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== Carrière politique ==
== Carrière politique ==
=== Sénateur de la Haute Garonne ===
=== Sénateur de la Haute Garonne ===
Alors qu'il est ingérieur EDF, Marcel Cavaillé fait ses débuts en politique en se faisant élire le {{date|26|septembre|1971}} sénateur de la Haute-Garonne (avec la liste d'Union pour la sauvegarde et la promotion des communes), succédant ainsi à André Servat, sénateur de août à septembre 1971. En 1971, [[Georges Pompidou]] est l'actuel Président de la République française et le Premier ministre de cette même année est [[Jacques Chaban-Delmas]].
Alors qu'il est ingérieur EDF, Marcel Cavaillé fait ses débuts en politique en se faisant élire le {{date|26|septembre|1971}} sénateur de la Haute-Garonne (avec la liste d'Union pour la sauvegarde et la promotion des communes), succédant ainsi à André Servat, sénateur de août à septembre 1971.
En 1974, après le décès de [[Georges Pompidou]], [[Valery Giscard d'Estaing]] (centre-droit, tout comme Marcel Cavaillé) accède au pouvoir. Il nomme la même année [[Jacques Chirac]] au poste de Premier ministre. Nommé au ministère des Transports, Marcel Cavaillé quitte alors son mandat de Sénateur le [[9]] [[juillet]] [[1974]].
En 1974, après le décès du Président de la République [[Georges Pompidou]], [[Valery Giscard d'Estaing]] (centre-droit, tout comme Marcel Cavaillé) accède au pouvoir. Il nomme [[Jacques Chirac]] au poste de Premier ministre. Nommé au ministère des Transports, Marcel Cavaillé quitte alors son mandat de Sénateur le [[9]] [[juillet]] [[1974]].


=== Ministre ===
=== Ministre ===

Version du 19 février 2013 à 12:39

Marcel Cavaillé
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'Etat français au Logement
Président Valery Giscard d'Estaing
Gouvernement Barre III
Prédécesseur Jacques Barrot
Successeur Roger Quilliot
Secrétaire d'Etat français aux Transports
Président Valery Giscard d'Estaing
Gouvernement Jacques Chirac I
Raymond Barre I
Raymond Barre II
Prédécesseur Aymar Achille-Fould
Successeur Joël Le Theule
Sénateur de la Haute Garonne
Prédécesseur non connu
Successeur Eugène Bonnet
Biographie
Lieu de naissance Lisle-sur-Tarn, Tarn
Lieu de décès Saint-Jean, Haute-Garonne
Nationalité Française
Parti politique UDF
Profession Ingénieur EDF
Ministre français des Transports
Ministre français du Logement

Marcel Cavaillé est un homme politique français centriste (UDF-PR) né le à Lisle-sur-Tarn (Tarn) et mort le (à 86 ans) à Saint-Jean (Haute-Garonne)[1].

Biographie

Cet ingénieur à EDF fut le suppléant de Pierre Baudis aux élections législatives de 1962, 1967 et 1968. Il est à l'origine de la création de la carte orange et d'un concours de projets ayant abouti à la réintroduction du tramway en France, connu sous le nom de Concours Cavaillé. Il fut aussi adjoint au maire de Toulouse, à l'époque où la ville rose était dirigée par Pierre Baudis.

Carrière politique

Sénateur de la Haute Garonne

Alors qu'il est ingérieur EDF, Marcel Cavaillé fait ses débuts en politique en se faisant élire le sénateur de la Haute-Garonne (avec la liste d'Union pour la sauvegarde et la promotion des communes), succédant ainsi à André Servat, sénateur de août à septembre 1971. En 1974, après le décès du Président de la République Georges Pompidou, Valery Giscard d'Estaing (centre-droit, tout comme Marcel Cavaillé) accède au pouvoir. Il nomme Jacques Chirac au poste de Premier ministre. Nommé au ministère des Transports, Marcel Cavaillé quitte alors son mandat de Sénateur le 9 juillet 1974.

Ministre

1974-1978 : Secrétaire d'État aux Transports

La principale mesure que prit Marcel Cavaillé au ministère des Transports fut ce que l'on a appelé le concours Cavaillé. En effet, le 27 février 1975, le secrétaire d'État aux Transports Marcel Cavaillé (Gouvernement de Jacques Chirac) adresse une lettre aux maires de huit villes françaises (Bordeaux, Grenoble, Nancy, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon, Toulouse), dans le but de réhabiliter le tramway en France. Il mentionne la « nécessité d’arrêter les choix techniques et les échéanciers de réalisation (…) et d’étudier au plus vite des solutions utilisant au maximum la voirie actuelle et recourant à un minimum d’infrastructures nouvelles, en particulier souterraines. »

A la lettre s’ajoute en août 1975 un concours sur les caractéristiques d’un transport urbain guidé, électrique, pouvant utiliser la voirie existante. Il tend à prouver que le tramway est le seul mode de transport de ce créneau, intermédiaire entre le bus et le métro, rejetant les transports futuristes que prônent les politiques de l’époque.

Le résultat obtenu par l’opération Cavaillé est double : les lauréats du concours pour le matériel roulant ont été désigné en juin 1976 : Alsthom (aujourd'hui Alstom) et Francorail-MTE d’une part et Matra, Brugeoise et Nivelle, et TCO, d’autre part. Du côté des collectivités locales pressenties, aucune ne s’est manifestée après les résultats du concours.

De 1966 à 1985, seules 3 agglomérations ont conservé leur tramway :

« Une parenthèse de vingt ans », souligne Jean-Louis La Rosa, historien et président de l'Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux (AMTUIR). Le tramway connut son apogée en 1930, avant le déclin à partir de 1932. Il doit son grand retour à Marcel Cavaillé, secrétaire d'État aux Transports. Alain Chénard, maire de Nantes, le premier à se porter candidat, y laissera son siège.

1978-1980 : Secrétaire d'État au Logement

Après avoir été Secrétaire d'État aux Transports durant trois gouvernements successifs (Gouvernement Jacques Chirac (1), Gouvernement Raymond Barre (1) et Gouvernement Raymond Barre (2), Marcel Cavaillé est nommé le 6 avril 1978 Secrétaire d'État au Logement. Pour l'anecdote, la conseillère technique de son cabinet fut Anne-Marie Idrac, Secrétaire d'État au Commerce extérieur dans le Gouvernement François Fillon (2) et ancienne présidente de la SNCF.

Synthèse de ses fonctions politiques

Mandat parlementaire

  • Sénateur de la Haute-Garonne, du 26 septembre 1971 au 9 juillet 1974.

Fonctions ministérielles

Notes et références