Les nombres premiers simples rentrant comme facteur dans les ratios se limitent généralement au nombre de deux, trois, cinq et sept. Parfois, exceptionnellement, le nombre premier onze s'ajoute aux facteurs utilisés. Dans le système de mesure ancien, le nombre premier 13 et tous les nombres premiers suivants, supérieurs n'existent pas comme facteurs. Si le nombre premier 17 semble parfois y apparaître, il s'agit régulièrement du nombre sept-lisse 1701, car 17,01 = 2-2 × 35 × 5-2 × 7. La différence relative au nombre 17 est inférieur à 0,06 %.
Entre le pied – toujours divisé en seize doigts dans l'Antiquité – et son double le « nibou », il y avait huit autres unités potentielles, dont la coudée dite naturelle, soit de 24 doigts fut la plus importante. Les Sumériens avait une préférence pour la division par trente, cf. système sexagésimal. Les Égyptiens par contre, divisèrent leurs coudées par vingt-huit.
Le mètre– par hasard et un comma – est proche de la « vergeDrusienne » car : 3 × 333,396 = 1 000,188 mm. Cette valeur est d'ailleurs seulement 0,00086 % inférieur à la valeur initialement recherchée dans la définition du mètre. (Cf. WGS84) Delambre et Méchain, après sept années de mesure, avaient trouvé une valeur nettement moins bonne que les mesures pré-révolutionnaires de Lacaille et plus de 200 fois moins précise que cette valeur purement conventionnelle qui se fonde sur les nombres hautement composés.
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Aujourd'hui les métrologues se référent soit à une coudée de Nippour dite « brute » de 720 × 720 = 518 400 µm, soit à une coudée de Nippour dite « idéaliste » qui aurait mesuré son 2401 / 2400, égale 518 616 µm exactement. La dernière définition donne des valeurs simples à toutes les unités déduites par une ou plusieurs divisions par sept.
Une coudée de Nippour conventionnelle de 518,4 mm donnerait un pied romain théorique de 296.228 571 428 mm. La définition de la « coudée de Nippour idéaliste » donne un pied romain conventionnel de 25 × 33 × 73 = 296 352 µm.