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« Droite radicale » : différence entre les versions

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Selon la ''[[RTBF]]'', l'expression « droite radicale » {{incise|de même que les expressions « droite populiste », « droite identitaire », « droite extrême », « droite dure »}} fait partie de ce que les chercheurs appellent une « zone grise », et la ''RTBF'' rapporte les propos de Jérôme Jamin, spécialiste de l'extrême droite, qui déclare : « Ces nouveaux mots permettent de montrer qu’il y a danger et qu’il y a de la haine, mais que l’on n’est pas forcément face à un mouvement ou parti d’extrême droite ». Le politologue [[Jean-Yves Camus]] ajoute : « Ce sont des conservateurs de droite qui empruntent un certain nombre de schèmes idéologiques plus à droite qu’eux ». Le politologue précise qu'il peut s'agir également de personnes venant de l'extrême droite et pratiquant une « stratégie d’entrisme », autrement dit une stratégie de dissimulation visant à paraître acceptables<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Odile Leherte |titre='Ultra-droite', 'Extrême droite', 'Droite radicale'… Quels mots pour quelle réalité? |url=https://www.rtbf.be/article/ultra-droite-extreme-droite-droite-radicale-quels-mots-pour-quelle-realite-10114411 |site=RTBF |date=27 janv. 2019 |consulté le=2023-02-02}}</ref>.
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== Histoire du radicalisme en France ==
== Idéologie et courants ==
{{...}}
En France, la droite radicale a quasiment disparu à la suite de la Seconde Guerre mondiale et notamment à la suite de son implication dans la collaboration et le [[régime de Vichy]]. Cependant quelques mouvements subsistent, tels que le [[poujadisme]] au courant des années 1950<ref name=":1">{{Article |langue=fr|auteur1=Florent Gougou, Simon Labouret |titre=La fin de la tripartition ? Les recompositions de la droite et la transformation du système partisan |périodique=Revue française de science politique |date=2013 |issn= |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2013-2-page-279.htm |pages= }}.</ref>.
Les universitaires Florent Gougou, Simon Labouret estiment que le développement des partis écologistes et des partis de droite radicale anti-immigrés à partir de la fin des années 1960 a induit une profonde restructuration des systèmes de partis politiques en Europe de l’Ouest, l'opposition gauche/droite se reconfigurant suivant l'apparition « d’une nouvelle ligne de fracture entre une gauche culturellement libérale et une droite autoritaire et ethnocentriste ». Les deux auteurs indiquent que l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] avec [[Nicolas Sarkozy]] a axé sa communication sur l'immigration et l'identité nationale pendant les campagnes présidentielles de 2007 et 2012, provoquant un effondrement du vote [[Rassemblement national|FN]] en 2007. Les deux auteurs posent l'idée d'une « radicalisation idéologique de l’UMP » et affirment que la campagne de 2012 a continué à rapprocher les électeurs du FN et de l'UMP<ref name=":1">{{Article |langue=fr|auteur1=Florent Gougou, Simon Labouret |titre=La fin de la tripartition ? Les recompositions de la droite et la transformation du système partisan |périodique=Revue française de science politique |date=2013 |issn= |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2013-2-page-279.htm |pages= }}.</ref>.


==Exercice du pouvoir et résultats électoraux==
==Exercice du pouvoir et résultats électoraux==

Version du 3 février 2023 à 12:57

Manifestation du mouvement allemand de droite radicale PEGIDA à Dresde

En science politique, le terme de droite radicale a été utilisé pour désigner les groupes populistes d'extrême droite partageant un certain nombre de points communs, qui comprennent généralement l'opposition à la mondialisation et à l'immigration, la critique du multiculturalisme et l'opposition à l'Union européenne[1].

Le spectre idéologique de la droite radicale s'étend du populisme de droite au nationalisme blanc et au néofascisme.

Terminologie

D'après la chercheuse Caterina Froio, l'un des articles les plus influents sur l'extrémisme de droite après la seconde guerre mondiale a été écrit par Klaus von Beyme en 1998. Ce dernier ayant proposé d'identifier « trois vagues » de recherches sur ce sujet, un autre politologue, Cas Mudde, suggère alors de systématiser la recherche en fonction de ces « trois vagues » : la première va de 1945 à 1980, période pendant laquelle la littérature étudie la droite radicale d'après guerre en adoptant les labels « extrême droite » et « néofascisme », qui indiquent des mouvements désireux de sortir de la démocratie et d'établir un ordre politique totalitaire. La seconde vague se situe entre 1980 et le début des années 2000, avec l'apparition d'une distinction entre « extrême droite » et « droite radicale », cette dernière acceptant le principe démocratique, mais refusant des droits de minorités définies à partir de critères ethniques/culturels, religieux, ou d’orientation sexuelle. La troisième vague est marquée par la publication de The Populist Radical Right in Europe de Cas Mudde (2007), qui pour la première fois associe « droites radicales » et « populisme ». Après cette publication, les chercheurs se concentrent sur la comparaison entre le populisme de droite radicale et de gauche radicale, et moins sur les comparaisons qui portent spécifiquement sur les droites radicales[2].

Pour Pierre-André Taguieff l'expression « droite radicale » est un synonyme approximatif d'« extrême droite ». Il estime que « droite radicale » est une expression « plus récente et plus élégante, sinon plus conceptualisante ». Les principales valeurs et causes défendues par ces groupes sont essentiellement le rejet de la mondialisation, l'immigration, le chômage ainsi qu'une prétendue islamisation des sociétés occidentales. L'agrégation de ces causes politiques a donné naissance à un « nouveau nationalisme », qui est accompagné d'une défiance vis-à-vis du système médiatique et du personnel politique classique[3].

Selon le politologue Cas Mudde, « droite radicale » est le terme prédécesseur de « extrême droite » ; les deux termes sont donc le plus souvent interchangeables ; et la plupart des auteurs faisant une différence entre les deux termes suivent soit la tradition allemande soit la tradition américaine. La tradition allemande est fortement basée sur la définition officielle de l'État allemand, telle que publiée dans le Verfassungsschutzbericht (de), un rapport annuel du Bureau fédéral pour la Protection de la Constitution, qui établit une distinction entre le radicalisme et l'extrémisme : le radicalisme est ce qui vise à des solutions unilatérales allant « à la racine » de certains problèmes mais « sans viser à l'élimination totale ou partielle de l'ordre démocratique libre ». Ainsi, le radicalisme n'est pas anti-constitutionnel, contrairement à l'extrémisme. Dans la tradition américaine, les auteurs utilisent le terme « droite radicale » dans un sens différent par rapport à l'Europe, désignant toute une variété de mouvances ravivant des traditions spécifiques de la droite radicale américaine, comme le nativisme, le populisme, l'hostilité au gouvernement central, et dont il est dit qu'elles ont après la Seconde Guerre mondiale développé des combinaisons d'ultranationalisme, d'anti-communisme, de fondamentalisme chrétien, d'orientation militaire et de sentiment anti-étranger[4].

L'universitaire Britta Schellenberg prend pour définition de la « droite radicale » ce qui, au niveau idéologique, englobe l'extrême droite, la droite xénophobe, la droite populiste, et la droite des fondamentalismes religieux. Un autre universitaire, Michael Minkenberg, définit le radicalisme de droite comme « une idéologie ou une tendance politique basée sur des idées ultra-nationalistes qui tend à être dirigée contre la démocratie libérale - même si ce n'est pas nécessairement de manière directe ou explicite ». Pour lui, le radicalisme de droite inclut notamment le fascisme, mais pas le populisme de droite, qui est l'expression d'un style politique qui transcende les frontières des partis, voire des camps politiques, et ne permet donc pas d'analyser des groupes spécifiques. Et Michael Minkenberg distingue les termes « extrémisme de droite » et « radicalisme de droite », l'extrémisme incluant, au moins en Allemagne, souvent un élément anticonstitutionnel : les extrémistes se positionnent eux-mêmes contre l'ordre constitutionnel démocratique, en dehors du consensus démocratique[5].

Selon la RTBF, l'expression « droite radicale » — de même que les expressions « droite populiste », « droite identitaire », « droite extrême », « droite dure » — fait partie de ce que les chercheurs appellent une « zone grise », et la RTBF rapporte les propos de Jérôme Jamin, spécialiste de l'extrême droite, qui déclare : « Ces nouveaux mots permettent de montrer qu’il y a danger et qu’il y a de la haine, mais que l’on n’est pas forcément face à un mouvement ou parti d’extrême droite ». Le politologue Jean-Yves Camus ajoute : « Ce sont des conservateurs de droite qui empruntent un certain nombre de schèmes idéologiques plus à droite qu’eux ». Le politologue précise qu'il peut s'agir également de personnes venant de l'extrême droite et pratiquant une « stratégie d’entrisme », autrement dit une stratégie de dissimulation visant à paraître acceptables[6].

Histoire du radicalisme en France

Les universitaires Florent Gougou, Simon Labouret estiment que le développement des partis écologistes et des partis de droite radicale anti-immigrés à partir de la fin des années 1960 a induit une profonde restructuration des systèmes de partis politiques en Europe de l’Ouest, l'opposition gauche/droite se reconfigurant suivant l'apparition « d’une nouvelle ligne de fracture entre une gauche culturellement libérale et une droite autoritaire et ethnocentriste ». Les deux auteurs indiquent que l'UMP avec Nicolas Sarkozy a axé sa communication sur l'immigration et l'identité nationale pendant les campagnes présidentielles de 2007 et 2012, provoquant un effondrement du vote FN en 2007. Les deux auteurs posent l'idée d'une « radicalisation idéologique de l’UMP  » et affirment que la campagne de 2012 a continué à rapprocher les électeurs du FN et de l'UMP[7].

Exercice du pouvoir et résultats électoraux

Plusieurs partis de droite radicale sont parvenus au pouvoir dans divers pays européens, la plupart du temps dans le cadre de coalitions avec la droite modérée, mais aussi parfois avec la gauche social-démocrate comme en Slovaquie.

Liste des partis de droite radicale

Notes et références

  1. Pascal Perrineau, Luc Rouban, La politique en France et en Europe, Presses de Sciences Po, (lire en ligne).
  2. Caterina Froio, « Comparer les droites extrêmes », sur Revue internationale de politique comparée 2017/4 (Vol. 24), p. 373-399,
  3. Pierre-André Taguieff, La revanche du nationalisme. Néopopulistes et xénophobes à l'assaut de l'Europe, Presses Universitaires de France, (lire en ligne).
  4. (en) Cas Mudde, « The war of words defining the extreme right party family », West European Politics,‎ , p. 230 (lire en ligne).
  5. (en) Nora Langenbacher, Britta Schellenberg, Is Europe on the "right" path ? Right-wing extremism and right-wing populism in Europe, , 38-40, 57 (lire en ligne).
  6. Odile Leherte, « 'Ultra-droite', 'Extrême droite', 'Droite radicale'… Quels mots pour quelle réalité? », sur RTBF, (consulté le )
  7. Florent Gougou, Simon Labouret, « La fin de la tripartition ? Les recompositions de la droite et la transformation du système partisan », Revue française de science politique,‎ (lire en ligne).
  8. « L’extrême droite près du pouvoir en Autriche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Italie : la Ligue, une formation populiste passée de l’autonomie au souverainisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Frauke Petry, le visage de la droite radicale allemande », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  11. Barthélémy Philippe, « Le Pen, Wauquiez, Dupont-Aignan… pourquoi la droite "dure" n'est pas prête à s'entendre face à Macron ? », sur Capital.fr, (consulté le ).
  12. « Florian Philippot crée son parti Les Patriotes : y a-t-il un avenir hors du FN ? », sur LCI (consulté le ).
  13. (en) Tatiana Jancarikova, « Former far-right Slovak party near power with tough migration stance », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) « Danish far-right party calling for Muslim deportation to stand in election », sur the Guardian, (consulté le ).
  15. (en) « A wave of right-wing populism has swept across Europe », sur Raw Story - Celebrating 16 Years of Independent Journalism, (consulté le ).
  16. (en) « The right-wing Finns Party does well in Finland’s election », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).
  17. Jean-Yves Camus, « Extrêmes droites mutantes en Europe », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  18. « Suède-Danemark. L'extrême-droite cristallise une fois encore le débat », sur Courrier international, (consulté le ).
  19. (en) Robert Muller, Jan Lopatka, « Far-right scores surprise success in Czech election », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (en) Zack Blumberg Columnist, « Zack Blumberg: Europe’s far right movements come on strong, but what next? », sur The Michigan Daily (consulté le ).
  21. (en) « Meloni takes Italian far-right back to 1930s roots », sur ft.com (consulté le ).
  22. (en-GB) « Pro-Russia party wins most votes in Latvia election », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (en-US) « Bulgaria's Parliament gives final approval to cutting state subsidies for political parties », sur Independent Balkan News Agency, (consulté le ).
  24. (en) Carolina Landsmann, « Opinion | The Victory of Israel's Far-right Religious Zionism », Haaretz,‎ (lire en ligne)
  25. « De l’ultraconservatisme au populisme: la mue de Vox pour séduire un nouvel électorat », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  26. (en) Nikos Konstandaras, « First term judged by second », sur ekathimerini.com (consulté le ).
  27. (en-US) Patrick Kingsley, « Opposition in Hungary Demonstrates Against Orban, in Rare Display of Dissent (Published 2018) », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  28. (en-US) Katrin Bennhold, « Trump Emerges as Inspiration for Germany’s Far Right », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) Ariel Ávila, « Columna | La derecha en Colombia y la campaña presidencial », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) Gillian Kane, « 'Gender ideology': big, bogus and coming to a fear campaign near you », sur the Guardian, (consulté le ).
  31. (en-GB) « Fascists and football: Bulgaria's deep-rooted and interconnected racism problem », sur DW.COM, (consulté le ).
  32. Nelly Didelot, « En Croatie, la droite se renforce, l'extrême droite en embuscade », sur Libération.fr, (consulté le ).
  33. (en) « Small Euroskeptic, far-right Greek Solution party may squeeze into Euro Parliament | Kathimerini », sur www.ekathimerini.com (consulté le ).
  34. (es) « Jimmy Morales, el comediante conservador que podría ser presidente de Guatemala », sur BBC News Mundo, (consulté le ).
  35. Jean-Yves Camus, « Scandinavie : les populismes xénophobes de la prospérité », sur www.areion24.news (consulté le ).
  36. « Brésil : le candidat d'extrême droite gravement blessé au couteau », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  37. (pt-BR) « A extrema direita evangélica do Brasil pode eleger o próximo presidente do país – PATRIOTA 51 » (consulté le ).
  38. (en) Katy Fallon, « Forum voor Democratie: Why has the Dutch far right surged? », sur aljazeera.com (consulté le ).
  39. (es) Beatriz Jiménez, « El voto de Keiko », sur www.elmundo.es (consulté le ).
  40. (en-GB) Peter Walker et Josh Halliday, « Revealed: Ukip membership surge shifts party to far right », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  41. (en) « Slovenian nationalist party set for power after winning election », sur the Guardian, (consulté le ).
  42. (en) « A political earthquake in Slovakia », sur OSW Centre for Eastern Studies, (consulté le ).
  43. (de) Boris Kálnoky, « Aufbau eines neuen Mitteleuropas », sur Budapester Zeitung, (consulté le ).
  44. (es) « Ecologistas y ultraderecha entran a un fragmentado Parlamento de Uruguay », sur www.efe.com (consulté le ).
  45. (pt) São José Almeida, « Chega um partido populista de extrema-direita a Portugal », sur PÚBLICO, (consulté le ).
  46. (en-GB) « Israel elections: Netanyahu challengers Gantz and Lapid join forces », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. (en-US) « 2017 was a good year for Europe's extremists », sur Jewish Telegraphic Agency, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Pascal Perrineau, Luc Rouban, La politique en France et en Europe, Presses de Sciences Po, coll. « Références », , 456 pages (ISBN 9782724610192, lire en ligne).
  • Pierre-André Taguieff, La revanche du nationalisme : Néopopulistes et xénophobes à l'assaut de l'Europe, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Hors collection », (lire en ligne).
  • (en) Cas Mudde, « The war of words defining the extreme right party family », European West Politics, nos 225-248,‎ .
  • (en) Nora Langenbacher, Britta Schellenberg, Is Europe on the "right" path? : Right-wing extremism and right-wing populism in Europe (lire en ligne).
  • Jean Vavasseur-Desperriers, Les droites en France, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je? », , 128 pages (ISBN 9782130555148, lire en ligne).
  • Florent Gougou, Simon Labouret, « La fin de la tripartition ? Les recompositions de la droite et la transformation du système partisan », Revue française de science politique, vol. 63,‎ , p. 279-302 (lire en ligne, consulté le ).
  • Hans-George Betz, La Droite populiste en Europe. Extrême et démocrate ?, Paris, Autrement, coll. « Cevipof Autrement », .
  • René Rémond, Les Droites en France, Paris, Aubier, .

Articles connexes