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== Carrière militaire (1976-2000) ==
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En 1992, chef de bataillon, il est nommé au bureau opérations de l'état-major des troupes françaises stationnées à [[Djibouti]]. Il dirige le « bureau opérations » de l'[[opération Oryx]] en [[Somalie]] (1992-1993), de l'[[opération Iskoutir]] en République de Djibouti, de l'[[opération Diapason]] au [[Yémen]]<ref name="rev" />. Nommé lieutenant-colonel en 1993 à l'âge de 37 ans, il est commandant du groupement de Légion Étrangère lors de l'[[opération Turquoise]] au [[Rwanda]], en 1994<ref name="ee">{{lien web |titre=EPEE - Experts Partenaires pour l'Entreprise à l'Etranger |url=http://www.epee.fr/organisation/les-dirigeants-et-lactionnariat/ |site=EPEE - Experts Partenaires pour l'Entreprise à l'Etranger |consulté le=15-08-2020}}.</ref>.
En 1992, chef de bataillon, il est nommé au bureau opérations de l'état-major des troupes françaises stationnées à [[Djibouti]]. Il dirige le « bureau opérations » de l'[[opération Oryx]] en [[Somalie]] (1992-1993), de l'[[opération Iskoutir]] en République de Djibouti, de l'[[opération Diapason]] au [[Yémen]]<ref name="rev" />. Nommé lieutenant-colonel en 1993 à l'âge de 37 ans, il est commandant du groupement de Légion Étrangère lors de l'[[opération Turquoise]] au [[Rwanda]], en 1994<ref name="ee">{{lien web |titre=EPEE - Experts Partenaires pour l'Entreprise à l'Etranger |url=http://www.epee.fr/organisation/les-dirigeants-et-lactionnariat/ |site=EPEE - Experts Partenaires pour l'Entreprise à l'Etranger |consulté le=15-08-2020}}.</ref>. A ce titre, Jacques Hogard crée avec le général Lafourcade et un certain nombre de vétérans de l'opération Turquoise en 2007 [[l'Association France-Turquoise]] (www.france-turquoise.com) dont l'objectif est le rétablissement de la vérité sur l'engagement de la France et son armée au Rwanda.


Après le Rwanda, iI rejoint l'[[état-major]] de la [[Légion étrangère]], puis celui de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre française]] et enfin le [[commandement des opérations spéciales]] (COS). Il commande le groupement interarmées des [[forces spéciales]] qui ouvre la voie à la Brigade Leclerc en [[Macédoine du Nord|Macédoine]], puis au [[Kosovo]], en 1999 lors de la [[guerre du Kosovo]]<ref name="rev" />.
Après le Rwanda, iI rejoint l'[[état-major]] de la [[Légion étrangère]], puis celui de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre française]] et enfin le [[commandement des opérations spéciales]] (COS). Il commande le groupement interarmées des [[forces spéciales]] qui ouvre la voie à la Brigade Leclerc en [[Macédoine du Nord|Macédoine]], puis au [[Kosovo]], en 1999 lors de la [[guerre du Kosovo]]<ref name="rev" />.

De ces expériences opérationnelles, il tirera deux livres, "les larmes de l'honneur, 60 jours dans la tourmente du Rwanda, été 1994" et "l'Europe est morte à Pristina, guerre au Kosovo, 1999". Si dans son premier ouvrage, il défend la position de la France et l'honneur de l'armée française en 1994 au Rwanda, il est en revanche très sévère dans le second sur la politique française à propos du Kosovo et de son inféodation à l'OTAN.


== Carrière civile (depuis 2000) ==
== Carrière civile (depuis 2000) ==
Le colonel Hogard prend sa [[Retraite (économie)|retraite]] anticipée en 2000. Diplômé du CPA (Centre de Perfectionnement aux Affaires), détenteur d'un ''Executive MBA'' d'[[École des hautes études commerciales de Paris|HEC]]<ref name="ee" />, il fonde et dirige à partir de 2005 la société ÉPÉE (Experts Partenaires pour l’Entreprise à l’Etranger), une [[entreprise]] spécialisée en intelligence stratégique et en diplomatie d'entreprises à l'international. Il fonde également en 2011 la société ESEI (Experts en Sûreté pour l'Entreprise à l'International), une société de conseil et d'ingénierie de sûreté à l'international<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Epée, la société de Jacques Hogard, scindée en deux entités |url=https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/09/14/epee-la-societe-de-jacques-hogard.html |site=lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr |consulté le=2023-02-08}}.</ref>. La société ESEI est principalement active en Afrique francophone, notamment au [[Niger]], mais aussi en [[Côte d'Ivoire]], en [[Mauritanie]], au Maghreb{{etc.}} Elle conduit également des missions de conseil et d’accompagnement en sûreté au Moyen-Orient ([[Irak]]) et outre-Atlantique (en [[Colombie]] et au Mexique en particulier). Les sociétés de Jacques Hogard interviennent également souvent en [[Russie]], dont il vante la stabilité politique, en déclarant en 2019 que « c'est un marché sans limites et ouvert, où les besoins sont immenses. Il est donc essentiel d’y aller »<ref>{{Lien web |titre=Interview de Jacques HOGARD Président du Groupe E.P.E.E.|url=https://www.sdbrnews.com/sdbr-news-blog-fr/2019/6/26/interview-de-jacques-hogard-president-du-groupe-epee |site=Security Defense Business Review |consulté le=2023-02-08}}.</ref>.
Le colonel Hogard prend sa [[Retraite (économie)|retraite]] anticipée en 2000. Diplômé du CPA (Centre de Perfectionnement aux Affaires), détenteur d'un ''Executive MBA'' d'[[École des hautes études commerciales de Paris|HEC]]<ref name="ee" />, il fonde et dirige à partir de 2005 la société E.P.E.E. (Experts Partenaires pour l’Entreprise à l’Etranger), une [[entreprise]] spécialisée en intelligence stratégique et en diplomatie d'entreprises à l'international. En 2011 il regroupe les activités de conseil et d'ingénierie de sûreté sous la marque ESEI (Experts en Sûreté pour l'Entreprise à l'International)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Epée, la société de Jacques Hogard, scindée en deux entités |url=https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/09/14/epee-la-societe-de-jacques-hogard.html |site=lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr |consulté le=2023-02-08}}.</ref>. ESEI est principalement active en Afrique francophone, notamment au [[Niger]], mais aussi en [[Côte d'Ivoire]], en [[Mauritanie]], au Maghreb{{etc.}} Elle a conduit également des missions de conseil et d’accompagnement en sûreté au Moyen-Orient ([[Irak]]) et outre-Atlantique (au [[Brésil]] et au Mexique en particulier). Les sociétés de Jacques Hogard interviennent également souvent en [[Europe Centrale]] et en [[Russie]], dont il vante la stabilité politique, en déclarant en 2019 que « c'est un marché sans limites et ouvert, où les besoins sont immenses. Il est donc essentiel d’y aller »<ref>{{Lien web |titre=Interview de Jacques HOGARD Président du Groupe E.P.E.E.|url=https://www.sdbrnews.com/sdbr-news-blog-fr/2019/6/26/interview-de-jacques-hogard-president-du-groupe-epee |site=Security Defense Business Review |consulté le=2023-02-08}}.</ref>.


== Affaires judiciaires ==
== Affaires judiciaires ==

Version du 14 mars 2023 à 17:32

Jacques Hogard
Le colonel Hogard à La Manif pour tous, le 19 janvier 2020.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Hogard
Père
Mère
Christiane Bénouville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Membre de
HEC Alumni (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Unités
Conflit
Grade
Distinction

Jacques Hogard, né le à Saint-Mandé, est un officier supérieur français, ancien parachutiste de la Légion étrangère.

Famille

Issu d'une famille lorraine, il est le fils du général Jacques Hogard, officier d'infanterie de marine, combattant de la Seconde Guerre mondiale et des guerres d'Indochine et d'Algérie, lui-même fils du général Émile-Louis Hogard (1894-1990), officier de l'armée d'Afrique, proche collaborateur du maréchal Lyautey au Maroc et commandant les goumiers marocains (1944-45). Il est aussi le neveu du général Pierre de Bénouville, héros de la Résistance et Compagnon de la Libération[1]. Son frère, le général d'armée Jean-François Hogard, a été directeur de la DRSD entre 2014 et 2018[2],[1]. Parmi ses cousins, on trouve également le général d'armée Bruno Cuche et l'homme politique François Guillaume.

Carrière militaire (1976-2000)

Engagé volontaire au titre de la Corniche du Collège Militaire de Saint-Cyr en 1974, après avoir été deux fois admissible au concours d'entrée à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il sert comme ORSA (1976-1978) puis réussit le concours d'entrée à l'École militaire interarmes (promotion Général Laurier, 1978-79), dont il sort officier d'active. Ayant choisi l'infanterie, il sert d'abord comme lieutenant au 39e régiment d'infanterie avant de rejoindre la Légion étrangère, où il sert comme lieutenant au 4e régiment étranger puis comme capitaine au 2e régiment étranger de parachutistes dont il commande la 3e compagnie (1986-1988). Il participe à plusieurs missions extérieures dans les années 1980 et 1990, en Afrique notamment (Tchad, République Centrafricaine, Djibouti, etc.).[réf. nécessaire]

En 1992, chef de bataillon, il est nommé au bureau opérations de l'état-major des troupes françaises stationnées à Djibouti. Il dirige le « bureau opérations » de l'opération Oryx en Somalie (1992-1993), de l'opération Iskoutir en République de Djibouti, de l'opération Diapason au Yémen[1]. Nommé lieutenant-colonel en 1993 à l'âge de 37 ans, il est commandant du groupement de Légion Étrangère lors de l'opération Turquoise au Rwanda, en 1994[3]. A ce titre, Jacques Hogard crée avec le général Lafourcade et un certain nombre de vétérans de l'opération Turquoise en 2007 l'Association France-Turquoise (www.france-turquoise.com) dont l'objectif est le rétablissement de la vérité sur l'engagement de la France et son armée au Rwanda.

Après le Rwanda, iI rejoint l'état-major de la Légion étrangère, puis celui de l'armée de terre française et enfin le commandement des opérations spéciales (COS). Il commande le groupement interarmées des forces spéciales qui ouvre la voie à la Brigade Leclerc en Macédoine, puis au Kosovo, en 1999 lors de la guerre du Kosovo[1].

De ces expériences opérationnelles, il tirera deux livres, "les larmes de l'honneur, 60 jours dans la tourmente du Rwanda, été 1994" et "l'Europe est morte à Pristina, guerre au Kosovo, 1999". Si dans son premier ouvrage, il défend la position de la France et l'honneur de l'armée française en 1994 au Rwanda, il est en revanche très sévère dans le second sur la politique française à propos du Kosovo et de son inféodation à l'OTAN.

Carrière civile (depuis 2000)

Le colonel Hogard prend sa retraite anticipée en 2000. Diplômé du CPA (Centre de Perfectionnement aux Affaires), détenteur d'un Executive MBA d'HEC[3], il fonde et dirige à partir de 2005 la société E.P.E.E. (Experts Partenaires pour l’Entreprise à l’Etranger), une entreprise spécialisée en intelligence stratégique et en diplomatie d'entreprises à l'international. En 2011 il regroupe les activités de conseil et d'ingénierie de sûreté sous la marque ESEI (Experts en Sûreté pour l'Entreprise à l'International)[4]. ESEI est principalement active en Afrique francophone, notamment au Niger, mais aussi en Côte d'Ivoire, en Mauritanie, au Maghreb, etc. Elle a conduit également des missions de conseil et d’accompagnement en sûreté au Moyen-Orient (Irak) et outre-Atlantique (au Brésil et au Mexique en particulier). Les sociétés de Jacques Hogard interviennent également souvent en Europe Centrale et en Russie, dont il vante la stabilité politique, en déclarant en 2019 que « c'est un marché sans limites et ouvert, où les besoins sont immenses. Il est donc essentiel d’y aller »[5].

Affaires judiciaires

Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry a mis en cause le rôle joué par les autorités de Paris et l'armée française dans le génocide des Tutsis au Rwanda, notamment dans son livre Complices de l'inavouable, la France au Rwanda, publié en 2004 et republié en 2009. Son nom étant cité en page de couverture de ce livre, Jacques Hogard s'estime accusé d'être un « complice » du génocide, et assigne le journaliste et son éditeur en diffamation. Patrick de Saint-Exupéry est relaxé en première instance le 11 décembre 2009 par le tribunal correctionnel de Paris[6]. Jacques Hogard fait aussitôt fait appel de cette décision. Le 29 juin 2011, la cour d’appel de Paris confirme la relaxe de Patrick de Saint-Exupéry. La Cour souligne les « éléments sérieux » dont disposait le journaliste pour nourrir son enquête[7].

En janvier 2012, l'un des employés de la société ÉPÉE créée par Jacques Hogard, le colonel en retraite Hugues de Samie, est retrouvé assassiné à Tripoli dans des conditions troubles[8]. L'enquête n'a pas permis à ce jour de déterminer les raisons et d'identifier les commanditaires de cet assassinat.

Prises de positions politiques

Jacques Hogard et Louis de Bourbon.

Se présentant lui-même comme « catholique et Français toujours » sur son compte Twitter, Jacques Hogard appartient à la mouvance catholique traditionaliste. Il se déclare également royaliste légitimiste. Il est partisan de Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant au trône de France, au côté duquel Jacques Hogard est apparu à de nombreuses reprises[9],[10],[11], ou qu’il a représenté lors de certaines manifestations[12]. Jacques Hogard est par ailleurs membre du Comité du souvenir des victimes de la Révolution en Midi toulousain, lequel a notamment organisé le 20 août 2022 et pour la quatrième année consécutive, à Montréjeau (Haute-Garonne), une « grande journée d'amitié française », à l'occasion de la commémoration de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 dans le Midi toulousain.[13]

Le 25 avril 2021, le colonel Hogard et 13 autres officiers en retraite signent et publient une tribune, dénoncée par la revue Regards comme « factieuse », complotiste » et « antisémite »[14].

Lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022, Jacques Hogard prend position en faveur de la Russie. Très actif sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, et apprécié de nombreux sites et blogs de la « fachosphère »[15], il accuse les États-Unis et l'OTAN d'être les seuls responsables de cette guerre par leur agressivité vis-à-vis de la Russie de Poutine[16]. Selon Jacques Hogard : « L'Otan est dans une stratégie d'encerclement [qui] touche aux intérêts vitaux de la Russie. [...] Je pense que l'Otan est une organisation fauteur de guerre aujourd'hui »[16]. Il qualifie également la révolution populaire de Maïdan, en novembre 2013, de révolte « fasciste », thèse qualifiée de « complotiste » par l'hebdomadaire L'Express qui accuse Jacques Hogard de faire partie des relais de la « désinformation russe » en France[16]. De son côté, le quotidien Le Parisien écrit que « le colonel Jacques Hogard relaie régulièrement les publications de l’ambassade de Russie en France » et fait partie des militaires français qui « contribuent aux intérêts du Kremlin »[17].

Distinctions et prix

Le , avec un certain nombre d'autres anciens officiers de l'armée française ayant servi au Ruanda entre 1990 et 1994, Jacques Hogard est distingué par un décret du président de la République et promu au grade d'officier de l'ordre national de la Légion d'honneur[18].

Le , il est décoré à Belgrade des mains du président de la République de Serbie, Tomislav Nikolic, de l'ordre de « Milos Obilic » ( médaille de la Bravoure Miloš Obilić) pour son action au Kosovo en 1999.

Le , il reçoit à Belgrade le Prix « Braca Karic » en tant que « lauréat pour la paix, la coopération et l'amitié entre les peuples, pour son courage exceptionnel, sa charité vis-à-vis du peuple serbe et le renforcement de l'amitié franco-serbe séculaire ».

Décorations

Publications

  • Les larmes de l'Honneur : 60 jours dans la tourmente du Rwanda, Hugo et Compagnie, 2005 (rééd. 2016).
  • « Désinformation : le cas rwandais » dans Cahiers du CESAT, no 13, .
  • « À propos du Rwanda, des Grands Lacs et de la politique française en Afrique » dans Diplomatie, no 37 (mars-).
  • « La Russie, ce marché qui vous tend la main ! » dans Constructif, no 32, .
  • L'Europe est morte à Pristina - Guerre au Kosovo (printemps-été 1999), Hugo et Compagnie, 2014.
  • « La diplomatie d'entreprise » dans Constructif, no 58, mars 2022.

Notes et références

  1. a b c et d « Le colonel français Jacques Hogard s'insurge contre la visite de Paul Kagame à Paris », sur Réveil FM, .
  2. « Renseignement et sécurité de la Défense : 3 questions au général Hogard », sur Ministère de la Défense, (consulté le )
  3. a et b « EPEE - Experts Partenaires pour l'Entreprise à l'Etranger », sur EPEE - Experts Partenaires pour l'Entreprise à l'Etranger (consulté le ).
  4. « Epée, la société de Jacques Hogard, scindée en deux entités », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le ).
  5. « Interview de Jacques HOGARD Président du Groupe E.P.E.E. », sur Security Defense Business Review (consulté le ).
  6. « Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry, victime d'une guérilla judiciaire », sur Survie (consulté le ).
  7. « Rwanda : Patrick de St Exupéry relaxé », Le Figaro, (consulté le ).
  8. Jean Guisnel, « Assassiné à Tripoli, Hugues de Samie victime d'un « contrat » ? », Le Point, (consulté le ).
  9. « Un prince pro-russe », sur monarchiesetdynastiesdumonde.com (consulté le )
  10. Vexilla Galliae, « Louis XX pour le bicentenaire de la naissance d'Henri V », sur Vexilla Galliae, (consulté le ).
  11. « Louis -Alphonse de Bourbon au XIIIème Congrès des Familles », sur monarchiesetdynastiesdumonde.com (consulté le ).
  12. « Année 2020 », sur royaute.info (consulté le )
  13. « AFS | Lettre aux amis de l'AFS (Juin 2022) », sur a-f-s.org (consulté le )
  14. Pablo Pillaud-Villien, « Après les généraux, voici la lettre des colonels séditieux, et c'est pire ! », Regards, (consulté le ).
  15. Elie Guckert, « L'extrême droite française au chevet des séparatistes serbes de Bosnie », sur Slate, (consulté le ).
  16. a b et c Alexandra Saviana, « « Les Américains arrivent à leurs fins » : comment Sputnik et RT désinforment sur l'Ukraine », L'Express, (consulté le ).
  17. Le Parisien avec AFP, « L’Office national des anciens combattants victime d’une importante cyberattaque », Le Parisien, (consulté le ).
  18. Décret du portant promotion et nomination

Annexes

Liens externes