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'''Perrigny''' est une [[commune (France)|commune française]] et une banlieue de Lons-le-Saunier, située dans le [[département français|département]] du [[Jura (département)|Jura]] en [[Région française|région]] [[Bourgogne-Franche-Comté]]. Les habitants se nomment les Perrignois et Perrignoises. Ce beau village est également connue pour ses nombreux génocides sur les personne afro-Africaine … Il est également réputer grâce a un certain habitant, celui ci serais accuser d avoir eu des rapport avec un chien nommé Doggy.
'''Perrigny'''

== Étymologie ==
== Étymologie ==
Au fil du temps, la dénomination du village a évolué. La racine souvent donnée comme base de ce nom latin est le nom propre romain Patrinius ayant évolué en Patriniacum et Parriniacum. En effet, le nom propre romain dérivé de l'adjectif latin ''patrinus'' signifie « qui vient du père » avec le suffixe ''-acum''
Au fil du temps, la dénomination du village a évolué. La racine souvent donnée comme base de ce nom latin est le nom propre romain Patrinius ayant évolué en Patriniacum et Parriniacum. En effet, le nom propre romain dérivé de l'adjectif latin ''patrinus'' signifie « qui vient du père » avec le suffixe ''-acum''

Version du 8 mars 2021 à 17:38

Perrigny
Perrigny (Jura)
Blason de Perrigny
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France Frankreich
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Christiane Maugain
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39411
Démographie
Gentilé Perrignois, Perrignoises
Population
municipale
1 518 hab. (2021 en évolution de −0,85 % par rapport à 2015)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 5° 35′ 10″ est
Altitude 319 m
Min. 271 m
Max. 564 m
Superficie 8,89 km2
Élections
Départementales Canton de Poligny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Perrigny
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : Jura
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Perrigny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Perrigny
Liens
Seite web ville-perrigny.fr

Perrigny est une commune française et une banlieue de Lons-le-Saunier, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Perrignois et Perrignoises. Ce beau village est également connue pour ses nombreux génocides sur les personne afro-Africaine … Il est également réputer grâce a un certain habitant, celui ci serais accuser d avoir eu des rapport avec un chien nommé Doggy.

Étymologie

Au fil du temps, la dénomination du village a évolué. La racine souvent donnée comme base de ce nom latin est le nom propre romain Patrinius ayant évolué en Patriniacum et Parriniacum. En effet, le nom propre romain dérivé de l'adjectif latin patrinus signifie « qui vient du père » avec le suffixe -acum

Toutefois, on peut aussi songer à un dérivé de la racine gauloise petuar- qui signifie « quatre », pour désigner un carrefour de voies importantes, ce qui correspondrait bien à la situation géographique de Perrigny ; enfin, l'ancien français "perreis", amas pierreux, est envisageable pour évoquer, par exemple la présence de tumuli (présents entre Perrigny et Pannessières) ; une « paraire » est une carrière en Bourgogne, une « parire » dans le patois jurassien. Ce nom latin comporte des homographes assez nombreux tels Perrigny et Perrigny-sur-Armançon dans l'Yonne, Perrigny-sur-l'Ognon et Perrigny-lès-Dijon en Côte-d'Or, Perrigny-sur-Loire, en Saône-et-Loire, mais aussi des homonymes s'écrivant "Périgny", ainsi que des paronymes en "Par(r)igny".

Le nom du village a d'abord été Parruniachum, puis Parrigniacum, en passant par Parigny (d'où Renaud de Parigny, chevalier de 1240), Preigney (d'où Jacques de Preigney, XIIIe siècle)), sans oublier Parigney et Perrigny-en-Montagne.

En latin : per- signfie « au travers » et -ignis signifie « feu ». Ces deux termes se retrouvent sur le blason de Perrigny.

Géographie

Perrigny fait partie du canton de Poligny ; elle est voisine de Lons-le-Saunier à l'est de celle-ci.

Perrigny est constitué d'un centre historique entre les 2 églises, d'une partie résidentielle et d'une importante zone industrielle.

Le village de Perrigny se trouve adossé au revers occidental de la montagne de Coldre où se situait dans l’Antiquité un important camp romain qui fut sans doute à l’origine de cette implantation.

Hydrographie

La Vallière et le ruisseau des Combes sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

Communes limitrophes

Carte de la commune de Perrigny et des proches communes.

Géologie

Le territoire communal repose sur le bassin houiller du Jura, où le charbon est découvert par un sondage[1]. De l'halite est exploité pour la saline de Montaigu.

On trouve sur le territoire de la marne, des sablières, des gravières, de la pierre ordinaire à bâtir, de la pierre à chaud ordinaire et hydraulique.

On trouve du gaz à Perrigny, il fut exploité de 1948 à 1969 (date de l'arrivée du gaz de Lacq)

Histoire

  • La voie gauloise reliant Lons-le-Saunier à Orgelet, partait du quartier de Richebourg (à Lons-le-Saunier), tirait à Perrigny et descendait du centre de Perrigny contre la Vallière, qu’elle traversait sur le pont en face de l’éminence de Pontoux, remontait le cours de cette rivière sur sa rive gauche et passait au-dessous de Vatagna, pour aboutir à Conliège. Sa direction est marquée par le large sentier qu’on suit encore aujourd’hui. Entre ce chemin et le pied du Montaigu, se dessinent des ondulations de terrains connues sous le nom de "Saint-Martin" ou de "Chavenay".
  • Fief de Château-Renaud : dans le lieu-dit en Château-Renaud, existait une maison forte possédée par une famille noble de nom et d’armes, qu’il ne faut pas confondre avec une maison du même nom qui florissait en même temps à Château-Renaud, près de Louhans. Pierre de Château-Renaud signa, en 1147. comme témoin, une charte de Guillaume de Vienne.
  • Le titre le plus ancien qui mentionne Perrigny est un diplôme de l'empereur Frédéric-Barberousse, de l'an 1157, dans lequel ce village est recensé parmi les possessions de l'abbaye de Baume.
  • Isabelle de Château-Renaud, de Perrigny, fonda, en 1253, son anniversaire dans l’abbaye de Baume où elle voulut être inhumée.
  • Perrigny était du domaine des rois de Bourgogne et fit partie de la dotation de l'abbaye de Baume. Le doyen de ce monastère y exerçait la basse justice; la justice haute et moyenne appartenait à l'abbé et fut l'objet d'une réserve expresse dans l'inféodation de Montaigu, consentie en 1208, par l'abbé Thiébaud au comte Étienne II de Bourgogne. De graves difficultés s'élevèrent, à ce sujet, entre Renaud de Bourgogne (comte de Montbéliard et seigneur de Montaigu) et Simon (abbé de Baume). Le premier prétendait avoir seul le droit de publier le ban des vendanges à Perrigny et de percevoir les amendes résultant des contraventions à cette publication. Par un traité de l'1304, il fut convenu que le ban serait mis en commun par les officiers du comte et de l'abbé, et qu'en cas de désaccord entre eux, l'ouverture des vendanges serait fixée par 12 habitants notables du lieu et publiée à l'église; que le seigneur de Montaigu aurait seul la haute justice à Perrigny, mais qu'il ne pourrait recevoir dans sa commandise aucun sujet de l'abbé ou des religieux, ni acquérir aucun bien dans ce village.
  • Entre Perrigny et Pannessières se trouve un vaste territoire déjà qualifié, en 1313, de champ de bataille. Les fossés qui l’entouraient figurent dans les chartes sous le nom de Terreaux de la Bataille. Ces dénominations rappellent le souvenir du combat sanglant qui se livra dans l’Antiquité des deux côtés du camp de Coldres, ainsi que l’attestent les nombreux tumuli. Un quartier du village s’appelle au Villard, ce qui indique une origine romaine. Les terrains environnants étaient désignés sous le nom de Champs de Rome.
  • Le château de Perrigny fut détruit puis reconstruit au XIVe siècle.
  • Amé ou Amédée de Chalon, abbé de Baume, exposa à Louis de Chalon (comte de Tonnerre, sire de Châtelbelin et de Montaigu), son neveu, qu'il devait avoir justice haute, moyenne et basse à Perrigny, y ordonner seul le ban des vendanges, instituer les sergents et les gardes des vignes; qu'au mépris de ses droits, les officiers de Montaigu étendaient leur juridiction sur les habitants de ce village, les condamnaient à des amendes arbitraires, les gageaient et les opprimaient de toute manière, se permettant même de recevoir les sujets de l'abbaye dans la commandise du prince. Louis de Chalon, qui était généreux jusqu'à la prodigalité, ne fit nulle difficulté de reconnaître les torts de ses agents, et, par un acte du , il déclara qu'à l'abbé, son oncle, et à ses successeurs, appartiendraient seuls la justice haute, moyenne et basse, même les exécutions à mort et les biens confisqués sur les criminels, et renonça à tous les droits qu'il pouvait avoir à Perrigny. Cet acte révèle deux faits importants : Amé ou Amédée de Chalon n'était point le frère de Louis de Chalon, comme l'indiquent tous les historiens, mais bien son oncle, et que Louis de Chalon jouissait déjà, au mois de , de Châtelbelin et de Montaigu, quoique ses biens eussent été confisqués par le duc de Bourgogne au mois de , et qu'ils ne lui eussent été restitués officiellement qu'au mois de . Il paraît que les volontés de ce prince ne furent pas respectées, car les seigneurs de Montaigu ont exercé la haute justice à Perrigny dès l'an 1413, comme l'avait fait Renaud de Bourgogne.
  • Fiefs de prévôté et autres : la prévôté de Perrigny fut inféodée héréditairement par l’abbaye de Baume à une famille qui prit le nom de ce village. Renaud de Parrigny, chevalier, vivait en 1240 ; Jacques de Preigney, chevalier, Jeannette et Vuillemet, ses enfants, et les fils d’Odin de Preigney, firent hommage de leur fief à l’abbé en 1323. Le domaine appartenant à cette famille se divisa et fut porté en dot aux familles de Boujailles et de Chaussin. Visin de Boujailles et Jean de Chaussin, écuyers, reprirent de fief de l’abbé Amé de Chalon en 1403.
  • Parmi les autres feudataires de l’abbaye à Perrigny, on trouve Jeannette, veuve d’Aymonin de l’Étoile, en 1322 ; Jean de Doucier, Eudes de Marigny, Guillaume le Forestier, Guillaume et Jean de Chalain, en 1353 ; Pierre Allemand, écuyer, de Perrigny, en 1475, comme ayant droit de Visin de Boujailles; Pierre Guyon, écuyer, sieur de l’Étoile, en 1494 ; Blaise de Visemal, écuyer, seigneur de la Sauge, au nom de Guillaume de Visemal, son neveu, en 1535 ; Sébastien de Blye, écuyer, de Conliège, en 1558, ces derniers comme acquéreurs de François de Chaussin.
  • En 1595, le connétable de Castille, Juan Fernández de Velasco y Tovar, fixa son quartier général dans le château de Perrigny lorsqu’il faisait le siège de la ville de Lons-le-Saunier, occupée alors par les troupes françaises. On croit qu’Henri IV occupa aussi ce château lorsque son camp était devant Conliège et qu’il signa la capitulation de Lons-le-Saunier.
  • L’abbé Jean de Watteviile céda à titre d’échange à ses religieux, le , tous ses droits sur Perrigny, même la justice. Par une transaction du , il fut convenu que Fleuri Gaspard de Grivel serait seul qualifié de seigneur haut-justicier, et que les religieux auraient le titre de moyens et bas-justiciers ; qu’ils nommeraient en commun les officiers nécessaires pour l’exercice de ces justices ; qu’il y aurait un greffe commun et que tous les émoluments se partageraient par moitié. Le chapitre pouvait nommer les gardes des bois et un tabellion particulier. Les sujets de la seigneurie devaient guet et garde au château de Montaigu où ils étaient "retrahants". Les meix dépendant de l’abbaye de Baume étaient seuls mainmortables.
  • Le comte Alexandre de Grivel, né en 1767 et décédé en 1838 fit une belle carrière militaire.
  • Fief de la pitance : Jean Grivel, seigneur de Perrigny et de la Muyre, se distingua non-seulement par les hautes dignités dont il fut revêtu et par les habiles négociations diplomatiques qui lui furent confiées, mais encore par la publication de ses décisions de jurisprudence qui firent longtemps autorité devant tous les tribunaux. Nous avons fait connaître ses descendants comme seigneurs de la Muyre à l’article Domblans; nous ferons seulement remarquer que Claude-Joseph-Nicolas Grivel, maréchal-de-camp des armées du roi, dont la mort est indiquée à la date du , ne mourut que le  ; que Claude-Alexandre-Bonaventure-Fidèle de Grivel, l’un de ses fils, épousa Mademoiselle Josephine de Ségur, et qu’Emmanuel-Alexandre-Claude-Joseph-Fidèle de Grivel s’allia à Mademoiselle Gahrielle de Varennes d’Aigletein. La série des seigneurs de la Muyre devra être rectifiée d’après ces nouveaux documents. Le château de Perrigny et sa chapelle de Notre-Dame de Consolation ont été vendus depuis plusieurs années par Hélior de Grivel à Michel Prost. Le château fut alors rénové.
  • Le fief de la famille Lallemand était possédé, au moment de la Révolution, par le marquis de Moutier. Le clos de Chalon, qui appartenait aux seigneurs de Montaigu, celui de l’abbaye de Balerne, le clos de Pierre de Montaigu, les vignes et les maisons de l’aumônier, de l’infirmier, du petit chambrier de Baume et du prieur de Saint-Aldegrin, l’alleu de la famille Grivel, occupaient une partie du territoire. Les bois de Perrigny appartenaient exclusivement à l’abbaye de Baume. Les habitants n’y exerçaient que des droits d’usage et de pâturage, moyennant la redevance d’une livre de cire et de cinq sols de cens par ménage. En 1888, trois moulins existaient à Perrigny, ils appartenaient au prieuré de Saint-Désiré, par suite de l’union faite à son profit des biens et droits du prieuré de Chavenay-sous-Montaigu et l'un d'entre eux a subsisté jusqu'en 1920.
  • Le , la population de ce village engagea une lutte violente avec celle de Montaigu, sur les bords de la Vallière. L'autorité municipale, accourue entre les deux camps, fut méconnue à un tel point que l'adjoint au maire fut jeté à l'eau. La gendarmerie de Lons-le-Saunier put seule mettre fin à ce combat qui dura plus de trois heures. Le motif de la querelle était l'usage des eaux pour l'irrigation des prés[2].
  • Une fonderie de 2° fusion fut ouverte en 1839, sur le bord de la grande route puis remplacée par deux battoirs à blé (elle fut transférée à Lons-le-Saunier en 1853)
  • L'église Saint-Jean-Baptiste est, depuis 1848, la chapelle du cimetière à la suite de la construction d'une église plus récente lors de cette même période.
  • Le village était autrefois desservi par la ligne de Lons-le-Saunier à Saint-Claude des chemins de fer vicinaux du Jura.
  • A partir du , jour de la déclaration de guerre, cent quatre hommes et jeunes gens perrignois sont partis vers leur dépôt, les uns dès la première heure, les autres successivement à mesure que l’on avait besoin d’eux sur le front ou à l’arrière.
  • Sculptée en 1921 par Pourquet Henri-Charles, statuaire à Paris, la statue est en fonte d’art bronzé et avait coûté 4 800 francs, dont 3 077 francs ont été recueillis par souscription, la différence étant acquittée par la commune. La statue surplombe le monument proprement dit, dessiné par l’architecte Camus de Lons-le-Saunier et construit par l’entrepreneur dolois Spinga pour une somme de 14 500 francs. La barrière en fer forgé a été fournie par André Pommier, artisan à Perrigny. Son prix : 2 000 francs.[3] Lors de la Seconde Guerre mondiale, le secteur résistant "Sans-Pitié" de Perrigny était dirigé par Jean Ricart. Perrigny était alors un gros village du canton aux portes de Lons-le-Saunier, se sont alors installées des populations, souvent modestes comme les ouvriers de Bel et les cheminots... En fait, là plus qu'ailleurs, son AS doit beaucoup à la proximité de la ville/préfecture. Dans celle-ci la forte présence des services de Vichy et de l'occupant fait rechercher aux résistants des lieux plus discrets. Son chef, le lédonien Gédéon Rousselot, est d'ailleurs un des premiers résistants de la Préfecture. Durant cette guerre, deux personnes sont fusillées à Perrigny : le docteur Jean Michel et un inconnu.
  • Le , Perrigny est victime d'une opération de répression contre des familles de jeunes gens absents du village, supposés maquisards ou d'entretenir des relations avec la dissidence. Leurs maisons sont pillées et pour certaines détruites.
  • Lors de son évasion de la Milice de Lons-le-Saunier, la nuit du mardi 30 mai au mercredi , c'est à Perrigny, chez Monsieur Michaud, que le capitaine Auguste Grancher, dit "Gutt", figure de la Résistance jurassienne, va passer pour se faire délivrer de ses encombrants bracelets (ses menottes), pour être restauré et se laver la figure à l'eau fraîche. Il reprend la route de Pont-de-Poitte dans la nuit mais les bruits de la nuit lui font croire à des poursuivants et il pique de nombreuses têtes dans le fossé jusqu'à arriver à Conliège.
  • Le capitaine André Bérardet était Perrignois, après avoir débuté des actions de Résistance lors de sa jeunesse, il entre dans la clandestinité, où il participe à des embuscades et autres actions dans le groupe d’Auguste Grancher, dont la libération de Lons-le-Saunier, le . Il aura en tout décroché : la croix de guerre, la médaille militaire et nommé chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur et dans l’ordre national du Mérite
  • Le week-end du 3 février et 4 février 2014, Perrigny et Conliège ont accueilli la 18e Percée du vin jaune. Quelque 43 000 personnes se sont pressées dans les caves perrignoises. Jean-François Stévenin, ex-habitant du village, en était le parrain.
Blason de Perrigny Blason
Taillé abaissé à senestre: au 1er d'or à la grappe de raisin de gueules tigée d'azur et à l'inscription « JURA » du même en chef senestre, au 2e de gueules à deux roues dentées d'or, percées d'azur et engrenées en barre, accompagnées en pointe d'une losange d'azur sommée de flammes de sable bordées d'or et au petit listel du même chargé de l'inscription « Per Ignis » de sable, brochant sur la losange ; le tout sommé d'un comble d'azur chargé de l'inscription « PERRIGNY » d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 Léon Prost    
mars 1989 mars 2001 René André    
mars 2001 mars 2008 Denis Jamaigne    
mars 2008 En cours Christiane Maugain[4] DVD Fonctionnaire

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].

En 2021, la commune comptait 1 518 habitants[Note 1], en évolution de −0,85 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
774834810803808810841861856
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
812884846860850875831806781
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
814733718705758857889937940
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2431 3221 6451 6191 5801 6461 5581 5291 537
2018 2021 - - - - - - -
1 5211 518-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique
affiche Terraillon vers 1922

En 1921, la manufacture d'horlogerie monumentale dirigée par Lucien Terraillon est transférée de Morez à Perrigny.

En 2015, 195 entreprises sont recensées dans la commune de Perrigny dont 132 entreprises de commerces et services (soit 67,7%). Cette même année, le tissu économique de la commune est notamment composé de 61 entreprises de 1 à 9 salariés (soit 31,3%) et 36 entreprises de plus de 10 salariés (soit 18,5%).

Lieux et monuments

Voies

73 odonymes recensés à Perrigny
au
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
0 0 0 9 0 19 0 0 2 0 0 2 [N 1] 36 1 [N 2] 4 [N 3] 73
Notes « N »
  1. Route de Champagnole et Route de Conliège
  2. Square du 19-Mars-1962
  3. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, stations hertziennes, etc.
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Édifices et sites

  • Le parc de Perrigny : sur un terrain donné par Mme Peltier-Guyon à la commune.
  • La Plaine : lieu-dit situé dans les bois de Perrigny ; c'était, au Moyen Âge, un lieu de rencontre et de commerce.
  • Au XVe siècle, Perrigny dépendait de la paroisse de Saint-Étienne-de-Coldre et n’avait qu’une chapelle, dédiée à Saint Jean-Baptiste.

Le clocher porte la date de 1683 et est couronné par une flèche quadrangulaire.

Au XVe siècle, eut lieu la construction de la nef sur un ancien chœur ou une ancienne chapelle transformée en chœur celui-ci est reconstruit et agrandi en 1524.

En 1630, a lieu la construction par la confrérie de Saint-Sébastien d'une chapelle au côté sud du chœur le clocher-porche, lui, date de 1683.

C'est au XVIIe siècle qu'a eu lieu la modernisation des baies de l'église.

Cet édifice est caractéristique des églises jurassiennes à nef de persistance romane et à chœur gothique.

Elle est aujourd'hui composée d'un vicaire amovible, présenté par les habitants au chapitre de Baume qui l’instituait avec l’approbation de l’archevêque qui en faisait la desserte. Elle se compose d'un clocher, d’une nef, de deux chapelles à droite de la nef, d’un chœur d'un sanctuaire et de deux sacristies. Le chœur (éclairé par le haut) et le sanctuaire sont d’une architecture ogivale ; de petits piliers, sur lesquels s’élèvent les nervures de la voûte, les décorent. L'église se compose d'un porche (décoré de quatre colonnes de l'ordre dorique que surmontent un entablement et un fronton), d'une petite tribune, de trois nefs, d'un sanctuaire, d'un chœur et de deux sacristies surmontées de tribunes..La voûte en forme de demi-calotte sphérique, est ornée de caissons peints[2].

La nouvelle église Saint-Jean-Baptiste a été construite au milieu du XIXe en adoptant la formule néo-classique basilicale alors soutenue par le Conseil des bâtiments civils à Paris. Les plans en ont été initialement conçus en 1840 par l'architecte Claude François Besand, pour un devis de 75 000 francs. La mise en chantier, un temps retardée, en a été en définitive assurée à partir de novembre 1845 par l'architecte Eugène Denis, pour un coût final avoisinant les 100 000 francs[9],[10].

  • Une maison commune contenant l'ancienne mairie, le logement de l'instituteur, celui de l'institutrice et les salles d'études.
  • 8 fontaines avec abreuvoirs.
  • 5 lavoirs.
  • 3 réservoirs d'eau alimentant plusieurs fontaines; l'un d'eux a sa source sous un rocher à 20 mètres de profondeur.
  • Bois communaux d'une surface de 509 hectares 56 ares, coupe de 13 hectares 2 ares (1857)[2].

Vie locale

Associations

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Georges Lienhardt, Géologie du bassin houiller stéphanien du Jura et de ses morts-terrains, Éditions Technip Chambéry, Impr. réunies, coll. « Mémoires du BRGM », , p. 39, figure 15.
  2. a b et c A. Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendant classés par département, Rue Saint-Désiré, , 578 p., page 53
  3. « HISTOIRE - Perrigny. « La résistance » rue de la Batavarde », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  4. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  5. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  6. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  9. Archives départementales du Jura  9V3/282. Voir Les Besand , une dynastie au service de l'art sacré en Franche-Comté (XVIIIe-XIXe siècles), Cahiers dolois n°21, Dole, 2020, pp. 41,61,69, 102-103.
  10. Robert Lehmann, Photo d'Hier et d'Aujourd'hui Lons-le-Saunier, Montmorot, Perrigny, Montmorot, , 277 p. (ISBN 2-9528279-0-7), p. 1er paragraphe page 247
  11. « La Perrina »

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Bibliographie

  • Alphonse Rousset et Frédéric Moreau (architecte), Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département, Bintot, 1855, lire en ligne, réédité (ISBN 2-87760-981-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alphonse Rousset et Alexandre Pinet, Géographie du Jura, Paul Dupont, 1863, [lire en ligne]

Liens externes