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« Famille de Fabiani » : différence entre les versions

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- le sous-préfet de Calvi à la Restauration, Simon Bonaventure de Fabiani, petit fils du général, revenu après 20 ans d'émigration au service de l'Armée des Princes (fondateur du rameau breton).
- le sous-préfet de Calvi à la Restauration, Simon Bonaventure de Fabiani, petit fils du général, revenu après 20 ans d'émigration au service de l'Armée des Princes (fondateur du rameau breton).


Très représentative du "parti français", la famille de Fabiani eut une attitude plus nuancée que ne le veut sa tradition envers [[Pascal Paoli | Paoli]], comme l'indique la correspondance de ce dernier. Elle s'allia même avec la famille du "babbu" comme l'illustre l'histoire de [[Santa Reparata di Balagna]]: Felicina de Fabiani épousa en effet le colonel Leonetti, neveu du grand homme de l'île, et leur descendance s'épanouit à [[Monticello]], par les Pietri puis les Malaspina qui demeurent toujours dans l'une des "maisons Fabiani" (<ref>Cf. le bel ouvrage consacré à Marie Mattei: ''Lettres de Marie Mattei à Théophile Gautier et à Louis de Cormenin'' [archive], Eldon Kaye, université de Carleton, Ottawa, Literary Criticism, édité pat Librairie Droz, Genève, 1972</ref>).
Très représentative du "parti français", la famille de Fabiani eut une attitude plus nuancée que ne le veut sa tradition envers [[Pascal Paoli | Paoli]], comme l'indique la correspondance de ce dernier. Elle s'allia même avec la famille du "babbu" comme l'illustre l'histoire de [[Santa Reparata di Balagna]]: Felicina de Fabiani épousa en effet le colonel Leonetti, neveu du grand homme de l'île, et leur descendance s'épanouit à [[Monticello]], par les Pietri puis les Malaspina qui demeurent toujours dans l'une des "maisons Fabiani", le ''Palazzo''<ref>Cf. le bel ouvrage consacré à Marie Mattei: ''Lettres de Marie Mattei à Théophile Gautier et à Louis de Cormenin'' [archive], Eldon Kaye, université de Carleton, Ottawa, Literary Criticism, édité pat Librairie Droz, Genève, 1972</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 10 décembre 2012 à 23:51

La famille de Fabiani, de Palmento à Santa Reparata di Balagna

Il existe diverses familles Fabiani homonymes, en Corse comme en Italie et même au-delà. Dans le même village, on rencontre d'ailleurs plusieurs souches différentes.

La famille dont il est question ici, l'une des plus influentes de la Balagne, figure parmi les quelque quatre-vingts familles corses qui ont obtenu de la Couronne de France une reconnaissance de noblesse prouvée au-delà de 200 ans. La généalogie des trois branches dont les représentants ont bénéficié de cette RNF est détaillée dans l'acte d'avril 1774 du Conseil souverain de la Corse, conservé aux Archives départementales de la Corse[1].

Cette généalogie a été reproduite sommairement dans l'Armorial corse de Colonna de Cesari Rocca, puis reprise plus précisément dans le Nouvel Armorial, livre d'or de la noblesse de JC Orticoni et, surtout, dans l'Armorial de la Corse de F. Demartini. Toutes les branches remontent à Tiberio Fabiani, messer et capitaine au service de Gênes, vivant au XVIème siècle.

Ses membres les plus fameux ont tous porté le prénom de Simon:

- le général Simon Fabiani, né en 1698, assassiné en juillet 1736 par les Génois, héros de l'indépendance, fait comte par le roi Théodore dont il était vice-président du conseil de guerre. On a de lui un Testament politique, conservé aux Archives des Affaires étrangères, manifeste qui fut publié aussitôt après son assassinat (père de deux officiers au service de la France, du côté français à Pontenuovo ("Ponte Novu" en corse), bénéficiaires de la RNF de 1774; sa fille Laura épousa un fils du colonel);

- le colonel Simon de Fabiani, dit "Simoncino", qui leva un régiment Corsica au service de la couronne de Naples où fut notamment formé le jeune Pascal Paoli, écuyer de la reine d'Espagne Élisabeth Farnèse en 1742 (cousin issu de germains du général);

- le sous-préfet de Calvi à la Restauration, Simon Bonaventure de Fabiani, petit fils du général, revenu après 20 ans d'émigration au service de l'Armée des Princes (fondateur du rameau breton).

Très représentative du "parti français", la famille de Fabiani eut une attitude plus nuancée que ne le veut sa tradition envers Paoli, comme l'indique la correspondance de ce dernier. Elle s'allia même avec la famille du "babbu" comme l'illustre l'histoire de Santa Reparata di Balagna: Felicina de Fabiani épousa en effet le colonel Leonetti, neveu du grand homme de l'île, et leur descendance s'épanouit à Monticello, par les Pietri puis les Malaspina qui demeurent toujours dans l'une des "maisons Fabiani", le Palazzo[2].

Notes et références

  1. Deux observations sur la manière dont le nom s'est orthographié au cours des siècles: (1) le "b" est souvent redoublé et les premiers intéressés signent indifféremment "Fabiani" ou "Fabbiani"; (2) l'introduction de la particule se fit naturellement à partir de la RNF de 1774, avec parfois des omissions. Le service dans les régiments français - Royal Corse, Légion corse, etc - a accentué ce mimétisme alors que, suivant la tradition italienne, les patronymes ne requéraient pas de particule. A l'époque génoise et un peu au-delà, on attachait plus d'importance à certaines appellations telles qu'illustrissimo ou magnifico
  2. Cf. le bel ouvrage consacré à Marie Mattei: Lettres de Marie Mattei à Théophile Gautier et à Louis de Cormenin [archive], Eldon Kaye, université de Carleton, Ottawa, Literary Criticism, édité pat Librairie Droz, Genève, 1972

AVERTISSEMENT : Il convient d'être vigilant sur les homonymies, y compris au sein d'un même village et même à l'intérieur d'une même famille où le même prénom est repris une génération sur deux, voire d'une génération à l'autre. S'agissant des Fabiani nobles de Santa Reparata, les "répertoires" en ligne comportent diverses erreurs et ne peuvent être considérés comme des "références" scientifiques.

Armoriaux corses:

    • Pierre-Paul Raoul Colonna de Cesari Rocca : Armorial corse, Henri Jouve éditeur, Paris, 1892; rééd. Laffitte reprints, Marseille, 1987 (notice Fabiani, pp 31-32- sur la base des indications fournies par le comte Alphonse de Fabiani, conservées dans sa descendance).
    • François Demartini : Armorial de la Corse, éd Piazzola, Ajaccio 2003 (notice Fabiani, tome I, pp 273-274). Blasons coloriés (aquarelles de l'auteur d'après des originaux).
    • Jean-Christophe Orticoni : Nouvel Armorial corse, livre d'or de la noblesse, Editions Jeanne Laffitte, 1992 (notice Fabiani: pp. 73-78) [quelques erreurs]

Ouvrages sur la noblesse française:

    • Jougla de Morena, Grand armorial de France. Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, comprenant les blasons des familles ayant possédé des charges dans le royaume et de celles ayant fait enregistrer leurs armoiries en 1696, de la noblesse de l'Empire, des anoblissements de la Restauration, donnant les tableaux généalogiques de familles confirmées dans leur noblesse entre 1660 et 1830 : article Fabiani très succinct
    • Maurice Albert Léo d'Armagnac del Cer de Puymège : Les Vieux noms de France (dans l'un des ouvrages, simple référence à la notice de Colonna de Cesari Rocca)
    • Régis Valette : Catalogue de la noblesse française (omission de la famille bien que d'autres familles éteintes soient mentionnées).

Branche bretonne:

    • Théodore Courtaux, Histoire généalogique de la maison du Pontavice et de ses alliances, Bretagne, Normandie et Maine, Paris, cabinet de l'historiographe, 1901 (p 86 : alliances du Pontavice puis Québriac) [quelques inexactitudes].
    • Vte Paul du Pontavice, Maison du Pontavice, Bretagne, Normandie et Maine, son histoire, sa généalogie et ses alliances, Rennes, imp. Eugène Prost, 1903 (pp 115-116 : alliances du Pontavice puis Québriac)