« 1635 en santé et médecine » : différence entre les versions
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* [[15 mai]] : à la suite d'un projet de [[Guy de La Brosse]], après les lettres patentes de [[1626]], et l'édit de [[1633]] déclarant un achat de propriété sur la [[terre d'Alez]], un nouvel édit de [[Louis XIII]] confirme l'inauguration du [[Jardin royal des plantes médicinales]], futurs [[Muséum national d'histoire naturelle]] et [[Jardin des plantes de Paris |Jardin des plantes]] de Paris<ref>{{Ouvrage |auteur=Bernard Dupaigne |titre=Histoire du musée de l'Homme |sous-titre=De la naissance à la maturité (1880-1972) |éditeur=Sépia |année=2017 |pages totales=300 |isbn=978-2-84280-790-0 |présentation en ligne={{Google Livres|KeLdDQAAQBAJ|page=14}}}}</ref> |
* [[15 mai]] : à la suite d'un projet de [[Guy de La Brosse]], après les lettres patentes de [[1626]], et l'édit de [[1633]] déclarant un achat de propriété sur la [[terre d'Alez]], un nouvel édit de [[Louis XIII]] confirme l'inauguration du [[Jardin royal des plantes médicinales]], futurs [[Muséum national d'histoire naturelle]] et [[Jardin des plantes de Paris |Jardin des plantes]] de Paris<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Bernard Dupaigne]] |titre=Histoire du musée de l'Homme |sous-titre=De la naissance à la maturité (1880-1972) |éditeur=Sépia |année=2017 |pages totales=300 |isbn=978-2-84280-790-0 |présentation en ligne={{Google Livres|KeLdDQAAQBAJ|page=14}}}}</ref> |
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* Des « Règlements, statuts et ordonnances que les maîtres apothicaires observeront » précisent que les [[apothicaire]]s ne pourront délivrer de [[poison]]s que s’ils en connaissent la destination<ref>{{Article |langue=fr |auteur=François Chast |titre=Les Origines de la législation sur les stupéfiants en France |périodique=Histoire des sciences médicales |année= 2009 |volume=43 |numéro=3 |passage=295-305 |url texte=http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0293.pdf |consulté le=24 février 2018}}.</ref>. |
* Des « Règlements, statuts et ordonnances que les maîtres apothicaires observeront » précisent que les [[apothicaire]]s ne pourront délivrer de [[poison]]s que s’ils en connaissent la destination<ref>{{Article |langue=fr |auteur=François Chast |titre=Les Origines de la législation sur les stupéfiants en France |périodique=Histoire des sciences médicales |année= 2009 |volume=43 |numéro=3 |passage=295-305 |url texte=http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0293.pdf |consulté le=24 février 2018}}.</ref>. |
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* Première mention, à [[Strasbourg]], de l'enseigne « Au cerf d'or », pour une officine d'apothicaire située à l'emplacement de la « [[Pharmacie du Cerf|Pharmacie du cerf]] » encore ouverte en l'an [[2000 en santé et médecine |2000]], au 10, place de la [[place de la Cathédrale (Strasbourg)|Cathédrale]]{{Note |texte={{Article |langue=fr |auteur=Pierre Labrude |titre=Les Difficultés de la Pharmacie du cerf de Strasbourg |périodique=Revue d'histoire de la pharmacie |volume=88 |numéro=327 |année=2000 |passage=412 |lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2000_num_88_327_5130 }}. }}. |
* Première mention, à [[Strasbourg]], de l'enseigne « Au cerf d'or », pour une officine d'apothicaire située à l'emplacement de la « [[Pharmacie du Cerf|Pharmacie du cerf]] » encore ouverte en l'an [[2000 en santé et médecine |2000]], au 10, place de la [[place de la Cathédrale (Strasbourg)|Cathédrale]]{{Note |texte={{Article |langue=fr |auteur=Pierre Labrude |titre=Les Difficultés de la Pharmacie du cerf de Strasbourg |périodique=Revue d'histoire de la pharmacie |volume=88 |numéro=327 |année=2000 |passage=412 |lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2000_num_88_327_5130 }}. }}. |
Version du 21 juin 2024 à 20:56
Chronologies
1632 1633 1634 1635 1636 1637 1638 Décennies : 1600 1610 1620 1630 1640 1650 1660 Siècles : XVe XVIe XVIIe XVIIIe XIXe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Classique) et Théâtre |
Années de la santé et de la médecine : 1632 - 1633 - 1634 - 1635 - 1636 - 1637 - 1638 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1600 - 1610 - 1620 - 1630 - 1640 - 1650 - 1660 |
Événements
- 15 mai : à la suite d'un projet de Guy de La Brosse, après les lettres patentes de 1626, et l'édit de 1633 déclarant un achat de propriété sur la terre d'Alez, un nouvel édit de Louis XIII confirme l'inauguration du Jardin royal des plantes médicinales, futurs Muséum national d'histoire naturelle et Jardin des plantes de Paris[1]
- Des « Règlements, statuts et ordonnances que les maîtres apothicaires observeront » précisent que les apothicaires ne pourront délivrer de poisons que s’ils en connaissent la destination[2].
- Première mention, à Strasbourg, de l'enseigne « Au cerf d'or », pour une officine d'apothicaire située à l'emplacement de la « Pharmacie du cerf » encore ouverte en l'an 2000, au 10, place de la Cathédrale[3].
Publications
- Édition posthume des Consiliorum medicinalium de Guillaume de Baillou († ), par son petit neveu Jacques Thévart[4].
- Parution du Recueil des secrets de Louise Bourgeois (-), sage-femme de Marie de Médicis[5].
Naissances
- 6 mai : Johann Joachim Becher (mort en 1682), médecin et chimiste allemand[6].
- Vers 1635 : Charles-François Tassy, dit Félix (mort en 1703), premier chirurgien du roi Louis XIV[7].
Décès
- 31 janvier : Johannes Chesnecopherus (sv) (né en 1581), professeur de médecine à l'université d'Uppsala[8],[9].
- 19 août : Daniel Mögling (né en 1596), médecin et astronome allemand [10].
- 23 octobre : Peter Uffenbach (né en 1566), éditeur et traducteur d'ouvrages de médecine, de chirurgie, de médecine vétérinaire et de botanique[11].
- René Baudin (ou Bodin) (né à une date inconnue), successeur de Toussaint Fournier (1544-1614) à la chaire de médecine du collège universitaire jésuite de Pont-à-Mousson[12].
- Johann Rudolf Camerarius (né en 1578), professeur de médecine à Tübingen, auteur de « Secrets de la médecine et de la nature » (Sylloges memorabilium medicinae et mirabilium naturae arcanorum) dont les vingt volumes paraissent entre 1614 et 1683[13].
- Jean Levrechon (né à une date inconnue), professeur de médecine à Pont-à-Mousson, père de son homonyme, le mathématicien Jean Levrechon[12].
- Adrien Toll (né à une date inconnue), professeur de médecine à l’université de Leyde, éditeur de Galien, de Johann Stocker et du traité sur les pierres d'Anselme de Boodt[14].
Références
- Bernard Dupaigne, Histoire du musée de l'Homme : De la naissance à la maturité (1880-1972), Sépia, , 300 p. (ISBN 978-2-84280-790-0, présentation en ligne)
- François Chast, « Les Origines de la législation sur les stupéfiants en France », Histoire des sciences médicales, vol. 43, no 3, , p. 295-305 (lire en ligne).
- Pierre Labrude, « Les Difficultés de la Pharmacie du cerf de Strasbourg », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 88, no 327, , p. 412 (lire en ligne).
- (la) Guillaume de Baillou et Jacques Thévart (éd.), Gulielmi Ballonii medici Parisiensis celeberrimi, Consiliorum medicinalium libri II, a Jacobo Thevart, facultatis medicae Parisiensis doctore, authoris pronepote, scholiiis nonnullis illustrati, digesti ac in lucem primum editi, Parisiis [à Paris] [éditeur=apud Jacobum Quesnel [chez Jacob Quesnel], m.dc.xxxv [1635], 572 p. (lire en ligne).
- Louise Bourgeois, Recueil des secrets de Louyse Bourgeois, dite Boursier, sage-femme de la royne mère du roy, auquel sont contenues ses plus rares experiences pour diverses maladies, principalement des femmes, avec leurs embellissemens, à Paris, chez Melchior Mondière, m.dc.xxxv [1635] (lire en ligne).
- (hr) « Becher, Johann Joachim », dans Antun Vujić (dir.) et al., Proleksis Enciklopedija, Zagreb, Institut lexicographique Miroslav Krleža, (lire en ligne).
- « Félix (François-Félix et Charles-François Tassy, dits :) », dans Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : Errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, d'après des documents authentiques inédits, Paris, Henri Plon, , 2e éd. (1re éd. 1867) (lire en ligne), p. 569-571.
- « Chesnecophorus (Jean) », dans Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes [etc.], vol. 4 : Candorier-Christophe, Bruxelles, H. Ode, (lire en ligne), p. 333.
- (sv) Bernhard Meijer (sv), « Chesnecopherus. 2. Johannes C. », dans Wilhelm Leche (sv) (dir.) et al., Jnordisk Familjebok Konversationslexicon och Realencyclopedi, Stockolm, impr. et éd. Nordisk Familijeboks, (lire en ligne), col. 158-159.
- (de) Ulrich Neumann, « Mögling, Daniel », dans Neue Deutsche Biographie, vol. 17, (lire en ligne), p. 613-614.
- (de) Rudolf Jung, « Uffenbach, Peter », dans Allgemeine Deutsche Biographie, vol. 39, (lire en ligne), p. 134.
- « Les Tableaux des enseignants de la faculté de Pont-à-Mousson et du Collège royal de médecine », dans Alain Larcan (dir.), Peintures et tableaux du CHU de Nancy, (lire en ligne).
- Joseph-François Carrère, Bibliothèque littéraire, historique et critique de la médecine ancienne et moderne, t. 2 : Boe-Coi, Paris, chez Ruault, , [VIII]-576 p. (lire en ligne), « Camerarius (Jean-Rodolphe) », p. 299-300.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 4, Mons, Henri Hoyois, (lire en ligne), « Toll (Adrien) », p. 409.