur plus élevé (les plus courants étant 1.67:1, 1,85:1 et 2,35:1). La représentation de ces œuvres à la télévision 4/3 implique essentiellement à cette époque, deux formules :
À partir des [[années 1950]], l’industrie du cinéma américaine a eu recours à l’innovation technique pour répondre à l’arrivée de la télévision et conserver ses parts de marché. Plusieurs formats dits « larges » sont alors développés avec un rapport largeur sur hauteur plus élevé (les plus courants étant 1.= 1,666∞, 1,85 et 2,35). La représentation de ces œuvres à la télévision 4/3 implique essentiellement à cette époque, deux formules :
* soit recadrer les bords gauche et droit de l’image d’origine (la technique la plus exploitée aux États-Unis du [[Recadrage (vidéo)]]) ;
* soit recadrer les bords gauche et droit de l’image d’origine (la technique la plus exploitée aux États-Unis du [[Recadrage (vidéo)]]) ;
* soit afficher l’image d’origine dans son intégrité, ce qui engendre deux bandes noires à l’écran, en haut et en bas (le procédé {{lang|en|''[[letterbox]]''}}), solution la plus fréquente en France, notamment.
* soit afficher l’image d’origine dans son intégrité, ce qui engendre deux bandes noires à l’écran, en haut et en bas (le procédé {{lang|en|''[[letterbox]]''}}), solution la plus fréquente en France, notamment.

Version du 13 novembre 2020 à 14:51

Le format 4/3 (4:3 en anglais) désigne les proportions de l’image et de l'écran de télévision (téléviseur, moniteur vidéo, rétroprojecteur), du vidéoprojecteur ou de l'écran informatique au « format historique » parfois improprement appelé format « carré ». Il s’agit d’un format d’image vidéo adopté sur le plan mondial. Il est progressivement remplacé par des formats « larges » : 16/9,...

La valeur 4/3 a été adoptée pour les normes de télévision américaine et européenne à partir des années 1950, du fait de la définition des signaux vidéo NTSC (525 lignes pour 640 × 480 points) et PAL/Sécam (625 lignes pour 768 × 576 points). De plus, ce format correspond au format historique des films de cinéma muet (rapport 4/3).

Le format 4/3 est également exploité pour l’édition vidéo sur les formats analogiques (VHS, TV SD,...) et certains formats numériques. En revanche, il n’est pas adapté à la formats Haute Définition (Blu-ray, TV HD,...).

Proportions

Le 4/3 exploite un rapport de 1,333∞ entre la largeur et la hauteur de l’image, ce qui correspond au format de projection historique utilisé au cinéma dès le début du XXe siècle. On parle parfois de format « standard ».

Entre 1940 et aujourd’hui, les fictions à la télévision (séries, téléfilms, feuilletons, reportages…) ont exploité le film pellicule (avant la vidéo). Pour cette raison, ce format a été adopté pour la télévision puis pour les écrans d’ordinateur (définition de 640 × 480 ou 768 × 576 par exemple).

À partir des années 1950, l’industrie du cinéma américaine a eu recours à l’innovation technique pour répondre à l’arrivée de la télévision et conserver ses parts de marché. Plusieurs formats dits « larges » sont alors développés avec un rapport largeur sur hauteur plus élevé (les plus courants étant 1.= 1,666∞, 1,85 et 2,35). La représentation de ces œuvres à la télévision 4/3 implique essentiellement à cette époque, deux formules :

  • soit recadrer les bords gauche et droit de l’image d’origine (la technique la plus exploitée aux États-Unis du Recadrage (vidéo)) ;
  • soit afficher l’image d’origine dans son intégrité, ce qui engendre deux bandes noires à l’écran, en haut et en bas (le procédé letterbox), solution la plus fréquente en France, notamment.

Un format d’image a été développé pour mieux s’adapter à la vision humaine et à la diffusion de films : le 16/9.

Certains écrans ont exploité d’autres rapports ou dimensions dites « hybrides », tels les premiers écrans d’Apple Macintosh (orientés verticalement comme une feuille de papier au format A4) ou le 1 280 × 1 024 utilisé dans les écrans à cristaux liquides).

Termes associés

Ce format est parfois improprement désigné par l’acronyme Plein Écran (ou Full Screen en anglais) alors que ce terme désigne expressément un mode de cadrage d’une source cinéma ou vidéo. Ainsi, « plein écran » s’oppose à « letterbox » car l’image occupe alors la totalité d’un écran 4/3 ou 16/9.

Remarque

Ce format n'est plus utilisé pour la vidéo : il est obsolète. En revanche, il est encore utilisé pour les affiches publicitaires dites "4 par 3", car en 4 m × 3 m.

Comparaisons 1,333∞ contre 1,777∞

Comparaison de deux images de même hauteur

12:9 (1,333∞)

16/9 (1,777∞)
Comparaison de deux images de même largeur

16/12 (1,333∞)

16/9 (1,777∞)

Voir aussi