« Gouvernement Milei » : différence entre les versions
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<!-- Composition initiale --> |
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Version du 10 décembre 2023 à 19:32
Président | Javier Milei |
---|---|
Vice-présidente | Victoria Villarruel |
Élection | 19 novembre 2023 |
Formation | |
Durée | 9 mois et 4 jours |
Coalition | La liberté avance (Parti libertarien) - Proposition républicaine[1],[2] |
---|---|
Ministres | 10 |
Femmes | 3 |
Hommes | 7 |
Chambre des députés |
38 / 257 |
---|---|
Sénat |
7 / 72 |
Le gouvernement Milei est le gouvernement d'Argentine à partir du 10 décembre 2023, dont le président de la République est Javier Milei.
Contexte
Candidat à l’élection présidentielle de 2023, Javier Milei présente un « plan tronçonneuse » visant à massivement diminuer les dépenses publiques : son projet comprend la suppression de plusieurs ministères (Éducation, Santé, Travaux publics et Développement social, Femmes), la libéralisation du port d'armes pour les civils et du commerce d'organes[3],[4]. Sa colistière Victoria Villarruel, candidate à la vice-présidence, est négationniste des crimes de la dictature[5]. C'est sa sœur Karina Milei, de deux ans sa cadette, qui contrôle l'ensemble de sa campagne, de l’organisation des meetings jusqu’à la composition de l’entourage[6].
À la surprise générale, Javier Milei arrive largement en tête des primaires de l'élection présidentielle, le 13 août 2023, avec 29,86 % des voix[7]. Après ce scrutin, ses déclarations virulentes à l'encontre du peso argentin et ses appels à ne pas épargner ou faire de placements en monnaie nationale provoquent la chute du peso[8].
Le 22 octobre 2023, il arrive en ballottage défavorable avec 29,99 % des voix au premier tour du scrutin présidentiel, face au centriste Sergio Massa, soutenu par la coalition péroniste (36,78 %). Il s'allie alors avec la droite traditionnelle en vue du second tour, alors qu'il avait jusqu'alors fondé sa campagne sur le rejet de la « caste » politique. Cette alliance est vécue comme une trahison par une partie de sa coalition et onze députés annoncent dans la foulée quitter La liberté avance[9],[10].
Alors que les sondages annonçaient un duel serré, Javier Milei l'emporte finalement avec 55,7 % des voix exprimées, le 19 novembre. Sergio Massa reconnaît sa défaite et félicite son adversaire[11].
Historique
Formation
Après l'élection de Javier Milei, ce dernier se rapproche encore davantage de l'ancien président Mauricio Macri et de l'ancienne ministre Patricia Bullrich, de Proposition républicaine (PRO), qui l'on soutenu au second tour[12],[13]. Au sein de son gouvernement, il nomme Bullrich elle-même et Luis Caputo (es), tout deux déjà ministres dans le gouvernement de Macri[14],[15]. Cette nomination de deux figures de Proposition républicaine (PRO) interroge sur le soutien du parti, qui se déchire en interne[2], la ministre Bullrich prévoirait de constituer un groupe du PRO en faveur du gouvernement de Milei[1].
Composition
Image | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Président | Javier Milei | PL (LLA) | ||
Vice-présidente | Victoria Villarruel | PD (LLA) | ||
Chef de cabinet des ministres | Nicolás Posse | LLA | ||
Ministre des Relations extérieures | Diana Mondino (es) | LLA | ||
Ministre de la Défense | Luis Petri (es) | LLA | ||
Ministre de l'Économie | Luis Caputo (es) | PRO | ||
Ministre des Infrastructures | Guillermo Ferraro | LLA | ||
Ministre de l'Intérieur | Guillermo Francos (es) | LLA | ||
Ministre de la Sécurité | Patricia Bullrich | PRO | ||
Ministre de la Justice | Mariano Cúneo Libarona (es) | Indép. | ||
Ministre du Capital humain | Sandra Pettovello | UCEDE | ||
Ministre de la Santé | Mario Russo | Indép. |
Notes et références
- (es) « ¿Cómo se rearman los socios de Juntos por el Cambio que serán oposición a Javier Milei? », sur pagina12.com.ar/, .
- (es) « Juntos por el Cambio, entre fracturas y treguas en el Congreso », sur pagina12.com.ar/, .
- (es) Federico Rivas Molina, « Javier Milei, el candidato libertario que capitaliza el descontento en Argentina », sur El País Argentina, .
- « Javier Milei, l'anarcho-capitaliste perturbateur de la présidentielle argentine », sur France 24, (consulté le ).
- « En Argentine, le difficile enracinement local de l’ultralibéral Javier Milei », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Javier Milei, l’économiste ultralibéral qui bouscule la politique en Argentine », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Javier Milei, l’extrémiste de marché qui séduit l’Argentine, Médiapart, 14 août 2023, Romaric Godin
- « Argentine: le peso s'effondre sur fond d'accès de fièvre pré-élections -Le 10 octobre 2023 à 23:20 | Zonebourse », sur zonebourse.com, (consulté le ).
- « Election présidentielle en Argentine : la droite implose face au libertarien Javier Milei », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Once legisladores abandonan el partido de Milei tras su acuerdo electoral con Macri », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le ).
- « Argentine: l'économiste ultralibéral Javier Milei est élu président », sur BFMTV (consulté le )
- (es) « El apoyo al ultra Milei, una moneda en el aire para el expresidente argentino Mauricio Macri », sur El País, .
- (es) « Bullrich consuma su alianza con Milei como ministra de Seguridad », sur El País, .
- (es) « Macri celebró que Bullrich y Caputo se sumen al gobierno de Javier Milei y les deseó "éxitos" », sur ambito.com, .
- (es) « Quiénes son los confirmados en el Gabinete de Milei hasta ahora », sur cronista.com, .