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« Abbaye de Montierneuf (Charente-Maritime) » : différence entre les versions

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L''''abbaye de Montierneuf''', comme tant d'autres en [[Histoire de la Saintonge|Saintonge]] tient sa dénomination du terme saintongeais ''abbaye'' (prononcer ''abeille'') désignant tout monastère.
L''''abbaye de Montierneuf''', comme tant d'autres en [[Histoire de la Saintonge|Saintonge]] tient sa dénomination du terme saintongeais ''abbaye'' (prononcer ''abeille'') désignant tout monastère.


Le pigeonnier est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1951, la porte est inscrite en 1941, le Logis et les vestiges de la priorale sont inscrits en 1989<ref name="mérimée" />.
Le [[Pigeonnier de l'abbaye de Montierneuf|pigeonnier]] est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1951, la porte est inscrite en 1941, le Logis et les vestiges de la priorale sont inscrits en 1989<ref name="mérimée" />.


== Histoire ==
== Histoire ==

Version du 12 janvier 2021 à 12:00

Abbaye de Montierneuf
Pigeonnier et vestiges de l'abbaye de Montierneuf
Présentation
Typ
Propriétaire
privé
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
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Localisation sur la carte de France
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L'abbaye de Montierneuf, comme tant d'autres en Saintonge tient sa dénomination du terme saintongeais abbaye (prononcer abeille) désignant tout monastère.

Le pigeonnier est classé au titre des monuments historiques en 1951, la porte est inscrite en 1941, le Logis et les vestiges de la priorale sont inscrits en 1989[1].

Histoire

Il s'agit en fait d'un prieuré[2] (puis prieuré-seigneurie) fondé vers 1072 par l'abbaye de Vendôme qui ne pouvait alors faire respecter ses droits dans une Saintonge maritime qui s'étendait du monastère Saint-Georges (pointe nord-ouest de l'île d'Oléron) à Sainte-Marie (actuel Sables d'Olonne)[2]. Les enjeux concernant le sel, le commerce, la pêche, les peaux... étaient énormes et les événements racontés dans le détail par les clercs, jour après jour en périodes de crises, permettent aux historiens de rétablir le rôle critique qu'a tenu l'Anjou durant une brève période, d'autant que l'abbé Geoffroy de Vendôme allait sauver la papauté en 1094. L'autorité du pape Urbain II (moine français de Cluny) restaurée aux conciles de Plaisance, puis de Clermont (1095), celui-ci en saura gré en amenant le duc d'Aquitaine à se retourner brutalement contre son jusqu'alors-fidèle vassal, le seigneur de Chatelaillon, pour restaurer l'ordre en Saintonge maritime (concile de Saintes, le ), évidemment au profit de Vendôme, abbaye exempte (sorte de propriété personnelle du pape), représentée en Saintonge par Montierneuf de Saint-Agnant. S'ensuivront la disparition du Vieux Chatelaillon, la fondation du port de commerce de La Rochelle, etc. De fait, l'autorité effective monacale de Vendôme sur le littoral atlantique sera maintenue de 1078 à 1540[3], mais ceci est une autre histoire qui s'ancre elle-même dans un court consulat angevin encore méconnu.

Description

Restauration

Vestiges du prieuré

La quasi-totalité des vestiges forme une propriété privée sise au 57 avenue de Montierneuf, à Saint-Agnant. Après 20 ans de travaux de réhabilitation, une soi-disant emphytéose garantissant l'accès public s'est révélée néfaste (abandon d'entretien et des animations ; arrêt des chantiers internationaux) et impose une totale réorganisation juridique, en cours, pour restaurer un plein accès public toujours souhaité par les propriétaires. Entre-temps, l'approche libre de la fuie 1re Renaissance reste tolérée en cette année de son 500e anniversaire. Les propriétaires expriment leurs regrets devant une telle situation et œuvrent pour une réouverture prochaine sous conditions sanitaires (et autres risques) réglementaires et sures.

Notes et références