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« Muslim Magomayev (compositeur) » : différence entre les versions

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==Œuvre==
==Œuvre==
L'influence de l'art national azerbaïdjanais, qui l'intéresse dès son plus jeune âge, peut être retracée dans l'œuvre de Muslim Magomayev. Il écrit deux opéras - "[[Ismaïl Ier|Shah Ismayil]]" et "Narguiz", ce dernier étant le premier opéra azerbaïdjanais sur un thème soviétique. Il est également l'auteur d'environ trois cents arrangements symphoniques de danses, chansons et autres mélodies folkloriques azerbaïdjanaises. En 1920–1930, il compose la musique des films « L’Art azerbaïdjanais », «Le raport», ainsi que pour les drames «Les morts» de [[Jalil Mammadkulizade|Djalil Mammadguluzadeh]], et «1905» de Djafar Djabbarli. Le compositeur compose la musique pour l'orchestre symphonique "Dans les steppes d'Azerbaïdjan", "Djeyran", "Turaci", "Shushtar Deramedi", "Danse tchétchène" etc. Il poursuit également son travail dans le domaine de la musique vocale. Les chansons "Le printemps", "Le champ", "Notre village" attirent l'attention par leur couleur nationale<ref>{{lien web|auteur= |url=https://artsandculture.google.com/entity/абдул-муслим-магомет-оглы-магомаев/m027g1cr?hl=ru |titre=Aбдул-Mуслим Mагомет оглы Mагомаев |langue=ru |website=artsandculture.google.com |éditeur= |date= |consulté le=01.02.2021}}</ref>.
L'influence de l'art national azerbaïdjanais, qui l'intéresse dès son plus jeune âge, peut être retracée dans l'œuvre de Muslim Magomayev. Il écrit deux opéras, ''[[Ismaïl Ier|Shah Ismayil]]'' (1916), encore trop influencé par les opéras européen, et surtout ''Narguiz'' (1935).
''Narguiz'' est le premier opéra azerbaïdjanais sur un thème soviétique.
Il est également l'auteur d'environ trois cents arrangements symphoniques de danses, chansons et autres mélodies folkloriques azerbaïdjanaises.
En 1920–1930, il compose la musique des films ''L’Art azerbaïdjanais'', ''Le rapport'', ainsi que pour les drames ''Les morts'' de [[Jalil Mammadkulizade|Djalil Mammadguluzadeh]], et ''1905'' de Djafar Djabbarli.
Il compose la musique pour l'orchestre symphonique ''Dans les steppes d'Azerbaïdjan'', ''Djeyran'', ''Turaci'', ''Shushtar Deramedi'', ''Danse tchétchène'', etc.
Il poursuit également son travail dans le domaine de la musique vocale. Les chansons ''Le printemps'', ''Le champ'', ''Notre village'' attirent l'attention par leur couleur nationale<ref>{{lien web|auteur= |url=https://artsandculture.google.com/entity/абдул-муслим-магомет-оглы-магомаев/m027g1cr?hl=ru |titre=Aбдул-Mуслим Mагомет оглы Mагомаев |langue=ru |website=artsandculture.google.com |éditeur= |date= |consulté le=01.02.2021}}</ref>.


==Mémoire==
==Mémoire==

Version du 6 février 2021 à 19:09

Muslim Magomayev
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
NaltchikVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Allée d’honneur, liste des personnes enterrées dans l'allée d'honneur à Bakou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Əbdülmüslüm Məhəmməd oğlu MaqomayevVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Transcaucasian Teachers Seminary (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jamaladdin Magomayev (d)
Magomed Magomaev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Mestna srednja šola Lankaran št. 1 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction
Artiste émérite de la RSS d'Azerbaïdjan (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Muslim Magomayev (compositeur)
Signature

Muslim Magomayev (en azéri: Abdul-Müslüm Məhəmməd oğlu Maqomayev; 6 (18) septembre 1885, Grozny, région de Tersk, Empire russe - , Naltchik) compositeur soviétique, azerbaïdjanais, chef d'orchestre, homme d’art honoré de la RSS d'Azerbaïdjan (1935), l'un des fondateurs de la musique classique azerbaïdjanaise et le grand-père du célèbre chanteur azerbaïdjanais Muslim Magomayev.

Jeunesse

Il naît et fait son école primaire à Grozny, où son père est forgeron. En 1900, il est admis au Séminaire pédagogique transcaucasien (en) de Gori (Géorgie), institut (secondaire) de formation au métier d'enseignant. Il participe à des spectacles musicaux et joue dans l'orchestre du Séminaire. Il y rencontre Uzeyir Hadjibeyov, avec qui il entretient une amitié étroite toute sa vie[1].

Carrière

Il obtient son diplôme au Collège des Enseignants de Tbilissi (Géorgie). Il commence sa carrière comme enseignant, d'abord dans le Caucase du Nord, à Bekovichi (Kizliar) dans l'actuelle Ossétie-du-Nord-Alanie, puis à Lankaran en Azerbaïdjan.

Il s'installe ensuite à Bakou, comme professeur en banlieue. Il devient membre de la troupe du Théâtre d'Opéra sous la direction de U.Hadjibeyov, d'abord comme musicien, puis comme chef d'orchestre, et enfin comme directeur du théâtre. Plus tard, il occupe des postes au sein du Commissariat du peuple à l'éducation de la RSS d'Azerbaïdjan[2].

Œuvre

L'influence de l'art national azerbaïdjanais, qui l'intéresse dès son plus jeune âge, peut être retracée dans l'œuvre de Muslim Magomayev. Il écrit deux opéras, Shah Ismayil (1916), encore trop influencé par les opéras européen, et surtout Narguiz (1935). Narguiz est le premier opéra azerbaïdjanais sur un thème soviétique.

Il est également l'auteur d'environ trois cents arrangements symphoniques de danses, chansons et autres mélodies folkloriques azerbaïdjanaises.

En 1920–1930, il compose la musique des films L’Art azerbaïdjanais, Le rapport, ainsi que pour les drames Les morts de Djalil Mammadguluzadeh, et 1905 de Djafar Djabbarli. Il compose la musique pour l'orchestre symphonique Dans les steppes d'Azerbaïdjan, Djeyran, Turaci, Shushtar Deramedi, Danse tchétchène, etc.

Il poursuit également son travail dans le domaine de la musique vocale. Les chansons Le printemps, Le champ, Notre village attirent l'attention par leur couleur nationale[3].

Mémoire

Le Théâtre philharmonique d'État d'Azerbaïdjan ainsi qu'une rue dans la vieille ville de Bakou portent le nom de Muslim Magomayev.

Liens externes

Articles connexes

Références

  1. (ru) « Братья по призванию », sur aztc.gov.az,‎ 18 Сентября 2018 (consulté le )
  2. (ru) « Композитор Муслим Магомаев », sur portal.azertag.az,‎
  3. (ru) « Aбдул-Mуслим Mагомет оглы Mагомаев », sur artsandculture.google.com (consulté le )