« Régime républicain en France » : différence entre les versions
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#REDIRECTION[[Cinquième République (France)]] |
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{{autre4|l'histoire de la république en France|le pays lui-même|France}} |
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{{TI|date=février 2023|Les informations de sections entières de cet article ne sont étayées par aucune [[Wikipédia:Citez vos sources#Qualité des sources|source de qualité]]. La page n'a pas de bibliographie centrée sur ce sujet.<br />Cette page en l'état actuel comporte}} |
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[[Fichier:MarianneBuste.JPG|vignette|Le modèle du buste de [[Marianne]] distribué dans les écoles françaises au début du {{s-|XXI}}.]] |
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Le '''régime républicain en France''' est la [[Liste des régimes français|forme de gouvernement]] en vigueur sur le [[France|territoire français]] pour [[Première République (France)|la première fois en 1792]], ensuite interrompu de 1804 à 1848 ([[Premier Empire]], [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] et [[Monarchie de Juillet]]), puis de 1852 à 1870 ([[Second Empire]]) et enfin de 1940 à 1944 ([[régime de Vichy]] et [[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|occupation allemande]]). |
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C'est avec l'institution de la [[Troisième République (France)|Troisième République]] que le régime républicain s'inscrit durablement dans les mentalités, notamment sous l'impulsion de [[Jules Ferry]]. Dans un premier temps de nature parlementaire, les institutions républicaines limitent strictement le [[pouvoir exécutif]] par opposition à l'[[absolutisme]] auquel tendaient les [[Roi de France|rois de France]] avant 1789. Mais cet équilibre des pouvoirs s'avère être vulnérable lorsque la France doit affronter à partir de 1914 une série d'épreuves majeures, deux guerres mondiales et deux conflits coloniaux, qui provoquent la chute de la Troisième République en 1940 puis de la [[Quatrième République (France)|Quatrième République]] en 1958. |
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L'institution de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]] en [[1958 en France|1958]] marque une rupture dans la tradition républicaine et un retour du pouvoir décisionnel du [[chef de l'État]] dans la conduite politique du pays. La [[Constitution du 4 octobre 1958|nouvelle constitution]] rédigée par [[Michel Debré]] puis telle que pratiquée de 1958 à 1974 par [[Charles de Gaulle]] et son [[Premier ministre (France)|Premier ministre]] {{Incise|puis successeur}} [[Georges Pompidou]], se traduit par un renforcement significatif du [[pouvoir exécutif]] au détriment du [[pouvoir législatif]]. |
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Depuis 2000, le [[Président de la République française|président de la République]] est élu pour un mandat de cinq ans. Dans la pratique, il est élu un mois avant le renouvellement de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], ce qui renforce son autorité et réduit d'autant l'influence que les chambres parlementaires avaient sur le gouvernement du pays. |
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Le [[Quinquennat présidentiel en France|quinquennat]] et la [[Réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008|réforme constitutionnelle de 2008]] favorisent l'émergence de nouveaux débats sur l'équilibre des pouvoirs. |
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== Historique == |
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{{article général|France|Histoire de France|Histoire constitutionnelle de la France}} |
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Depuis le {{date|21|septembre|1792|en France}}, date de la [[proclamation de l'abolition de la royauté]], la France a connu cinq [[république]]s et onze [[Constitutions françaises|constitutions]] ou lois constitutionnelles républicaines : |
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* La [[Première République (France)|Première République]], du {{date-|22 septembre 1792}} au {{date-|18 mai 1804}} ; soit 11 ans, 7 mois et 26 jours. |
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* La [[Deuxième République (France)|Deuxième République]], du {{date-|24 février 1848}} au {{date-|2 décembre 1852}} ; soit 4 ans, 9 mois et 7 jours. |
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* La [[Troisième République (France)|Troisième République]], du {{date-|4 septembre 1870}} au {{date-|10 juillet 1940}} ; soit 69 ans, 10 mois et 6 jours. |
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* La [[Quatrième République (France)|Quatrième République]], du {{date-|13 octobre 1946}} au {{date-|28 septembre 1958}} ; soit 11 ans, 11 mois et 15 jours. |
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* La [[Cinquième République (France)|Cinquième République]], depuis le {{date-|28 septembre 1958}} ; soit 64 ans, 3 mois et 3 jours au 1 janvier 2023. |
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=== Les premières expériences === |
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{{article détaillé|Révolution française|Première République (France)}} |
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Au départ, le régime républicain n'a pas constitué une évidence, même aux yeux des plus ardents révolutionnaires<ref>En 1789, Robespierre lui-même écrivait son admiration pour Henri IV et son souhait de voir Louis XVI prendre son aïeul pour exemple.</ref>. L'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale de 1789]] souhaitait simplement redistribuer le pouvoir politique, uniformiser le droit et soumettre le Roi à une constitution écrite. Commencée en [[1789]], la [[Révolution française|Révolution]] aboutit en 1791 à la fin de la [[Royaume de France|monarchie absolue]] et à l’instauration d’une [[Monarchie constitutionnelle française (1791-1792)|monarchie constitutionnelle]]. [[Antoine Barnave]] participe activement à la définition du régime, mais ne parvient pas malgré ses conseils à convaincre le couple royal d’accepter le rôle qui lui est dévolu. La fuite de [[Louis XVI]] et son [[Fuite de Louis XVI et arrestation à Varennes|arrestation à Varennes]] discréditent la royauté. C’est l’échec de ce régime qui ouvre la voie à la Première République, bien que le peuple français lui-même n'ait jamais été consulté clairement sur la question. |
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==== De la République en armes à la prise du pouvoir par un militaire (1792-1804) ==== |
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[[Fichier:Hw-robespierre.jpg|vignette|gauche|[[Maximilien Robespierre]] par [[Jean Urbain Guérin]].]] |
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{{article détaillé|Convention nationale|Directoire|Consulat (histoire de France)}} |
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La [[Première République française]] naît alors que la France a progressivement coalisé contre elle une grande partie des états européens par ses premiers coups de force : [[constitution civile du clergé]] (1790), empiétements territoriaux (1791-92), exécution de [[Louis XVI de France|Louis XVI]] (1793)… |
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Malgré les alarmes de [[Maximilien de Robespierre]] qui annonçait une dictature militaire, c’est la France elle-même qui a déclaré la guerre au « [[François Ier d'Autriche|roi de Bohème et de Hongrie]] »({{date-|avril 1792}}). La République française est entraînée dans [[Guerres de la Révolution française|une série de conflits avec le reste de l'Europe]]. |
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Robespierre anime à la [[Convention nationale]] un régime coercitif et répressif, la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], qui vise à mobiliser les énergies dans la lutte contre les ennemis intérieurs et extérieurs de la Révolution. C'est dans ces circonstances qu'est adopté l'hymne national : ''[[La Marseillaise]]''. |
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L'armée est d’abord vouée à la (re)conquête qui conduit à l'annexion de la rive gauche du Rhin (1797) et la création des [[République sœur|Républiques Sœurs]] en Italie. Elle est ensuite utilisée dans le fonctionnement même des institutions par les anciens conventionnels pour se maintenir au pouvoir, notamment lors du [[Coup d'État du 18 fructidor an V]]. C'est le général [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] qui finit par prendre le pouvoir en 1799 (après le coup d'État du 18 brumaire an VIII). Sous le régime du [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], la France demeure officiellement une République. Mais en 1804, la [[Constitution de l'an XII]] dispose que {{citation|Le gouvernement de la République est confié à un empereur qui prend le titre d'empereur des Français}}. |
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[[File:Louis-Napoléon Bonaparte président, par A. Belin.JPG|vignette|[[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]], premier [[Président de la République française]], se fait proclamer empereur en 1852.]] |
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==== La République renversée par son président (1848-1852) ==== |
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{{article détaillé|Deuxième République (France)}} |
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Après la chute de Napoléon, les puissances européennes ont rétabli les [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbons]] en France: c'est la [[Restauration (histoire de France)|restauration]]. [[Louis XVIII]] instaure une [[monarchie constitutionnelle]] qu'il concède par une charte. Ses successeurs [[Charles X de France|Charles X]] et [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] expriment cependant la volonté d'établir un pouvoir personnel. Les élites se détachent de ce système, à l’image d’[[Adolphe Thiers]]. Historien de la Révolution, il participe en 1830 aux [[Trois Glorieuses]] et à la fondation de la [[monarchie de juillet]], devient premier ministre de Louis-Philippe mais finit par renoncer. La [[Révolution française de 1848|révolution de 1848]] met fin pour toujours à la royauté des Bourbons en France. |
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Thiers prend part à la fondation de la [[Deuxième République (France)|Deuxième République]] qu’il veut conservatrice : restriction du suffrage universel, participation de l’Église à l’Éducation nationale ([[loi Falloux]]). La [[Constitution française de 1848|constitution]] est votée en {{date-|novembre 1848}}. Thiers soutient [[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]] à la première [[élection présidentielle française de 1848|élection présidentielle]] au [[suffrage universel]] mais Bonaparte, trois ans après son élection, renverse le régime par le [[coup d'État du 2 décembre 1851]]. En 1852, la République laisse la place au [[Second Empire]], Louis-Napoléon Bonaparte devenant Napoléon III. |
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=== La République parlementaire === |
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==== La fondation du régime républicain (1871-1929) ==== |
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[[Fichier:Julesferry.jpg|vignette|gauche|150px|[[Jules Ferry]].]] |
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{{article détaillé|Troisième République (France)|Lois constitutionnelles de 1875}} |
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Après la [[bataille de Sedan]], qui voit la défaite et la capture de Napoléon III, la République est proclamée le {{date-|4 septembre}}. Le peuple élit à la [[Assemblée nationale (1871)|première Assemblée nationale]] une majorité absolue monarchiste qui est favorable à la paix, désavouant [[Léon Gambetta]]. Celui-ci avait cru pouvoir continuer la guerre grâce à un élan semblable à celui vécu en 1792 mais sans succès et avec pour résultat la destruction de l'[[Armée de la Loire]]. Les monarchistes préparent alors le retour d'un roi en la personne du prétendant légitimiste, le [[Henri d'Artois|comte de Chambord]] (« Henri V »). Cependant, en 1873, le refus de la majorité des députés d'accepter le [[Drapeau du royaume de France|drapeau blanc]] que réclame le comte de Chambord, empêche la restauration monarchique et renforce les républicains jusqu’à leur victoire définitive aux législatives de 1876 et 1877. |
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Un régime à dominante parlementaire, celui de la [[Troisième République (France)|Troisième République]], est défini par les [[Lois constitutionnelles de 1875]] : les monarchistes ont obtenu la création d’un [[sénat (Troisième République)|sénat]] censé tempérer les évolutions de l’[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]. [[Jules Ferry]] met en place le nouveau régime entre 1879 et 1885. Il [[Lois Ferry|institue en particulier l’école gratuite, obligatoire et laïque]] dans le but d’enraciner la République dans les mentalités. Il est pourtant intéressant de souligner que l'école était déjà laïcisée, gratuite pour les pauvres et accessible à tous depuis la [[loi Guizot]]. |
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Si les premiers républicains, dits opportunistes, se contentent de laïciser la vie publique, l'[[Église catholique romaine|Église catholique]] conserve une position privilégiée en France en vertu du [[Concordat de 1801]]. Les républicains [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|radicaux]] imposent, une fois parvenus au pouvoir, la [[loi de séparation des Églises et de l'État]] ([[1905]]), les deux institutions étant désormais indépendantes l'une par rapport à l'autre. |
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==== Les crises du régime (1929-1958) ==== |
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Le [[krach de 1929]] ouvre à un niveau mondial une période de crise avec en particulier l’émergence de l’[[Troisième Reich|Allemagne nazie]]. La [[Troisième République (France)|Troisième République]] n’est pas en mesure d’agir sur les événements : |
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* faiblesse du pouvoir exécutif (échec du président [[Alexandre Millerand|Millerand]] à imposer son président du Conseil) ; |
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* retrait des personnalités marquantes des années 1920 ([[Aristide Briand]], [[Raymond Poincaré]]) ; |
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* absence de majorité parlementaire stable (hésitation des radicaux à s'allier à gauche ou à droite). |
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Elle est emportée par la [[Bataille de France|défaite militaire de juin 1940]]. [[Philippe Pétain]], président du conseil des ministres, négocie l'[[Armistice du 22 juin 1940|armistice avec les Allemands]], [[Vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940|obtient les pleins pouvoirs]] et devient le {{citation|chef de l'État français}}. Toute mention du terme République disparaît des actes officiels de l'[[Régime de Vichy|État français]]. |
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À la [[Libération de la France|Libération]] en 1944, le [[Gouvernement provisoire de la République française]] dirigé par le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]], s'installe sur le territoire français, évinçant le régime de Vichy. En 1946, une [[Constitution du 27 octobre 1946|nouvelle constitution]] rétablit le cadre d’un régime parlementaire, confirmé par les pratiques d’hommes politiques souvent formés sous la Troisième République. Incapable ensuite de résoudre la [[guerre d'Algérie]], la [[Quatrième République (France)|Quatrième République]] fait appel au général [[Charles de Gaulle]]. Celui-ci avait proposé dès 1944 dans le [[discours de Bayeux]] un autre modèle constitutionnel. La voie de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]] est dès lors tracée. |
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{{article détaillé|Quatrième République (France){{!}}Quatrième République|Histoire de France sous la Quatrième République}} |
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=== La Cinquième République === |
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{{article détaillé|Cinquième République (France)|Histoire de France sous la Cinquième République}} |
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==== La République gaullienne (1958-1981) ==== |
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Le {{date-|28 septembre 1958}}<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/suffrage_universel/constitution-referendum-1958.asp Le 28 septembre 1958 sur le site de l'Assemblée nationale]</ref>, le peuple français adopte par un [[référendum]] une [[Constitution française du 4 octobre 1958|nouvelle constitution]] dans laquelle le pouvoir exécutif est renforcé. Chef des armées et de la diplomatie, Le [[Président de la République française|Président de la République]] dispose de prérogatives qui le mettent en position de réguler le fonctionnement des autres pouvoirs. Il peut s’adresser directement au peuple par voie de [[référendum en France|référendum]], moyen utilisé dès 1961 et 1962 pour faire approuver l'autodétermination en [[Algérie]] et les [[Accords d'Évian]]. |
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Décidée par [[Référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République|référendum en 1962]], l’élection du président de la République au suffrage universel à compter de 1965 donne à celui-ci une autorité nouvelle. Par ailleurs, [[Charles De Gaulle]] dissout en 1962 l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] [[Élections législatives françaises de 1962|avec succès]] pour imposer le [[Premier ministre français|Premier ministre]] de son choix. |
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La Constitution du {{date-|4 octobre 1958}} instaure un [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]], dont le rôle ira croissant avec la multiplication à partir de 1974 des possibilités légales de sa saisine. |
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L’instauration du scrutin majoritaire à deux tours entraîne la structuration progressive des forces politiques entre quatre grands partis associés deux à deux : [[Rassemblement pour la République|RPR]]/[[Union pour la démocratie française|UDF]] et [[Parti socialiste (France)|PS]]/[[Parti communiste français|PC]]. Il facilite le maintien au pouvoir de la majorité de droite, car il lamine le centre et gêne les forces de gauche réticentes à s’allier aux communistes. |
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==== L’ouverture du régime (1981-2007) ==== |
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L’[[Élection présidentielle française de 1981|Élection présidentielle de 1981]] ouvre une phase d’alternances de majorités, avec des périodes de cohabitation entre un président et un gouvernement de partis différents. Le mandat présidentiel est finalement réduit de 7 à 5 ans, soit la durée d'une législature. La logique du scrutin majoritaire et une poussée électorale de l’extrême droite encouragent la bipolarisation politique entre deux grands partis, PS et [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]. |
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Par ailleurs, un mouvement de décentralisation est amorcé vers les régions et les départements: à cette occasion les régions deviennent des collectivités locales à part entière dotées d'une assemblée élue (loi du {{date-|2 mars 1982}}). L’intégration européenne s'accélère à l'occasion de la mise en œuvre du [[Traité sur l'Union européenne|Traité de Maastricht]] et aboutit à des transferts de compétence au niveau de la [[Union européenne]]. |
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Cette phase est également caractérisée par un mouvement de libéralisation en particulier de la communication audiovisuelle (loi du {{date-|29 juillet 1982}} suivie de la création des premières chaines privées) et des activités financières (loi du {{date-|24 janvier 1984}}). |
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==== À la recherche de nouveaux équilibres ==== |
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[[Fichier:Schema pouvoirs Ve republique France-vec-final form-ok.svg|vignette|redresse=2|Organisation des pouvoirs exécutif et législatif de la {{Ve République}} depuis la réforme constitutionnelle de 2008.]] |
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L’[[élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]] est marquée par l’arrivée au premier plan d’une nouvelle génération de personnalités. Une [[Réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008|réforme constitutionnelle]] intervient en 2008 avec notamment pour objectif une revalorisation du rôle du Parlement. Sa mise en œuvre reste cependant à confirmer, l’action politique apparaissant toujours principalement initiée par la [[Présidence de la République française]]. |
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La gauche obtient pour la première fois depuis 1958 la majorité au [[Sénat (France)|Sénat]] en {{date-|septembre 2011}}. |
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Les collectivités territoriales que cette assemblée représente sont affectées par une nouvelle phase de décentralisation, une réforme de la fiscalité locale et un projet de [[Réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2014)|réforme des collectivités locales]]. |
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Les résultats électoraux traduisent une instabilité politique de plus en plus marquée alors que l’ascension de l’extrême droite se poursuit en captant les réactions protestataires, notamment dans le Nord-Est touché par la désindustrialisation et la réforme de la carte militaire. |
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La pratique au sein des principaux partis traditionnels d’élections primaires ouvertes à l’ensemble de l’électorat s’impose en 2011 au Parti socialiste et en 2016 à l’UMP rebaptisée [[Les Républicains]]. Elle résulte de part et d’autre en la désignation de personnalités au profil politique marqué, peu aptes à mobiliser au-delà leur camp respectif. De fait, les élections générales de 2017 offrent l'occasion d'un bouleversement du paysage politique. |
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== Notes et références == |
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{{Références}} |
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== Voir aussi == |
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{{Autres projets |
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| wikiquote = République française |
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| wikiquote titre = République française |
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| wikiversity = Les Français et la République |
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| wikiversity titre = Les Français et la République |
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=== Articles connexes === |
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* [[Liberté, Égalité, Fraternité]] |
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* [[Constitutions françaises]] |
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* [[Président de la République française]] |
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* [[Assemblée nationale (France)]] |
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* [[Sénat (France)]] |
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* [[Conseil constitutionnel (France)]] |
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{{Palette|Politique en France|Droit constitutionnel en France}} |
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{{Portail|République|politique française|France|histoire}} |
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[[Catégorie:République]] |
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[[Catégorie:Gouvernement de la France]] |
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[[Catégorie:Régime politique]] |
Version du 11 octobre 2023 à 22:18
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