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« Cathédrale de Bagrati » : différence entre les versions

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Elle est ajoutée à la [[liste du patrimoine mondial]] de l'[[UNESCO]] en [[1994]], ex-aequo avec le [[monastère de Ghélati]], et en [[2001]] elle est rendue à l'[[Catholicossat-Patriarcat de toute la Géorgie|Église orthodoxe apostolique de Géorgie]]. Les cérémonies religieuses y sont célébrées de manière limitée, mais elle attire beaucoup de pèlerins et de touristes et est souvent utilisée comme symbole de la ville de [[Kutaisi]].
Elle est ajoutée à la [[liste du patrimoine mondial]] de l'[[UNESCO]] en [[1994]], ex-aequo avec le [[monastère de Ghélati]], et en [[2001]] elle est rendue à l'[[Catholicossat-Patriarcat de toute la Géorgie|Église orthodoxe apostolique de Géorgie]]. Les cérémonies religieuses y sont célébrées de manière limitée, mais elle attire beaucoup de pèlerins et de touristes et est souvent utilisée comme symbole de la ville de [[Kutaisi]].


En juin 2012, les travaux de reconstruction en béton lancés à l'initiative du président géorgien [[Mikheil Saakachvili]] et qui faisaient peser la menace d'une exclusion de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, ont été arrêtés sur l'ordre du patriarche<ref>{{Article |auteur1=Vincent Noce |titre=Grand inventaire à l'Unesco |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=25-06-2012 |lire en ligne=http://www.liberation.fr/culture/2012/06/25/grand-inventaire-a-l-unesco_828876 |consulté le=13-09-2020}}.</ref>. Le classement au [[patrimoine mondial]] est néanmoins retiré en {{date||juillet|2017}}<ref name="Ghélati">{{Lien web|url=http://whc.unesco.org/fr/actualites/1692/|titre=Le monastère de Ghélati (Géorgie) retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril|site=UNESCO|date=10 juillet 2017|consulté le=11 juillet 2017}}</ref>.
En juin 2012, les travaux de reconstruction en béton lancés à l'initiative du président géorgien [[Mikheil Saakachvili]] et qui faisaient peser la menace d'une exclusion de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, ont été arrêtés sur l'ordre du patriarche<ref>{{Article |auteur1=[[Vincent Noce]] |titre=Grand inventaire à l'Unesco |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=25-06-2012 |lire en ligne=http://www.liberation.fr/culture/2012/06/25/grand-inventaire-a-l-unesco_828876 |consulté le=13-09-2020}}.</ref>. Le classement au [[patrimoine mondial]] est néanmoins retiré en {{date||juillet|2017}}<ref name="Ghélati">{{Lien web|url=http://whc.unesco.org/fr/actualites/1692/|titre=Le monastère de Ghélati (Géorgie) retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril|site=UNESCO|date=10 juillet 2017|consulté le=11 juillet 2017}}</ref>.


== Galerie d'images ==
== Galerie d'images ==

Version du 18 octobre 2022 à 20:49

Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati *
Image illustrative de l’article Cathédrale de Bagrati
Coordonnées 42° 16′ 38,55″ nord, 42° 42′ 15,3″ est
Pays Drapeau de la Géorgie Géorgie
Typ Culturel
Critères (iv)
Numéro
d’identification
710
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1994 (18e session)
Classement en péril 2010
Retiré du patrimoine 2017 (41e session)
Géolocalisation sur la carte : Géorgie
(Voir situation sur carte : Géorgie)
Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

La cathédrale de Bagrati (en géorgien : ბაგრატის ტაძარი, Bagratis tadzari) est une cathédrale construite au XIe siècle dans la ville de Kutaisi (région d'Iméréthie), en Géorgie. Restée longtemps en ruines, c'est un chef-d'œuvre de l'architecture médiévale géorgienne.

Située sur la colline Uk'imerioni, elle est construite au début du XIe siècle pendant le règne du roi Bagrat III, d'où son nom, signifiant « la cathédrale de Bagrat ». Une inscription sur le mur septentrional révèle que le plancher fut installé en « chronicon 223 », donc 1003 au calendrier julien.

Elle est dévastée par des bombes des troupes ottomanes en 1692 ; ceux-ci étaient en train d'envahir le royaume d'Iméréthie. Cet incident cause l'effondrement de la coupole et du toit, laissant ainsi la cathédrale en l'état dans lequel elle est visible depuis.

Les travaux de conservation et de restauration ainsi que des études archéologiques sont en cours depuis 1952.

Elle est ajoutée à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1994, ex-aequo avec le monastère de Ghélati, et en 2001 elle est rendue à l'Église orthodoxe apostolique de Géorgie. Les cérémonies religieuses y sont célébrées de manière limitée, mais elle attire beaucoup de pèlerins et de touristes et est souvent utilisée comme symbole de la ville de Kutaisi.

En juin 2012, les travaux de reconstruction en béton lancés à l'initiative du président géorgien Mikheil Saakachvili et qui faisaient peser la menace d'une exclusion de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, ont été arrêtés sur l'ordre du patriarche[1]. Le classement au patrimoine mondial est néanmoins retiré en [2].

Galerie d'images

Références

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Vincent Noce, « Grand inventaire à l'Unesco », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Le monastère de Ghélati (Géorgie) retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril », sur UNESCO, (consulté le )