Kampfgruppe

Un Kampfgruppe (« groupe de combat ») ou KG est une unité de combat provisoire utilisé par la Wehrmacht (armée allemande) durant la Seconde Guerre mondiale dasn le cadre d'une mission spéciale. Les Kampfgruppen pouvaient considérablement variés de tailles.

Historique

Tout au long du conflit, la Wehrmacht a fait preuve d'une certaine supériorité tactique sur ses différents adversaires, à l'exception des Américains qui arriveront a rivaliser dans les derniers mois du conflit.

Cette capacité trouve son origine dans les Stosstruppen de la Première Guerre mondiale.

Les pertes, la durée des combats et le caractère difficile de certaines situations incitent très vite les allemands à mettre sur pied des groupements de combats provisoires à durée de vie plus ou moins longue.
Chaque grandes unités (divisions voire brigades) et unités organiques (artillerie, génie, chars, etc...) est constituée de plusieurs Kampfgruppen pour répondre à plusieurs impératifs tels que disposer de réserve, conserver en ligne les éléments et s'adapter à toutes éventualités tactiques.

L'une des caractéristique des Kampfgruppen est d'être interarmes. Les meilleurs officiers se voient affecter les meilleures unités de combats appartenant à divers régiments ou bataillons de la division pour la durée de leur mission.

Dans la conception hiérarchique nazie, le Kampfgruppe est censé être le regroupement des meilleurs éléments (l'élite) d'une unité plus grande : ainsi, le Kampfgruppe Peiper aurait été le rassemblement des meilleurs éléments du 1^er régiment Panzer SS de la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler.
Cependant, ce n'était plus le cas à la fin de la guerre, en raison des pertes élevées.

Au début, un Kampfgruppe indépendant, pouvait être constitué exclusivement d'infanterie, exclusivement de blindés, ou d'un mélange des deux.

Au fil du conflit, les divisions d'infanterie allemandes sont de plus en plus dépourvue de moyens motorisés. La dotation en camions diminue et le recours au cheval reste la seule solution. Se pose alors le problème de la mobilité, mais aussi la capacité de résister aux blindés ennemis avec seulement que canons antichars (Pak). C'est donc cette solution qui sera mise en oeuvre pour des situations opérationnelles rapides.

Les panzerdivisionen du front de l'est envoyées au repos en France laisse souvent un kampfgruppe, derrière elle, parfois plusieurs mois, semant alors la confusion chez l'adversaire. En février 1944, la 9e Panzerdivision, dont il ne reste que 9 000 hommes sur 15 000 et quelques dizaines de blindés, est retirée du front russe pour être reconstituée en France mais laisse le 33.panzer-regiment près de Voznessensk qui continuera à se battre sur le front de Bessarabie jusqu'à sa disparition complète.

La constitution de ces Kampfgruppen sont parfois rendu necessaire par une situation opérationnelle qui laisse peu de répit pour reconstituer les grandes unités. Il arrive que des unités décimées au combat soient rassemblée en un groupe de combat pour conserver un niveau combatif, cela s'est vu dans le livre d'August von Kageneck, "La Guerre à l'Est" ou, au cours de la retraite du Groupe d'Armée Centre, le 18^e Régiment de Grenadier de la Wehrmacht voit son 3^e bataillon se transformer en un Groupe de Combat n°3.

Les Kampfgruppen permettent de maintenir au front le plus d'unités possible mais aussi de disposer d'unités plus mobiles et plus puissantes pour faire la décision.

Nom des Kampfgruppen

Les Kampfgruppen étaient nommé soit avec le nom de leurs commandants, soit avec le nom de leurs unités d'origine.

Quelques Kampfgruppen

• Kampfgruppe Peiper : formation mécanisée de la taille d'une brigade formée sous le commandement du SS-Standartenführer Joachim Peiper qui a pris part à la bataille des Ardennes en 1944. Le KG Peiper était le fer de lance de la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler.

Liens internes

• Stosstruppen
• K-Verband