| {{Date|1|6|1918}} || [[Pariser Kanonen|Grosse Bertha]] || [[Rue Villot]] || [[La Courneuve]] || Dans un champ appartenant à l'[[Société des Avions Bernard|usine d'aviation Bernard]] ||
| {{Date|1|6|1918}} || [[Pariser Kanonen|Grosse Bertha]] || [[Rue Villot]] || [[La Courneuve]] || Dans un champ appartenant à l'[[Société des Avions Bernard|usine d'aviation Bernard]] ||
|-
|-
| {{Date|2|6|1918}} || Raid d'avions || {{Numéro|152}}, [[rue de Tolbiac]] || [[13e arrondissement de Paris|{{13e|arrondissement}}]] || || [[File:Rue de Tolbiac, Paris, dégâts dus aux bombardements du 2 juin 1918.jpg|thumb|<center>[[Rue de Tolbiac]], après le bombardement du 2 juin 1918</center>]]
| {{Date|2|6|1918}} || Raid d'avions || {{Numéro|152}}, [[rue de Tolbiac]] || [[13e arrondissement de Paris|{{13e|arrondissement}}]] || || [[File:Rue de Tolbiac, Paris, dégâts dûs aux bombardements du 2 juin 1918.jpg|thumb|<center>[[Rue de Tolbiac]], après le bombardement du 2 juin 1918</center>]]
|-
|-
| {{Date|2|6|1918}} || Raid d'avions || {{Numéros|51-53}}, [[boulevard Auguste-Blanqui]] || [[13e arrondissement de Paris|{{13e|arrondissement}}]] || || [[Fichier:Boulevard Auguste Blanqui 51-53-Bombardement du 2 juin 1918.jpg|thumb|<center>Les {{Numéros|51-53}}, [[boulevard Auguste-Blanqui]] après le bombardement du 2 juin 1918</center>]]
| {{Date|2|6|1918}} || Raid d'avions || {{Numéros|51-53}}, [[boulevard Auguste-Blanqui]] || [[13e arrondissement de Paris|{{13e|arrondissement}}]] || || [[Fichier:Boulevard Auguste Blanqui 51-53-Bombardement du 2 juin 1918.jpg|thumb|<center>Les {{Numéros|51-53}}, [[boulevard Auguste-Blanqui]] après le bombardement du 2 juin 1918</center>]]
Lorsque les premiers taubes (où tauben également appelés « pigeons »)[1] survolèrent Paris, l'ambassadeur des États-Unis, Myron Timothy Herrick, protesta. Il s'éleva contre des attentats dont étaient victimes de paisibles promeneurs : un passant inoffensif et une innocente fillette. L'ambassadeur d'Espagne alla, lui aussi, en personne, se rendre compte des dégâts.
En 1914 on dénombre 34 raids exécutés par des avions[2].
Il est à remarquer, en règle générale, que la plupart des incursions ennemies, dans un but essentiellement psychologique, précédèrent toujours le déclenchement d'une offensive[3].
Raid du
Les Allemands, dans le but de terroriser les Parisiens, vinrent à la fin du mois d'août 1914, bombarder la capitale par avions.
La première incursion des aviateurs ennemis sur Paris remonte au dimanche 30 août 1914. Ce jour-là, à midi quarante, une violente explosion retentissait au no 66 de la rue des Marais, puis au no 39 rue des Vinaigriers, au coin de la rue Albouy, à côté d'une boulangerie dont la vitrine volait en éclats, tandis qu'une épaisse fumée se répandait dans la rue. Presque en même temps deux autres bombes tombaient dans le même quartier : nos 5-7 rue des Récollets et no 127 quai de Valmy[4],[5]. Malheureusement il y eut deux femmes qui furent blessées par l'explosion ; on les transporta à l'hôpital Saint-Louis.
Les aviateurs allemands, aux commandes d'un Taube, avaient laissé choir, en même temps que leurs bombes de 2 kilos, des tracts et une oriflamme aux couleurs allemandes de deux mètres cinquante à laquelle était cousue une pochette de caoutchouc renfermant du sable destiné à entraîner une lettre du lieutenant Ferdinand von Hiddessen(de) qui disait : « L'armée allemande est aux portes de Paris, vous n'avez plus qu'à vous rendre »[6].
Raid du
Le raid, du , fera les premières victimes.
Suite a ces raids, il a été organisé, à partir du , une escadrille d'aéroplanes blindés et munis de mitrailleuses pour faire la chasse aux avions allemands qui survolent Paris[7].
Les Parisiens n'éprouvaient aucune frayeur, au passage des aéroplanes du Kaiser. La curiosité était le seul sentiment qui dominait. Le mercredi 2 septembre, sur le seuil des maisons, dans les squares, sur les boulevards et les avenues, où tous les bancs avaient été pris d'assaut. Armés de jumelles, longues-vues, de télescopes, les Parisiens attendaient l'apparition du taube, des taubes quotidiens... Les points élevés de Paris avaient été envahis, et, sur la butte Montmartre,on louait des chaises et des lorgnettes. L’attente des curieux ne fut point déçue. Un premier avion allemand apparut du côté de Neuilly, vers cinq heures du soir ; il passa au-delà de la Tour Eiffel, fit un crochet au-dessus de la place Denfert-Rochereau, et après avoir dépassé Notre-Dame piqua droit vers l'est. Un second fut aperçu un peu avant six heures à droite de Saint-Denis ; il survola Paris dans le voisinage de la porte de la Chapelle, prit la direction de la rue des Poissonniers, passa tout près du Sacré-Cœur, se rendit jusqu'au-dessus du Louvre, puis revint du côté de la Chapelle pour sortir au-dessus des Abattoirs. Un troisième, venu de l'est, se tint entre la butte Montmartre et Belleville à une très grande hauteur ; il ne dépassa point les anciens boulevards extérieurs ; il paraissait observer les évolutions du second avion.
Raid du
Le mardi 8 septembre au soir, vers cinq heures, plusieurs taubes ne firent qu'une courte apparition au-dessus de Paris. L'un d'eux survola le Raincy à une hauteur de deux cents mètres. Lorsqu'il arriva en vue du fort de Chelles, l'aviateur allemand s'éleva à quinze cents mètres. Un régiment breton de service autour du fort ouvrit un feu de salve, et plusieurs projectiles atteignirent l'appareil. L'un d'eux creva le réservoir à essence. L'avion descendit en vol plané entre le fort de Chelles et le village de Bron. Les ouvriers se trouvant en contrebas n'aperçurent l'aéroplane qu'au moment où il dévalait de la colline droit sur eux, puisqu'il vint tomber en plein chantier. Stupéfaits, les terrassiers n'avaient pas eu le temps de faire un mouvement que, déjà, l'officier allemand déchargeait dans leur direction les dix balles de son mauser sans causer de blessures graves. L'Allemand fut exécuté sur le champ à coups de pioches.
De 1915 à la fin de la guerre, la responsabilité de défendre la capitale contre les attaques de l'aviation allemande est assurée par le colonel Camille Mortenol.
1917
Année 1917
Paris et sa banlieue n'eurent à subir au cours de l'année 1917 que deux tentatives de raids aériens sans importance de la part des Allemands : le 27 juillet, un avion vint de nuit survoler Paris et le lendemain plusieurs appareils furent arrêtés en banlieue.
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918 éclairée par la pleine lune eut lieu le raid de 30 avions allemands basés dans le département de l'Aisne. Les escadrilles comptaient 16 Gotha G, bombardiers lourds bimoteurs qui remplaçaient les Zeppelins dans leur rôle de bombardement stratégique.
Autour de minuit 11 appareils atteignent Paris qui reçoit 93 bombes et des projectiles incendiaires et alors que la banlieue est frappée par 167 bombes. La DCA française est inefficace et l'aviation n'abat qu'un appareil allemand qui peut sauver son équipage de deux hommes qui sont faits prisonniers (l'avion appartenait à l'escadrille 464 et son équipage était composé du sergent Vergnes et du mitrailleur dessinateur humoriste Fernand Billard)[8].
Le bilan du raid est très lourd : 61 tués et 198 blessés[9]. Le Petit Parisien du 2 février 1918 donne à chaud d'autres chiffres : 45 morts, 207 blessés (31 morts et 131 blessés à Paris et 14 morts et 76 blessés en banlieue)[10].
En banlieue, les magasins généraux d’Aubervilliers sont frappés comme des usines de Nanterre ou Saint-Denis ou une maison à Fontenay-sous-Bois, où deux jeunes enfants meurent alors que leur mère est gravement blessée[12].
Cette attaque que l'on a appelée « le raid des Gothas » est la première d'une trentaine qui sont menées tout au long de 1918 jusqu’au 15 septembre. La ville de Paris sera aussi en même temps la cible régulière de canons meurtriers comme la Grosse Bertha. Ces bombardements avaient d'abord un objectif psychologique visant à démobiliser la population de l'arrière. La prise de conscience de l'impréparation de la ville et de sa population entraînera la mise en place de mesures sécuritaires comme l'identification d'abris.
Parmi les victimes, on peut remarquer Georgette Chaffin, une jeune fille née à Damparis dans le Jura le 14 avril 1903. Partie adolescente travailler à Paris comme employée de commerce dans le 12e arrondissement de Paris, elle meurt sous le bombardement du 31 janvier 1918.
Son nom est inscrit dès l'origine sur le monument aux morts de Damparis, son village d'origine comme une des victimes de la guerre. L'inscription d'un nom de femme sur un monument aux morts de la Première Guerre mondiale est assez rare[13].
Attaque aérienne du
Cette attaque aérienne allemande fut menée avec des forces considérables. Dix à douze escadrilles d'avions de bombardement se succédèrent, suivant dans leur marche vers Paris les vallées de l'Oise et de la Marne, ainsi que la ligne de chemin-de-fer de Creil à Paris. Les avions de la défense du camp retranché prirent l'air au nombre de soixante et un. La défense aérienne repoussa un nombre important d'appareils allemands avant qu'ils aient pu atteindre Paris, et une certaine quantité de bombes furent jetées sur des terrains inhabités de la banlieue. Le nombre exact des victimes du bombardement du s'éleva pour Paris à 7 tués, dont 3 hommes et 4 femmes ; 26 blessés, dont 16 hommes, 7 femmes et 3 enfants. En banlieue, 4 tués, dont 3 hommes et 1 enfant ; 15 blessés, dont 7 hommes, 7 femmes et 1 enfant. Un certain nombre de bombes tombèrent sur le département de Seine-et-Oise, où il y eut 2 morts et 9 blessés.
L'un des appareils qui se dirigeaient sur Paris a été abattu. Dans une haute futaie, l'appareil gisait, fort abîmé, mais point entièrement détruit. Les ailes étaient brisées, les moteurs enfoncés dans le sol, légèrement sablonneux, la nacelle n'était plus qu'un fouillis de morceaux de métal et de bois sous lequel se trouvaient un pilote et un mitrailleur, horriblement écrasés. Mais à terre, à 5 mètres de l'avion, un corps était étendu à plat-ventre, les jambes disloquées, la figure enfouie dans le sol. C'était le commandant de l'escadrille, qui avait voulu sauter ou qui avait été projeté hors de l'appareil avant d'atteindre la cime des arbres. À dix pas plus loin, on découvrit encore couché sur le dos, le deuxième mitrailleur, les reins et les membres brisés, la tête, rejetée en arrière, était un peu aplatie et la figure tuméfiée exprimait l'angoisse et l'horreur. L'appareil, un Friedrichshafen nouveau modèle, était muni de deux moteurs de 260 chevaux, actionnant chacun une hélice.
Il n'y eut que deux raids de dirigeables (où Zeppelins également appelés « saucisses »)[1] sur Paris. Au cours du premier, effectué, de nuit, le sept projectiles furent jetés, et lors du second, le , les aviateurs lancèrent dix-sept bombes. Celui de mars fut le moins meurtrier. Il n'y eut que neuf blessés. Le second fit beaucoup plus de victimes : on compta vingt-quatre tués et trente-deux blessés. Une incursion eut lieu en 1917.
Un second, et dernier, bombardement effectué par un raid d'un seul zeppelin, fut effectué le largua 27 bombes ou torpilles sur le 20e arrondissement tuant 23 personnes et en blessant 31 autres. Lors de son retour, il se déleste de 30 bombes au-dessus des communes de La Courneuve, Stains, Pierrefitte, Villetaneuse, Deuil et Montmorency, sans grands dégâts[16].
1916
Bombardement du
Dans la nuit du au , 10 mois et demi après leur première attaque, deux dirigeables militaires partent pour un second raid sur Paris. L'un d'eux, victime d’une avarie est contraint de faire demi tour. Le second, le LZ 79, signalé à son passage au-dessus de La Ferté-Milon, arrive au-dessus du 20e arrondissement vers 22 h[17].
Celui-ci lâche 17 engins explosifs dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant provoquant la mort de 26 personnes et faisant 38 blessés[18],[19].
1917
Incursion du
L'incursion du (tentative d'incursion plutôt) fut moins heureuse pour les Allemands que la précédente. Voici la note officielle qui fut communiquée aux journaux dans la soirée :
« D'après des renseignements venus du front, et signalant que des zeppelins et des avions ennemis se dirigeaient vers le Sud, les mesures de précaution prévues ont été prises hier dans Paris. L'alerte a été donnée à 18 heures 45 et le signal de fin d'alerte à 19 heures 40. »
À 17 heures 20, le commandement militaire du camp retranché de Paris était averti qu'un zeppelin, traversant les lignes françaises, venait d'être signalé à Bray-sur-Somme. Il paraissait faire route directement vers la capitale. Immédiatement, l'alerte préparatoire fut donnée à tous les postes. Les projecteurs croisèrent leurs feux dans les profondeur ténébreuses du ciel, tout chargé d'une neige menaçante dont les premiers flocons s'abattaient sur le sol. Avions d'observation et avions de chasse, à toutes ailes, escaladèrent les masses d'ombres des nuages. Vers 18 heures, un coup de téléphone annonçait qu'un zeppelin était signalé dans la région de Melun. Aussitôt, dans les trois départements de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne et de la Seine, les autorités militaires, avec le concours de l'autorité civile, prenaient d'urgence toutes les mesures nécessaires. A 18 heures 45, le gouvernement militaire de Paris et la préfecture de police décidaient de donner le signal de l'alerte no 2. Toutes les lumières s'éteignaient aussitôt. Les Grands boulevards étaient plongés dans l'obscurité. Les becs électriques, d'un bout à l'autre de la grande artère, s'éteignaient, et, simultanément, dans toutes les boutiques et tous les établissements, les rideaux de fer ou les stores étaient baissés pour masquer en grande partis la lumière, qui ne jetait plus qu'une clarté diffuse sur l'asphalte. Seuls, quelques fiacres ou taxis-autos continuant à circuler, en nombre très réduit, projetaient les rayons avares de leurs lanternes sur la chaussée. Quant aux autobus et aux tramways, la circulation en avait été complètement arrêtée dès l'extinction des premiers réverbères.
Cependant de nouveaux coups de téléphone apportaient, minute par minute, des nouvelles à la direction de l'aéronautique et au gouvernement militaire. D'après ces nouvelles, le zeppelin avait été aperçu se dirigeant de Fontainebleau vers Héricy et Montereau, poursuivi par les avions du camp retranché.
Bombardements par la Grosse Bertha
1918
Du au , la Grosse Bertha, plus exactement les Pariser Kanonen[20], lanceront 182 obus sur Paris et 112 obus sur la banlieue parisienne[21]. Du au , les « grosses Bertha » sont dans la forêt de Saint-Gobain à 113 km de Paris et tirent 185 obus[22].
Du 27 mai au 11 juin, déplacés à Beaumont-en-Beine à 109 km de Paris ils tirent 104 obus.
Début juillet, ils sont déplacés au nord de Château-Thierry à 91 km de Paris et tirent 77 obus.
Ils sont démontés fin août et regagnent la Ruhr où ils sont fondus. Les Français ne les verront jamais.
Le Paris reçoit, pour la première fois, 21 obus tirés, chaque quart d'heure depuis 8 heures du matin, par la Grosse Bertha positionnée entre Fourdrain et Crépy-en-Laonnois, faisant 21 tués et 36 blessés[23].
Le , pendant les vêpres du vendredi saint, l'église Saint-Gervais-Saint-Protais dans le 4e arrondissement est touchée par un bombardement d'un des trois canons géants allemands. Il tue 91 personnes dont 52 femmes. C'est le bombardement qui fera le plus de victimes[4].
Dessin paru dans le no 228 de l’hebdomadaire Le Miroir le pour relater les bombardements à longue distance de l'artillerie allemande sur Paris
Montage d'un Pariser Kanon
Emplacement d'un Pariser Kanon dans les environs de Château-Thierry
Plan de Paris, montrant les points d'impacts des obus tirés par les Grosse Bertha entre juin-août 1918
Les torpilles sont de beaucoup les plus redoutables et les plus puissants de ces engins. Elles mesurent un mètre cinquante-quatre de haut, mais aucun projectile n'était à gaz asphyxiant, suffocant, lacrymatoire ou vésicant. Tous les explosifs étaient mirés, les uns à la tollite, les autres à l'exanhydre. Le poids des bombes variait entre dix, cinquante et cent kilos. Ces dernières pouvaient traverser plusieurs étages.
Schémas montrant la structure d'un obus de 210 mm pour les Pariser Kanonen.
Angle Avenue du Trocadéro et rue Freycinet en face de l'hôtel du prince de Monaco La bombe produisit une excavation de 12 à 15 cm de profondeur. 1 mort[30].
Le projectile traversa la toiture du garage où sont remisées plusieurs voitures de livraison du fabricant de fibres de bois, la Société des Établissements Douté frères, pour finir sa course dans la cour à quelques centimètres de l'écurie où étaient enfermés quatre chevaux[31].
Le projectile, qui était une bombe incendiaire de forme conique longue de soixante centimètres s'abattit sur le toit. La fusée n'éclata pas, mais le petit réservoir de benzine qu'elle contenait creva et le liquide incendiaire s'écoula[30].
Tombant sur la toiture d'un bâtiment sur cour, la bombe incendiaire au phosphore rebondit sur une corniche du no 9 et termina sa course dans la cour, provocant des débuts d'incendie rapidement éteints[31],[30]. 1 mort.
La bombe expose après avoir crevé la toiture où était installée la « Société mutuelle de consommation de vins ». Tout l'immeuble, qui se composait de deux étages, est complètement éventré. On aperçoit du dehors la batterie de cuisine et un fourneau qui comme par miracle est demeuré en l'air[31].
Bombardé par le LZ 29[15] l'engin éclate sur le mur latéral de l'immeuble[14] qui est ouvert sur une hauteur de 4 mètres et une largeur de 3 et la cage d'escalier est complètement à jour[31]. Aucune victime.
Dans un jardin, creusant un entonnoir de quatre mètres de profondeur et de huit mètres de diamètre arrachant plusieurs gros arbres[31]. Aucune victime.
Une bombe explosive lancé par le LZ 29[15] produit une énorme excavation sur la chaussée en face du no 24. Aucune victime. Une voiture de pompiers tombe dans l'entonnoir[31].
Bombardé par le LZ 29[15] avec une bombe incendiaire de 3 à 4 kg et de 35 cm de longueur, elle traverse la toiture d'un pavillon mais n'éclate pas[31] .
Le projectile tomba sur l'avenue de Catinat dans une partie non lotie du parc de la princesse Mathilde, rencontra un terrain sablonneux, non résistant, ou il creusa un simple trou[31]
Après avoir traversé les cinquième et quatrième étages de l'immeuble, labombe explosa au troisième étage. Les dégâts furent très importants et l'édifice dût être évacué. 15 blessés.
La bombe, pénétrant par le toit, du côté de la cour, creusa jusqu'au deuxième étage, un entonnoir où s'enchevêtraient dans un pêle-mêle indescriptible, meubles, linge et vêtements[30].
Un des engins tomba sur l'immeuble de quatre étages. Une détonation formidable ébranla le quartier. La bombe, après avoir traversé la toiture et les mansardes, explosait au quatrième étage, provoquant l'écroulement sur la chaussée de toute la partie supérieure de l'immeuble. Les gros blocs en pierre de taille de la façade furent projetés jusqu'au milieu de l'avenue[30]. 4 blessés.
Une bombe causa, par l'explosion des gaz, des dégâts considérables dans les boutiques environnantes. Les devantures furent éventrées, une boulangerie, une épicerie et un restaurant se trouvèrent particulièrement endommagés.
L'immeuble reçoit une bombe de 100 kg qui explose au 2e étage. La structure de la maison étant touchée l'immeuble s'écroule et un incendie se déclare. Il y eut plusieurs morts[43].
L'obus tombe sur le mur de séparation de deux immeubles de trois étages défonce le deuxième et le premier étage sur une largeur de quatre mètres environ. L'éventrement de la façade mit à découvert plusieurs pièces. 1 mort, 3 blessés
↑Par bombe. S'il y a plusieurs lignes pour plusieurs numéros, c'est qu'il est tombé 1 bombe sur chaque numéro. Si sur un même ligne il y a 2 ou 3 numéros, c'est qu'une seule bombe est tombée et a causée des dommages sur l'ensemble
↑ Il s'agit de la partie de l'avenue du Trocadéro qui a reçu le nom d'avenue du Président-Wilson par délibération municipale du , approuvée par décret du .