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==Historique==
==Historique==
Sur le front, jusqu'au début de l'année 1945, chaque division avec ses unités organiques (artillerie, génie, chars, etc...) étaient constituée le plus souvent en '''Kampfgruppen''' pour répondre aux divers impératifs du combat moderne, tels que disposer de réserve, stabiliser le front ou s'adapter à toutes éventualités.<br />
Sur le front, jusqu'au début de l'année 1945, n'importe quelle division avec ses unités organiques (artillerie, génie, chars, etc...) pouvaient être constituée en '''Kampfgruppen''' pour répondre aux divers impératifs du combat moderne, tels que disposer de réserve, stabiliser le front ou s'adapter à une mission.<br />


L'une des principales caractéristique des '''Kampfgruppen''' était d'être interarmes. Un officier se voyait affecté des unités de combats appartenant à divers [[régiment]]s ou [[bataillon]]s de la division pour la durée de sa mission.<br />
L'une des principales caractéristique des '''Kampfgruppen''' était d'être interarmes. Un officier se voyait affecté pour la durée de sa mission des unités de combats pris à divers [[régiment]]s ou [[bataillon]]s de la division.<br />


La constitution de ces '''Kampfgruppen''' étaient aussi parfois rendu nécessaire par une situation d'urgence sur le front. Ce qui devint la règle à partir de l'année 1945. Suite aux revers de la Wehrmacht sur tous les fronts, il n'y avait pas le temps de reconstituer l'unité d'origine. Les unités décimées étaient alors rassemblée en un Kampfgruppe pour rester opérationel le plus longtemps possible. Le livre d'[[August von Kageneck]], "La Guerre à l'Est" décrit qu'au cours de la retraite du Groupe d'armée Centre, le 18{{e}} Régiment de Grenadier de la Wehrmacht vit son 3{{e}} bataillon devenir un simple Kampfgruppe n°3 pour ne pas disparaitre.
La constitution de ces '''Kampfgruppen''' étaient aussi parfois rendu nécessaire par une situation d'urgence sur le front. Ce qui devint la règle à partir de l'année 1945. Suite aux revers de la Wehrmacht, il n'y avait pas le temps de reconstituer l'unité d'origine. Les unités décimées étaient alors rassemblée en des Kampfgruppes pour rester opérationnel le plus longtemps possible. Le livre d'[[August von Kageneck]], "La Guerre à l'Est" décrit qu'au cours de la retraite du Groupe d'armée Centre, le 18{{e}} Régiment de Grenadier de la Wehrmacht vit son 3{{e}} bataillon devenir un simple Kampfgruppe n°3 pour ne pas disparaitre.
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Les '''Kampfgruppen''' permettaient à la Wehrmach de maintenir sur le front des unités cohérentes et mobiles le plus longtemps possible.
Les '''Kampfgruppen''' permirent à la Wehrmach de maintenir sur le front des unités cohérentes et mobiles le plus longtemps possible.

=== Les Kampfgruppen d'une taille plus grande qu'un bataillon ===
Le plus souvent il s'agissait de KG des grandes unités régulières ou de la mise en commun de KG plus petits, et à partir de 1945 d'unités de l'Armée de complément ([[Ersatzheer]]) envoyées sur le front.
=== Les Kampfgruppen de la taille d'un bataillon ===
Ces KG étaient surtout formées à partir des restes des divisions malmené au combat ou alors de bataillons de transfert qui n'avaient pas pu atteindre leur division, d'unités de sécurité ou du personnel des écoles militaires qui se trouvaient au front dans les derniers mois de la guerre. Ces KG conservent leur indépendance pas plus de deux ou trois semaines et leur armement étaient généralement limitée à des fusils avec quelques armes antichars.

=== Les Kampfgruppen de la taille d'une compagnie ===
Ces KG étaient le plus souvent des restes de compagnies autres que de l'infanterie coupés de leurs unités ou bien des soldats perdus à l'arrière et organisés en unités de combat par leurs officiers pour regagner le front. Quelques KG de petite taille furent cependant formés à dessein pour des missions d'assaut bien spécifique.


=== La dénomination des Kampfgruppen ===
=== La dénomination des Kampfgruppen ===
Les Kampfgruppen portaient soit le nom de leurs commandants, soit le nom de leurs unités d'origine. Ainsi, le [[Kampfgruppe Peiper]] était une formation mécanisée de la taille d'une [[brigade]] commandé par le SS-Standartenführer [[Joachim Peiper]] et qui a pris part à la [[bataille des Ardennes]] en 1944.
Les Kampfgruppen portaient soit le nom de leur commandant, soit le nom de leurs unités d'origine. Ainsi, le [[Kampfgruppe Peiper]] était une formation mécanisée de la taille d'une [[brigade]] commandé par le SS-Standartenführer [[Joachim Peiper]] et qui a pris part à la [[bataille des Ardennes]] en 1944.


==Liens internes==
==Liens internes==

Version du 10 août 2011 à 15:19

Le Kampfgruppe (littéralement en français « groupe de combat ») était un groupement tactique provisoire largement utilisé par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. La taille des Kampfgruppen pouvaient considérablement varier, d'une division à à peine une compagnie de soldats. Leur durée de vie n'excédait que rarement un mois.

Historique

Sur le front, jusqu'au début de l'année 1945, n'importe quelle division avec ses unités organiques (artillerie, génie, chars, etc...) pouvaient être constituée en Kampfgruppen pour répondre aux divers impératifs du combat moderne, tels que disposer de réserve, stabiliser le front ou s'adapter à une mission.

L'une des principales caractéristique des Kampfgruppen était d'être interarmes. Un officier se voyait affecté pour la durée de sa mission des unités de combats pris à divers régiments ou bataillons de la division.

La constitution de ces Kampfgruppen étaient aussi parfois rendu nécessaire par une situation d'urgence sur le front. Ce qui devint la règle à partir de l'année 1945. Suite aux revers de la Wehrmacht, il n'y avait pas le temps de reconstituer l'unité d'origine. Les unités décimées étaient alors rassemblée en des Kampfgruppes pour rester opérationnel le plus longtemps possible. Le livre d'August von Kageneck, "La Guerre à l'Est" décrit qu'au cours de la retraite du Groupe d'armée Centre, le 18e Régiment de Grenadier de la Wehrmacht vit son 3e bataillon devenir un simple Kampfgruppe n°3 pour ne pas disparaitre.

Les Kampfgruppen permirent à la Wehrmach de maintenir sur le front des unités cohérentes et mobiles le plus longtemps possible.

Les Kampfgruppen d'une taille plus grande qu'un bataillon

Le plus souvent il s'agissait de KG des grandes unités régulières ou de la mise en commun de KG plus petits, et à partir de 1945 d'unités de l'Armée de complément (Ersatzheer) envoyées sur le front.

Les Kampfgruppen de la taille d'un bataillon

Ces KG étaient surtout formées à partir des restes des divisions malmené au combat ou alors de bataillons de transfert qui n'avaient pas pu atteindre leur division, d'unités de sécurité ou du personnel des écoles militaires qui se trouvaient au front dans les derniers mois de la guerre. Ces KG conservent leur indépendance pas plus de deux ou trois semaines et leur armement étaient généralement limitée à des fusils avec quelques armes antichars.

Les Kampfgruppen de la taille d'une compagnie

Ces KG étaient le plus souvent des restes de compagnies autres que de l'infanterie coupés de leurs unités ou bien des soldats perdus à l'arrière et organisés en unités de combat par leurs officiers pour regagner le front. Quelques KG de petite taille furent cependant formés à dessein pour des missions d'assaut bien spécifique.

La dénomination des Kampfgruppen

Les Kampfgruppen portaient soit le nom de leur commandant, soit le nom de leurs unités d'origine. Ainsi, le Kampfgruppe Peiper était une formation mécanisée de la taille d'une brigade commandé par le SS-Standartenführer Joachim Peiper et qui a pris part à la bataille des Ardennes en 1944.

Liens internes

Bibliographie

Lucas, J. Battle Group! German Kampfgruppen Action in World War Two. Rigel Publications, 2004.