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« Principe de complémentarité » : différence entre les versions

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[[zh:互补原理]]
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<big><big>La complémentarité apparaît aussi lorsqu'une relation est basée sur l'attirance mutuelle de 2 caractères opposés.
Comme le célèbre dicton nous le dit: "Les contraires s'attirent !"
Cependant, de nombreuses expériences ont prouvé le contraire.
Ce qui explique que les opposés s'attirent mais ne sont pas fait pour s'assembler !</big></big>

Version du 11 décembre 2011 à 14:39

Le principe de complémentarité fut introduit à Copenhague par Niels Bohr suite au principe d'indétermination de Werner Heisenberg comme approche philosophique aux phénomènes apparemment contradictoires de la mécanique quantique, par exemple : celui de la dualité onde-corpuscule. Dans sa forme la plus simpliste, il stipule qu'un « objet quantique » ne peut se présenter que sous un seul de ces deux aspects à la fois.

Souvent associé à l'école de Copenhague, ce principe est à présent un des concepts fondamentaux de la mécanique quantique. L'expérience des fentes de Young en a fait une démonstration simple et efficace.

Observables complémentaires

La position et la quantité de mouvement (p) d'une particule sont dites des observables (ou variables) complémentaires parce qu'il est impossible de mesurer les valeurs des deux quantités simultanément. En effet la position est un aspect corpusculaire, parce qu'elle serait localisée pour une particule ponctuelle classique. La quantité de mouvement par contre peut être considérée comme un aspect ondulatoire, parce qu'elle est reliée à la longueur d'onde (λ) par l'hypothèse de de Broglie (p = h/λ), de sorte qu'une onde monochromatique correspond à une valeur unique de p.

Selon le principe d'incertitude de Heisenberg, une paire d'observables est complémentaire dans ce sens si son commutateur est non-nul.