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« Choe Je-u » : différence entre les versions

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Version du 12 janvier 2012 à 05:35

Modèle:Nom coréen Modèle:Nom coréen

Choe Je-u (1824-1864) est le fondateur du Donghak, le savoir oriental, un mouvement religieux à l'origine du cheondoïsme. Critique envers les influences étrangères et le gouvernement de la dynastie de Joseon, il fut arrêté en 1864 pour hérésie et exécuté. Son nom de plume était Suun.

Biographie

Choe Je-u est né dans une famille aristocratique le 28 octobre 1824 à Gyeongju, l'ex-capitale du Silla, une ville de la province du Gyeongsang située dans le sud-est de la Corée. Sa mère meurt alors qu'il avait 10 ans, son père 17. Sa femme, une Park de Miryang, est originaire d'Ulsan[1], le mariage a lieu en 1842.

Suun Choe Je-u propagea sa doctrine pendant 21 ans en se déplaçant à travers le pays pendant le règne de Cheoljong. Il avait un grand charisme et il a mis ses idées en musique pour que les fermiers illettrés puissent les comprendre et les retenir plus facilement[2]. Son succès fut fortement facilité par l'hostilité profonde des paysans envers l'aristocratie yangban et les activités des puissances étrangères[2].

Comme le montre son nom, le donghak, «le savoir oriental », apparait comme une réponse à l'influence croissante de « la science occidentale », le seohak, et à la pénétration du catholicisme encouragée à cet époque par l'évêque Berneux ainsi qu'au défaites encontrées par la Chine face aux Européens. Suun créa en conséquence une nouvelle doctrine basée sur l'éthique du confucianisme et les rituels du chamanisme coréen. Il emprunta cependant deux concepts essentiels aux catholiques : le monothéisme envers « le Dieu du ciel » et la notion d'appartenir ainsi à une communauté distincte du reste de la société coréenne.

C'est à Ulsan qu'il a atteint une première fois la vérité en 1855[1], mais ce n'est que plus tard, le 5 avril 1860, au pavillon du lac du dragon (Yongdam-jeong) sur le mont Gumi qu'il arriva au « grand réveil religieux », faisant de cette date la date de naissance du Donghak[3]. Suun s'était retiré à cet endroit avec sa famille pour retrouver son âme. C'est pendant une prière qu'il rencontra Dieu qui le chargea de sauver la nation et de redonner l'espoir au peuple opprimé[3]. Il vécut une vie en accord avec ses enseignements, prônant un humanisme égalitaire et secouant profondément les valeurs de l'aristocratie[3]. Ainsi, il libéra ses serviteurs et les rendit à leurs parents et il arrangea le mariage de son fils avec la fille d'un serviteur[3]. La popularité grandissante de son mouvement conduisit à des révoltes paysannes dans le Gyeongsang en 1862 puis à son arrestation le 10 décembre 1863 pour avoir répandu des thèses déstabilisant l'autorité du gouvernement et à son exécution le 10 mars 1864 à Daegu, alors que Daewongun venait d'accéder au pouvoir. Ses restes se trouvent actuellement à Yugok-dong, sur le territoire de la ville d'Ulsan[1]. On peut également découvrir un mémorial sur son lieu de naissance près de Yongdam-jeong ainsi que sa statue sur le lieu de son exécution[3].

Après sa mort, Choe Si-hyeong (최시형, 1827-1898) prit sa succession et devint le deuxième patriarche[2]. Ses partisans se cachèrent mais purent créer un réseau d'églises rassemblées en paroisses[2]. Ils regroupèrent ses pensées dans deux livres, la bible de la doctrine Donghak (동경대전) et les hymnes du lac du Dragon (용담유사), contribuant ainsi à la fixation de la doctrine[2].

Ce groupement bien organisé lança en 1894 la rébellion paysanne du Donghak qui déclencha la première guerre sino-japonaise. Son échec mena à une réforme du mouvement et à son renommage en 1905 en Cheondogyo, la religion du chemin céleste[4].

Voir aussi

A la même époque (1851-1864), en Chine, se déroulait la révolte des Taiping, menés par Hong Xiuquan (1812-1864) qui se disait frère cadet de Jésus-Christ.

Références

  1. a b et c http://english.ulsan.go.kr/foreign/ForeignGuide.do?method=select&func=view&PGM_GBN=ForeignTourInfoVtgOpen
  2. a b c d et e The Tonghak (Donghak) Rebellion 1894 sur koreanhistory
  3. a b c d et e Choe Chong-dae, 150th Anniversary of Tonghak, Korea Times, le 22 avril 2009.
  4. Tonghak dans « Asian Millenarianism: An Interdisciplinary Study of the Taiping and Tonghak Rebellions in a Global Context », Hong Beom Rhee, 2007.