« Oligoclase » : différence entre les versions
m r2.7.2) (robot Ajoute : it:Oligoclasio, uk:Олігоклаз |
|||
Ligne 67 : | Ligne 67 : | ||
== Inventeur et étymologie == |
== Inventeur et étymologie == |
||
Décrit par [[Johann August Friedrich Breithaupt]] en 1826, le nom dérive du grec ancien ολίγος ''(oligo)'' « peu, en petit nombre » et -clase, κλάσις ''(klasis)'' « brisure » |
Décrit par [[Johann August Friedrich Breithaupt]] en 1826, le nom dérive du grec ancien ολίγος ''(oligo)'' « peu, en petit nombre » et -clase, κλάσις ''(klasis)'' « brisure », par allusion à son clivage plus difficile que chez les autres [[feldspath]]s. |
||
== Topotype == |
== Topotype == |
Version du 23 juillet 2012 à 14:53
Oligoclase Catégorie IX : silicates[1] | |
Oligoclase - Chihuahua, Mexico | |
Général | |
---|---|
Classe de Strunz | 9.FA.35
|
Classe de Dana | 76.1.3.2
|
Formule chimique | (Na,Ca)[Al(Si,Al)Si 2O8 |
Identification | |
Masse formulaire | 263,02 uma |
Couleur | incolore; blanc; vert; gris; verdâtre; jaunâtre; brun; rougeâtre; orange; bleuâtre. |
Système cristallin | triclinique |
Réseau de Bravais | Centré C |
Classe cristalline et groupe d'espace | pinacoïdale C |
Macle | très communes selon {010} |
Clivage | parfait à {001} ; facile à {010} |
Cassure | irrégulière |
Habitus | massif ou en cristaux tabulaires maclé |
Échelle de Mohs | 6 - 6,5 |
Trait | blanc |
Éclat | vitreux, nacré |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | α=1,528-1,533; β=1,5317-1,53685; γ=1,538-1,542 |
Biréfringence | 0,009-0,010 ; biaxe positif |
Pléochroïsme | incolore |
Dispersion optique | 45° |
Fluorescence ultraviolet | Possible (& Luminescent) |
Transparence | Transparent à translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | de 2,63 à 2,66 |
Température de fusion | 1120 °C |
Fusibilité | Fond difficilement et donne un verre |
Solubilité | lentement corrodée par les acides forts |
Comportement chimique | Colore la flamme en jaune |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | aucun |
Radioactivité | aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
L’oligoclase est un minéral de la classe des silicates sous-classe des tectosilicates de la famille des feldspaths de formule chimique (Na,Ca)[Al(Si,Al)Si 2O8 pouvant contenir des traces de potassium et d’eau. Membre intermédiaire de la série albite-anorthite pour un ratio de 90/10 ou 70/30. C'est un minéral qui est retrouvé dans certaines météorites. Les cristaux gemmes sont taillés à facette, les variétés adularescentes (héliolite) sont plutôt traitées en cabochon.
Inventeur et étymologie
Décrit par Johann August Friedrich Breithaupt en 1826, le nom dérive du grec ancien ολίγος (oligo) « peu, en petit nombre » et -clase, κλάσις (klasis) « brisure », par allusion à son clivage plus difficile que chez les autres feldspaths.
Topotype
Danvikstull, Stockholm, Södermanland, Suède
Cristallographie
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 8.15, b = 12.78, c = 8.5, Z = 5; alpha = 94.016°, bêta = 116.3333°, gamma = 88.667° V = 791.30
- Densité calculée= 2.78
Gîtologie
L'oligoclase se rencontre souvent accompagnée de l’orthose. Ce sont des constituants des roches ignées tel que le granite, la syénite, et la diorite.
Synonymie[2]
- amansite
- amantice
- amantite
- amausite
- oligoalbite
- oligoclasite
- soda-Spodumene (selon Dana)
- tschermakite (selon Kobell)
Variété
- Lazur-Feldspath Variété bleue d’oligoclase trouvée associé au lapis-lazulis près du lac Baïkal en Russie.
- Héliolite Une variété d’oligoclase, de couleur orange -brun présentant l’effet Schiller d'adularescence et contenant de petits cristaux d'hématite qui lui donnent un éclat particulier. Les gisements les plus courants sont aux USA, mais elle se retrouve aussi en Australie, aux Indes et en Norvège[3].
Galerie
-
Oligoclase - (Var.héliolite) Indes (1.5x1 cm)
Gisements remarquables
En France
- Le Mayet-de-Montagne, Allier, Auvergne[4]
- Carrière Madec, La Clarté, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d'Armor[5]
- Terre Nères, Merens, Ax-les-Thermes, Ariège, Midi-Pyrénées[6]
Dans le monde
- Nilaw-Kolum, Laghman (Lagman; Nuristan) Province, Afghanistan[7]
- Shabogamo, Shabogamo, Grenville]Province, Québec, Canada
- Mont Somma (Vésuve) Naples Campanie Italie[8].
Notes et références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
- Histoire naturelle, générale et particulière Par Georges Louis Leclerc Buffon (comte de) p.249 1799
- J.C. Parneix, A Meunier : « Les paragenèses de remplacement des biotites utilisées comme marqueurs des conditions de température et de composition des fluides dans les altérations hydrothermales et supergène du granite de Mayet-la-Montagne (Allier, France) », dans le Bull. Minéral. , 1982, 105, 662-672.
- - De Ascencao Guedes, R. (2006). « Minéralogie du complexe granitique de Ploumanac'h (Côtes d'Armor) » dans Le Règne Minéral(72),pp.18-28.
- Bull. Soc. Franç. Minéralo. Cristallo. , 1974, 97, pp. 487-490
- Bariand, P. and Poullen, J.F. (1978). Famous mineral localities: The pegmatites of Laghman - Nuristan - Afghanistan. Mineralogical Record. 9: 301-308.
- [Lapis 1994:5 p.13-23,58]
{