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« Lobe de Roche » : différence entre les versions

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Géométrie de Roche, par Jean-Marie Hameury de l'Observatoire de Strasbourg [http://astro.u-strasbg.fr/goutelas/g2000/roche.pdf]
Géométrie de Roche, par Jean-Marie Hameury de l'Observatoire de Strasbourg [http://astro.u-strasbg.fr/goutelas/g2000/roche.pdf]

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Version du 18 septembre 2011 à 08:23

Potentiel de Roche dans un système à deux corps ayant un rapport de masse de 2. Les deux puits de potentiel correspondent aux deux corps. À grande distance, le potentiel centrifuge prédomine et la forme de la surface se rapproche de celle d'un paraboloïde. L1, L2, L3 sont les Point de Lagrange. L1 est un Point col ; L2, L3 (et aussi L4 et L5, non représentés) sont des "sommets" (Extremum)

Un lobe de Roche est une surface équipotentielle de Roche. Elle est tracée dans un repère tournant lié à deux corps célestes orbitant à vitesse constante sur des trajectoires circulaires. Le potentiel de Roche tient compte à la fois de la force de gravitation et de la force centrifuge. Par extension, l'équipotentielle particulière pour laquelle la force est nulle est aussi appelée lobe de Roche.

Les lobes de Roche (du nom de l'astronome Édouard Roche), dont l'étude est en grande partie issue des travaux de Joseph Louis de Lagrange, sont surtout utilisés dans l'étude des étoiles binaires (deux étoiles qui tournent l'une autour de l'autre). Les lobes de Roche forment ainsi une sorte de grand « 8 » autour des deux étoiles. Les lobes de Roche se rejoignent au point de Lagrange L1 (là où le trait du 8 se recoupe). Lorsqu'une étoile atteint les limites de son lobe de Roche (si elle est par exemple une supergéante rouge), elle perd de la matière via ce point. Cette matière peut alors soit être accrétée par la seconde étoile, soit, si cette dernière est un trou noir ou une étoile à neutrons, former un disque d'accrétion.

Articles connexes

Lien externe

Géométrie de Roche, par Jean-Marie Hameury de l'Observatoire de Strasbourg [1]