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« Oligoclase » : différence entre les versions

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== Inventeur et étymologie ==
== Inventeur et étymologie ==
Décrit par [[Johann August Friedrich Breithaupt]] en 1826, le nom dérive du grec ancien ολίγος ''(oligo)'' « peu, en petit nombre » et -clase, κλάσις ''(klasis)'' « brisure ». Par allusion à son clivage plus difficile que chez les [[feldspath]]s.
Décrit par [[Johann August Friedrich Breithaupt]] en 1826, le nom dérive du grec ancien ολίγος ''(oligo)'' « peu, en petit nombre » et -clase, κλάσις ''(klasis)'' « brisure », par allusion à son clivage plus difficile que chez les autres [[feldspath]]s.


== Topotype ==
== Topotype ==

Version du 23 juillet 2012 à 14:53

Oligoclase
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Oligoclase
Oligoclase - Chihuahua, Mexico
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique (Na,Ca)[Al(Si,Al)Si 2O8
Identification
Masse formulaire 263,02 uma
Couleur incolore; blanc; vert; gris; verdâtre; jaunâtre; brun; rougeâtre; orange; bleuâtre.
Système cristallin triclinique
Réseau de Bravais Centré C
Classe cristalline et groupe d'espace pinacoïdale C
Macle très communes selon {010}
Clivage parfait à {001} ; facile à {010}
Cassure irrégulière
Habitus massif ou en cristaux
tabulaires maclé
Échelle de Mohs 6 - 6,5
Trait blanc
Éclat vitreux, nacré
Propriétés optiques
Indice de réfraction α=1,528-1,533; β=1,5317-1,53685; γ=1,538-1,542
Biréfringence 0,009-0,010 ; biaxe positif
Pléochroïsme incolore
Dispersion optique 45°
Fluorescence ultraviolet Possible (& Luminescent)
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité de 2,63 à 2,66
Température de fusion 1120 °C
Fusibilité Fond difficilement et donne un verre
Solubilité lentement corrodée
par les acides forts
Comportement chimique Colore la flamme en jaune
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L’oligoclase est un minéral de la classe des silicates sous-classe des tectosilicates de la famille des feldspaths de formule chimique (Na,Ca)[Al(Si,Al)Si 2O8 pouvant contenir des traces de potassium et d’eau. Membre intermédiaire de la série albite-anorthite pour un ratio de 90/10 ou 70/30. C'est un minéral qui est retrouvé dans certaines météorites. Les cristaux gemmes sont taillés à facette, les variétés adularescentes (héliolite) sont plutôt traitées en cabochon.

Inventeur et étymologie

Décrit par Johann August Friedrich Breithaupt en 1826, le nom dérive du grec ancien ολίγος (oligo) « peu, en petit nombre » et -clase, κλάσις (klasis) « brisure », par allusion à son clivage plus difficile que chez les autres feldspaths.

Topotype

Danvikstull, Stockholm, Södermanland, Suède

Cristallographie

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 8.15, b = 12.78, c = 8.5, Z = 5; alpha = 94.016°, bêta = 116.3333°, gamma = 88.667° V = 791.30
  • Densité calculée= 2.78

Gîtologie

L'oligoclase se rencontre souvent accompagnée de l’orthose. Ce sont des constituants des roches ignées tel que le granite, la syénite, et la diorite.

Synonymie[2]

  • amansite
  • amantice
  • amantite
  • amausite
  • oligoalbite
  • oligoclasite
  • soda-Spodumene (selon Dana)
  • tschermakite (selon Kobell)

Variété

  • Lazur-Feldspath Variété bleue d’oligoclase trouvée associé au lapis-lazulis près du lac Baïkal en Russie.
  • Héliolite Une variété d’oligoclase, de couleur orange -brun présentant l’effet Schiller d'adularescence et contenant de petits cristaux d'hématite qui lui donnent un éclat particulier. Les gisements les plus courants sont aux USA, mais elle se retrouve aussi en Australie, aux Indes et en Norvège[3].

Galerie

Modèle:Message galerie

Gisements remarquables

En France

  • Le Mayet-de-Montagne, Allier, Auvergne[4]
  • Carrière Madec, La Clarté, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d'Armor[5]
  • Terre Nères, Merens, Ax-les-Thermes, Ariège, Midi-Pyrénées[6]

Dans le monde

  • Nilaw-Kolum, Laghman (Lagman; Nuristan) Province, Afghanistan[7]
  • Shabogamo, Shabogamo, Grenville]Province, Québec, Canada
  • Mont Somma (Vésuve) Naples Campanie Italie[8].

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Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
  3. Histoire naturelle, générale et particulière Par Georges Louis Leclerc Buffon (comte de) p.249 1799
  4. J.C. Parneix, A Meunier : « Les paragenèses de remplacement des biotites utilisées comme marqueurs des conditions de température et de composition des fluides dans les altérations hydrothermales et supergène du granite de Mayet-la-Montagne (Allier, France) », dans le Bull. Minéral. , 1982, 105, 662-672.
  5. - De Ascencao Guedes, R. (2006). « Minéralogie du complexe granitique de Ploumanac'h (Côtes d'Armor) » dans Le Règne Minéral(72),pp.18-28.
  6. Bull. Soc. Franç. Minéralo. Cristallo. , 1974, 97, pp. 487-490
  7. Bariand, P. and Poullen, J.F. (1978). Famous mineral localities: The pegmatites of Laghman - Nuristan - Afghanistan. Mineralogical Record. 9: 301-308.
  8. [Lapis 1994:5 p.13-23,58]

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