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En [[1869]] un nouveau défi les attend. À la demande du [[khédive]] d'[[Égypte]], Sir Samuel Baker prend la tête d'une expédition militaire vers les régions équatoriales du Nil, avec pour objectifs la suppression du commerce des esclaves et l'ouverture d'une voie commerciale. Florence Baker l'accompagne. Il reçoit le titre de [[pacha (titre)|pacha]]{{Sfn|Mignon Rittenhouse|1964|p=54}} et le grade de [[Major général|major-général]] de l'armée [[Empire ottoman|ottomane]] avant de partir du [[Le Caire|Caire]] avec une force de {{unité|1700|égyptiens}}. Le khédive le nomme gouverneur général du nouveau territoire d'[[Equatoria]] et il le reste jusqu'à son remplacement par le colonel [[Charles Gordon (1833-1885)|Charles Gordon]]. Durant cette période, il rencontre de nombreuses difficultés : blocus du fleuve, sourde hostilité des [[Traite arabe|intérêts esclavagistes]], opposition armée des arabo-musulmans, localement dominants ; mais il jette les bases sur lesquelles d'autres construiront une administration. |
En [[1869]] un nouveau défi les attend. À la demande du [[khédive]] d'[[Égypte]], Sir Samuel Baker prend la tête d'une expédition militaire vers les régions équatoriales du Nil, avec pour objectifs la suppression du commerce des esclaves et l'ouverture d'une voie commerciale. Florence Baker l'accompagne. Il reçoit le titre de [[pacha (titre)|pacha]]{{Sfn|Mignon Rittenhouse|1964|p=54}} et le grade de [[Major général|major-général]] de l'armée [[Empire ottoman|ottomane]] avant de partir du [[Le Caire|Caire]] avec une force de {{unité|1700|égyptiens}}. Le khédive le nomme gouverneur général du nouveau territoire d'[[Equatoria]] et il le reste jusqu'à son remplacement par le colonel [[Charles Gordon (1833-1885)|Charles Gordon]]. Durant cette période, il rencontre de nombreuses difficultés : blocus du fleuve, sourde hostilité des [[Traite arabe|intérêts esclavagistes]], opposition armée des arabo-musulmans, localement dominants ; mais il jette les bases sur lesquelles d'autres construiront une administration. |
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[[Image:Samuel_Florence_Baker_01.jpg|thumb|redresse|Florence et Samuel Baker.]] |
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Durant les expéditions, Florence Baker s'occupe de la logistique, et sa diplomatie, ses connaissances en hygiène face aux affections tropicales, sa connaissance des mentalités non-européennes et son respect sincère des gens, indifférent à toute considération de race, de religion ou d'appartenance, sont à son mari d'un constant secours, comme il le mentionne fréquemment. Lui-même fait « construire ces forts qui jalonnent les territoires conquis, pendant qu’elle soigne, fait semer, conseille{{Note|groupe= |
Durant les expéditions, Florence Baker s'occupe de la logistique, et sa diplomatie, ses connaissances en hygiène face aux affections tropicales, sa connaissance des mentalités non-européennes et son respect sincère des gens, indifférent à toute considération de race, de religion ou d'appartenance, sont à son mari d'un constant secours, comme il le mentionne fréquemment. Lui-même fait « construire ces forts qui jalonnent les territoires conquis, pendant qu’elle soigne, fait semer, conseille{{Note|groupe=Note1|texte=Florence Baker, 1861, citée par Françoise Lapeyre, ''in Quand les voyageuses découvraient l’esclavage'', Payot-Rivages, 2009. Pour retracer la vie mouvementée de Florence Baker, Françoise Lapeyre se réfère ici à Anne Baker, ''Morning Star, Florence Baker’s Diary of the Expedition to put down the Slave Trade on the Nile, 1870-1873'', William Kimber, Londres 1972 et Samuel Baker, « Ismaïlia, récit d’un expédition armée en Afrique centrale », ''in Le tour du monde'', 1875.}} |
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La force des [[Abolitionnisme|convictions abolitionnistes]] qui les unit est sous-jacente à tous leurs périples, dans une région où des troupes de trafiquants lourdement armés pouvant atteindre jusqu’à deux mille hommes massacrent les populations et détruisent leurs maisons, avant de s’emparer des survivants et des troupeaux. « Partout où nous poursuivons les marchands d’esclaves, il n’y a que désolation, tout le pays est détruit, tous les villages sont brûlés{{Note|groupe= |
La force des [[Abolitionnisme|convictions abolitionnistes]] qui les unit est sous-jacente à tous leurs périples, dans une région où des troupes de trafiquants lourdement armés pouvant atteindre jusqu’à deux mille hommes massacrent les populations et détruisent leurs maisons, avant de s’emparer des survivants et des troupeaux. « Partout où nous poursuivons les marchands d’esclaves, il n’y a que désolation, tout le pays est détruit, tous les villages sont brûlés{{Note|groupe=Note1|texte=Florence Baker, 1861, citée par Françoise Lapeyre, ''in Quand les voyageuses découvraient l’esclavage'', Payot-Rivages, 2009. Pour retracer la vie mouvementée de Florence Baker, Françoise Lapeyre se réfère ici à Anne Baker, ''Morning Star, Florence Baker’s Diary of the Expedition to put down the Slave Trade on the Nile, 1870-1873'', William Kimber, Londres 1972 et Samuel Baker, « Ismaïlia, récit d’un expédition armée en Afrique centrale », ''in Le tour du monde'', 1875.}}. » |
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Le 29 octobre 1869, depuis Le Caire, Florence Baker écrit à Edith, l’aînée des quatre filles restées en Angleterre que Samuel a eues d’un premier mariage : « Il paraît que le trafic d’esclaves est pire que jamais vers le [[Nil Blanc]] mais nous allons rapidement y mettre fin. On nous dit que les trafiquants appréhendent déjà notre arrivée. Nous allons nous faire beaucoup d’ennemis mais, pourvu que nous arrivions à préserver notre santé, je ne crains rien{{Note|groupe= |
Le 29 octobre 1869, depuis Le Caire, Florence Baker écrit à Edith, l’aînée des quatre filles restées en Angleterre que Samuel a eues d’un premier mariage : « Il paraît que le trafic d’esclaves est pire que jamais vers le [[Nil Blanc]] mais nous allons rapidement y mettre fin. On nous dit que les trafiquants appréhendent déjà notre arrivée. Nous allons nous faire beaucoup d’ennemis mais, pourvu que nous arrivions à préserver notre santé, je ne crains rien{{Note|groupe=Note1|texte=Florence Baker, 1861, citée par Françoise Lapeyre, ''in Quand les voyageuses découvraient l’esclavage'', Payot-Rivages, 2009. Pour retracer la vie mouvementée de Florence Baker, Françoise Lapeyre se réfère ici à Anne Baker, ''Morning Star, Florence Baker’s Diary of the Expedition to put down the Slave Trade on the Nile, 1870-1873'', William Kimber, Londres 1972 et Samuel Baker, « Ismaïlia, récit d’un expédition armée en Afrique centrale », ''in Le tour du monde'', 1875.}}. » |
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Samuel et Florence Baker retournent en [[Angleterre]] en [[1874]] et dans l'année qui suit, achètent le domaine de Sandford Orleight dans le [[Devon (comté)|Devon]] qui devient leur résidence définitive. Le couple éprouve des difficultés pour être accepté par la société [[Reine Victoria|victorienne]] qui reproche à Lady Baker son passé peu conventionnel et a des doutes sur la légitimité de sa naturalisation britannique et sur son mariage. Néanmoins, avec charme et persévérance, elle se construit une image d'épouse modeste et attentive et le couple finit par être invité par la haute société. Ils sont appréciés des [[Prince de Galles|Prince et Princesse de Galles]]. La [[Reine Victoria]] ne les reçoit jamais, refusant « de cautionner un couple qui a attendu de rentrer en Angleterre pour se marier. »{{Note|groupe= |
Samuel et Florence Baker retournent en [[Angleterre]] en [[1874]] et dans l'année qui suit, achètent le domaine de Sandford Orleight dans le [[Devon (comté)|Devon]] qui devient leur résidence définitive. Le couple éprouve des difficultés pour être accepté par la société [[Reine Victoria|victorienne]] qui reproche à Lady Baker son passé peu conventionnel et a des doutes sur la légitimité de sa naturalisation britannique et sur son mariage. Néanmoins, avec charme et persévérance, elle se construit une image d'épouse modeste et attentive et le couple finit par être invité par la haute société. Ils sont appréciés des [[Prince de Galles|Prince et Princesse de Galles]]. La [[Reine Victoria]] ne les reçoit jamais, refusant « de cautionner un couple qui a attendu de rentrer en Angleterre pour se marier. »{{Note|groupe=Note1|texte=Florence Baker, 1861, citée par Françoise Lapeyre, ''in Quand les voyageuses découvraient l’esclavage'', Payot-Rivages, 2009. Pour retracer la vie mouvementée de Florence Baker, Françoise Lapeyre se réfère ici à Anne Baker, ''Morning Star, Florence Baker’s Diary of the Expedition to put down the Slave Trade on the Nile, 1870-1873'', William Kimber, Londres 1972 et Samuel Baker, « Ismaïlia, récit d’un expédition armée en Afrique centrale », ''in Le tour du monde'', 1875.}}. À la différence des souverains français puisque, « en 1869, l’[[impératrice Eugénie]], rencontrée en Égypte lors de l’inauguration du [[canal de Suez]], offre à Florence un précieux médaillon en gage d’admiration. »{{Note|groupe=Note|texte=Florence Baker, 1861, citée par Françoise Lapeyre, ''in Quand les voyageuses découvraient l’esclavage'', Payot-Rivages, 2009. Pour retracer la vie mouvementée de Florence Baker, Françoise Lapeyre se réfère ici à Anne Baker, ''Morning Star, Florence Baker’s Diary of the Expedition to put down the Slave Trade on the Nile, 1870-1873'', William Kimber, Londres 1972 et Samuel Baker, « Ismaïlia, récit d’un expédition armée en Afrique centrale », ''in Le tour du monde'', 1875.}}.{{clr}} |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 4 juillet 2024 à 18:44
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Finian von Saas (d) |
Conjoint |
Samuel White Baker (à partir de ) |
Statut |
Florence Baker (ou Florence Barbara Maria Sass, Florica Maria Sas, Flóra Szász, Flóra von Szász, Florence von Sass), née le à Aiud (Transylvanie, Empire d'Autriche) et morte le à Newton Abbot (Devon, Royaume-Uni), est une exploratrice britannique. Mariée avec l'explorateur britannique Samuel White Baker, elle devient Lady Baker et l'accompagne dans tous ses voyages et ses expéditions, notamment durant la découverte du Lac Albert en Afrique.
Biographie
Jeunesse
Transylvaine par sa naissance en 1841, appelée, selon les sources, « Florence Barbara Maria Sass, Florica Maria Sas, Flóra Szász, Flóra von Szász » ou « Florence von Sass »), elle devient orpheline à l'âge de sept ans lors des affrontements de la révolution roumaine de 1848[1]. Elle est revendiquée comme allemande par les Allemands (son patronyme signifie « allemand transylvain »), comme hongroise par les Hongrois (la Transylvanie étant alors liée à la couronne hongroise) et comme roumaine par les Roumains (Aiud était alors la capitale des Roumains transylvains et son prénom semble roumain), mais elle-même n'aborde pas le sujet. Victime de la traite orientale dans des circonstances mal éclaircies, elle est vendue onze ans plus tard en 1859 sur le marché des esclaves de Vidin en Bulgarie, qui fait alors partie de l'Empire ottoman. Là, elle est remarquée par Samuel Baker, un voyageur et aventurier britannique veuf, de trente-sept ans. Alors qu'elle a déjà été achetée par le pacha local, Baker la fait évader en soudoyant les gardes[2]. Dès lors, le couple ne se sépare plus. Samuel Baker passe en Valachie et de Bucarest rejoint la compagnie britannique du Danube and Black Sea Railway qui construit en Dobrogée le chemin de fer Cernavodă-Constanţa. À Constanţa, le consul britannique lui délivre un passeport au nom de Florence Barbara Maria Finnian, puis le couple rallie l'Angleterre par la mer. À 18 ans, Florence von Sass parle roumain, magyar, allemand et turc. Elle apprend bientôt l'anglais, l'arabe égyptien et le kiswahili.
Les expéditions
En 1861, elle participe à l'expédition organisée par Samuel Baker en quête des sources du Nil. En 1863, ils rencontrent John Hanning Speke et James Grant qui leur indiquent qu'il existe un lac à l'Ouest du Lac Victoria[3]. Forts de cette indication, les Baker découvrent ensemble le Lac Albert[4] et reconnaissent cette région de l'Afrique. L'expédition a un retentissement important et Samuel Baker est anobli, devenant Sir.
En 1865, en Angleterre, Florence von Sass et Sam Baker se marient : elle devient Lady Baker l'année suivante, quand son époux est anobli.
En 1869 un nouveau défi les attend. À la demande du khédive d'Égypte, Sir Samuel Baker prend la tête d'une expédition militaire vers les régions équatoriales du Nil, avec pour objectifs la suppression du commerce des esclaves et l'ouverture d'une voie commerciale. Florence Baker l'accompagne. Il reçoit le titre de pacha[5] et le grade de major-général de l'armée ottomane avant de partir du Caire avec une force de 1 700 égyptiens. Le khédive le nomme gouverneur général du nouveau territoire d'Equatoria et il le reste jusqu'à son remplacement par le colonel Charles Gordon. Durant cette période, il rencontre de nombreuses difficultés : blocus du fleuve, sourde hostilité des intérêts esclavagistes, opposition armée des arabo-musulmans, localement dominants ; mais il jette les bases sur lesquelles d'autres construiront une administration.
Durant les expéditions, Florence Baker s'occupe de la logistique, et sa diplomatie, ses connaissances en hygiène face aux affections tropicales, sa connaissance des mentalités non-européennes et son respect sincère des gens, indifférent à toute considération de race, de religion ou d'appartenance, sont à son mari d'un constant secours, comme il le mentionne fréquemment. Lui-même fait « construire ces forts qui jalonnent les territoires conquis, pendant qu’elle soigne, fait semer, conseille[Note1 1]
La force des convictions abolitionnistes qui les unit est sous-jacente à tous leurs périples, dans une région où des troupes de trafiquants lourdement armés pouvant atteindre jusqu’à deux mille hommes massacrent les populations et détruisent leurs maisons, avant de s’emparer des survivants et des troupeaux. « Partout où nous poursuivons les marchands d’esclaves, il n’y a que désolation, tout le pays est détruit, tous les villages sont brûlés[Note1 2]. »
Le 29 octobre 1869, depuis Le Caire, Florence Baker écrit à Edith, l’aînée des quatre filles restées en Angleterre que Samuel a eues d’un premier mariage : « Il paraît que le trafic d’esclaves est pire que jamais vers le Nil Blanc mais nous allons rapidement y mettre fin. On nous dit que les trafiquants appréhendent déjà notre arrivée. Nous allons nous faire beaucoup d’ennemis mais, pourvu que nous arrivions à préserver notre santé, je ne crains rien[Note1 3]. »
Fin de vie
Samuel et Florence Baker retournent en Angleterre en 1874 et dans l'année qui suit, achètent le domaine de Sandford Orleight dans le Devon qui devient leur résidence définitive. Le couple éprouve des difficultés pour être accepté par la société victorienne qui reproche à Lady Baker son passé peu conventionnel et a des doutes sur la légitimité de sa naturalisation britannique et sur son mariage. Néanmoins, avec charme et persévérance, elle se construit une image d'épouse modeste et attentive et le couple finit par être invité par la haute société. Ils sont appréciés des Prince et Princesse de Galles. La Reine Victoria ne les reçoit jamais, refusant « de cautionner un couple qui a attendu de rentrer en Angleterre pour se marier. »[Note1 4]. À la différence des souverains français puisque, « en 1869, l’impératrice Eugénie, rencontrée en Égypte lors de l’inauguration du canal de Suez, offre à Florence un précieux médaillon en gage d’admiration. »[Note 1].
Notes et références
Notes
- Florence Baker, 1861, citée par Françoise Lapeyre, in Quand les voyageuses découvraient l’esclavage, Payot-Rivages, 2009. Pour retracer la vie mouvementée de Florence Baker, Françoise Lapeyre se réfère ici à Anne Baker, Morning Star, Florence Baker’s Diary of the Expedition to put down the Slave Trade on the Nile, 1870-1873, William Kimber, Londres 1972 et Samuel Baker, « Ismaïlia, récit d’un expédition armée en Afrique centrale », in Le tour du monde, 1875.
Références
- Margo McLoone 1997, p. 29.
- (en-US) « Science historian chronicles true story of Lady Florence Baker » [« Un historien des sciences raconte la véritable histoire de Lady Florence Baker »], sur le site de l'université de Pennsylvanie, (consulté le ).
- (en) « John Hanning Speke | Biography & Facts | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
- (en) « East African lakes - Fishing, Trade, Tourism | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
- Mignon Rittenhouse 1964, p. 54.
Annexes
Bibliographie
- (en) « Florence Baker » , sur Britannica (consulté le ).
- Pat Shipman : Les Amants du Nil, Presses de la Cité, Paris, 2005. (ISBN 978-2258065321).
- Alexandra Lapierre et Christel Mouchard, « Florence Baker. L'esclave hongroise », in Elles ont conquis le monde : les grandes aventurières (1850-1950), Arthaud, Paris, 2007, p. 53-57 (ISBN 978-2700396713).
- [(fr) Florence Baker, des rives du Danube aux sources du Nil sur Radio France (France Inter) (page consultée le 01 mars 2024)], podcast/émission Autant en emporte l'histoire (2023), France Inter, durée 0 h 50.
- (en) Margo McLoone, Women explorers in Africa : Christina Dodwell, Delia Akeley, Mary Kingsley, Florence von Sass-Baker, Alexandrine Tinne, Capstone Press, (ISBN 1560655054, 9781560655053 et 0516204971, lire en ligne), p. 29-35.
- (en) Mignon Rittenhouse, Seven women explorers, Philadelphia, Lippincott, , 158 p. (lire en ligne), p. 36-57.
Article connexe
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) National Portrait Gallery
- (en) Quelques photos de la famille Baker.
- (en) [1], science.psu.edu
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