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« Louis Renault (juriste) » : différence entre les versions

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Il enseigne à la [[Université de Bourgogne|faculté de droit de Dijon]] en 1868. En 1873, il devient chargé de cours à la [[faculté de droit de Paris]], puis professeur à cette même faculté en 1881. Il occupe alors la chaire de [[droit des gens]].
Il enseigne à la [[Université de Bourgogne|faculté de droit de Dijon]] en 1868. En 1873, il devient chargé de cours à la [[faculté de droit de Paris]], puis professeur à cette même faculté en 1881. Il occupe alors la chaire de [[droit des gens]].


Il est recruté par [[Émile Boutmy]] au sein de l'[[École libre des sciences politiques]] dans les [[années 1870]]<ref name=":0">{{Article|prénom1=Pierre|nom1=Favre|titre=Les sciences d'Etat entre déterminisme et libéralisme: Emile Boutmy (1835-1906) et la création de l'Ecole libre des sciences politiques|périodique=Revue française de sociologie|volume=22|numéro=3|date=1981|issn=0035-2969|doi=10.2307/3321160|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/3321160|consulté le=2023-06-21|pages=429–465}}</ref> pour enseigner le droit international<ref name=":1">{{Ouvrage|prénom1=Marie|nom1=Scot|titre=Sciences Po, le roman vrai|éditeur=Sciences Po, les presses|date=2022|isbn=978-2-7246-3915-5|consulté le=2023-07-02}}</ref>. Il y est {{Citation|vénéré par ses élèves}} et enseigne notamment à [[René Dollot]]. Son cours est repris, à sa mort, par son disciple Gilbert Gidel<ref name=":1" />.
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À partir de 1890, il est également jurisconsulte du ministère des Affaires étrangères français, puis membre de la [[Cour permanente d'arbitrage]] de [[La Haye]]. Il est également un membre fort actif de l'Institut de droit international.
À partir de 1890, il est également jurisconsulte du ministère des Affaires étrangères français, puis membre de la [[Cour permanente d'arbitrage]] de [[La Haye]]. Il est également un membre fort actif de l'Institut de droit international.

Version du 16 juillet 2023 à 15:34

Tombe de Louis Renault au cimetière du Montparnasse, à Paris.

Louis Renault, né à Autun le et mort à Barbizon le , est un professeur français de droit international. Il est lauréat du prix Nobel de la paix en 1907.

Biographie

Jeunesse et études

Louis Renault est le fils d'un libraire. Il suit des études de droit et est reçu à l'agrégation de droit.

Il s'était marié en 1873, épousant Juliette Thiaffait[2].

Parcours professionnel

Il enseigne à la faculté de droit de Dijon en 1868. En 1873, il devient chargé de cours à la faculté de droit de Paris, puis professeur à cette même faculté en 1881. Il occupe alors la chaire de droit des gens.

Il est recruté par Émile Boutmy au sein de l'École libre des sciences politiques dans les années 1870[3] pour enseigner le droit international[4]. Il y est « vénéré par ses élèves » et enseigne notamment à René Dollot. Impliqué dans la vie de l'école, il est membre du comité de rédaction des Annales de l'École libre des sciences politiques, aux côtés d'Émile Boutmy, Léon Say, René Stourm et Alexandre Ribot[5]. Son cours est repris, à sa mort, par son disciple Gilbert Gidel[4].

À partir de 1890, il est également jurisconsulte du ministère des Affaires étrangères français, puis membre de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye. Il est également un membre fort actif de l'Institut de droit international.

Louis Renault a été un promoteur de l'arbitrage international. Il a été membre de la délégation de la France, avec le Baron d'Estournelles de Constant et Léon Bourgeois aux première et seconde conférences de La Haye. Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie en 1900[6]. Il a également été membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1901 et lauréat du prix Nobel de la paix avec Ernesto Teodoro Moneta en 1907.

De 1916 à 1918, il dirigea la Société de Secours aux Blessés Militaires (SSBM), devenue depuis 1940 la Croix-Rouge française.

Décorations

Décorations

Distinctions

Dans la culture

  • Une plaquette en bronze au portrait de Louis Renault a été réalisée par le sculpteur Jules Chaplain en 1906.

Notes et références

  1. « https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/147paap_cle0fe443__papiers_louis_renault.pdf » (consulté le )
  2. « Un Autunois prix Nobel de la paix il y a un siècle », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 151 de septembre 2007 (page 21).
  3. Pierre Favre, « Les sciences d'Etat entre déterminisme et libéralisme: Emile Boutmy (1835-1906) et la création de l'Ecole libre des sciences politiques », Revue française de sociologie, vol. 22, no 3,‎ , p. 429–465 (ISSN 0035-2969, DOI 10.2307/3321160, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  5. Annales de l'Ecole libre des sciences politiques, Félix Alcan, (lire en ligne)
  6. (pl) Doktorzy honoris causa, sur le site de l'université jagellonne de Cracovie

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Fauchille, Louis Renault (1843-1918) : sa vie, son œuvre, Paris, Pedone, 1918.
  • L’œuvre internationale de Louis Renault, Les éditions internationales, Paris, 1932, trois volumes.
  • Reinhard Nachtigal, Ruses and Perfidy. Submarine Warfare and the Sinking of Hospital Ships During World War I (= Rechtsgeschichtliche Studien. Band 90), Hamburg, Dr. Kovac, 2021

Liens externes

  • (en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)