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« Wild-Touch » : différence entre les versions

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Wild-Touch résume son projet à travers le slogan suivant : {{Citation|On protège mieux ce que l'on aime. Retrouvons le lien sensible qui nous unit à la nature}}<ref name="Cineshow-sept11">{{Lien web
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|titre=Wild-Touch, le grand projet de Luc Jacquet, réalisateur de "La Marche de l'Empereur"
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Version du 23 avril 2013 à 14:40

Wild-Touch
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
Organisation non gouvernementale
But Soutien et/ou impulsion d'actions de protection de l'environnement et développement durable
Sensibilisation du public
Fondation
Fondation [n 1],[1]
Fondateur Luc Jacquet
Origine Volonté de Luc Jacquet de trouver une utilité concrète à sa notoriété
Identité
Siège Ain[n 2], Drapeau de la France Frankreich
Méthode Créations filmiques et arstiques, expositions, organisation d'évènements publics
Slogan « Un trait d'union entre l'Homme et la Nature »
« On protège mieux ce que l'on aime. Retrouvons le lien sensible qui nous unit à la nature »
Seite web wild-touch.org

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Wild-Touch[n 3] est une association et ONG française, fondée en 2010 par Luc Jacquet et basée dans l'Ain[2].

Wild-Touch résume son projet à travers le slogan suivant : « On protège mieux ce que l'on aime. Retrouvons le lien sensible qui nous unit à la nature »[3]. L'objectif de l'association est donc de soutenir des projets concernant les défis environnementaux et le développement durable, notamment en produisant des films sur les acteurs de la protection de l'environnement[3], afin de diffuser leurs messages et leurs engagements auprès du grand public[4]. Wild-Touch essaie donc de financer des projets documentaires, pédagogiques ou artistiques grâce à du mécénat ou des partenariats[4] mais aussi grâce aux dons et investissements de particuliers[5].

Historique

Le botaniste Francis Hallé (ici en 2009), initiateur du premier projet de Wild-Touch.

Écologue de formation[6], Luc Jacquet bénéficie d'une reconnaissance internationale après le succès de son film La Marche de l'empereur (2005), primé aux Oscars en 2006. Il souhaite alors trouver une utilité concrète à son succès[6]. Or, il constate que de plus en plus de personnes lui demandent de les aider à parler d'autres animaux ou de sujets environnementaux à la manière de son film sur les manchots[6], mais il répond souvent que le financement de ce genre de projet est difficile car trop souvent peu ou non rentable[6]. La « révolution numérique », avec notamment l'essor d'Internet et la miniaturisation des caméras, lui fait ensuite prendre conscience des nouvelles opportunités de financement pour ce genre de projets[6]. En avril 2010[n 1],[1], avec sa femme et quelques amis[6], Luc Jacquet fonde donc l'association Wild-Touch qui, selon lui, « aide à médiatiser la conservation de la nature »[7].

Quelques jours après la création de l'association, Luc Jacquet rencontre le botaniste Francis Hallé qui essaie depuis 20 ans de faire un film sur les forêts primaires[6]. Dès août 2010, Jacquet et Hallé font un voyage en Guyane pour faire les premiers repérages d'un éventuel projet commun[6] ; ils en reviennent avec un court film, C'était la forêt des pluies, qui donne naissance à un projet de film de plus grande ampleur, La Forêt des pluies[6], titre qui devient par la suite Il était une forêt.

Le , Wild-Touch organise sa soirée fondatrice au cinéma Comœdia à Lyon[8]. LE , Wild-Touch se dote d'un nouveau logo et d'une nouvelle identité visuelle[9]

Projets

Projets de Wild-Touch

Un projet-phare : La Forêt des pluies / Il était une forêt

L'actrice Marion Cotillard (ici en 2009), marraine du projet La Forêt des pluies.

Le projet La Forêt des pluies est la concrétisation d'un projet de longue date du botaniste Francis Hallé et de son association, que Luc Jacquet et Wild-Touch ont repris en main[10]. Alliant réalisation d'un film pour le cinéma et projet « cross média »[11], La Forêt des pluies a pour objectif d'évoquer les dernières grandes forêts du monde et les dangers qui les guettent[5],[12], notamment la disparition des forêts primaires[4]. Luc Jacquet et Francis Hallé, qui ont déjà tourné un prologue du film en Guyane, dans la réserve naturelle des Nouragues[13], en août 2010[6],[14], souhaitent filmer essentiellement trois grandes zones géographiques : le bassin du fleuve Congo au Gabun, la Forêt amazonienne du côté péruvien et la Nouvelle-Guinée[15]. Le prologue, intitulé C'était la forêt des pluies[16], dont l'un des objectifs est de trouver des financements pour le long métrage[13], a notamment été montré en ouverture du Festival international du film écologique de Bourges le [17].

Parrainé par l'actrice Marion Cotillard[3], ce projet se fait également en partenariat avec le Parc des oiseaux de Villars-les-Dombes[18].

Pour Luc Jacquet, il s'agit de parler des forêts primaires « avec le plus grand nombre de points de vue possibles, avec toujours ce désir d'avoir un médiateur artistique »[15]. Selon lui, ce film est « un devoir moral et artistique [car] notre rapport au monde doit changer si nous voulons survivre »[14]. Pour Francis Hallé, c'est l'aboutissement d'une vie consacrée aux forêts : « Je bataillerais pour et aux côtés de la forêt jusqu’à ma mort. Qui sait, nous nous éteindrons peut être en même temps »[14]. Le botaniste espère que ce film aura, pour les forêts, le même impact que Le Monde du silence (1956) a eu pour les océans[13].

L'écriture et le tournage bénéficient de la complémentarité entre Luc Jacquet et Francis Hallé : le botaniste se consacre au contenu scientifique alors que le réalisateur s'emploie à mettre en images ce que le premier lui suggère[14]. Le but n'est toutefois pas de faire un film scientifique ni un documentaire sur la déforestation mais plutôt, selon Francis Hallé, « un film sensuel : ce qu’on voit et ce qu’on ressent »[13]. Pour le botaniste, il est également impératif que le film « soit très beau car ces forêts sont admirables »[13]. Si le scénario est écrit par Luc Jacquet, Francis Hallé souhaite néanmoins qu'il s'agisse d'« un film sans acteurs, où les seuls êtres humains seront issus des ethnies forestières »[13].

Le tournage du long métrage a débuté le [19], en partenariat avec les sociétés Disneynature et Bonne Pioche[19]. Alors que le projet dans sa globalité préserve son intitulé de départ, le film prend un nouveau titre : Il était une forêt[19].

Autres projets

  • Le Tempêtarium de Glace 2048 : Luc Jacquet et le scénographe Frédéric Ravatin souhaitent mettre au point une installation itinérante (alliant cinéma, scénographie et véritables éléments naturels) qui permettrait aux spectateurs de s'immerger dans l'atmosphère de l'Antarctique et percevoir ainsi celle du film La Marche de l'empereur[5],[11],[20].
  • La Planète de corail : film sur le corail à travers le monde, avec Laurent Ballesta, photographe et plongeur[5],[21].
  • Entre la glace et le ciel : projet sur l'évolution du climat et du taux des gaz à effets de serre, avec le glaciologue Claude Lorius[5],[22].
  • Saumon atlantique : film en partenariat avec la fondation North Atlantic Salmon Fund de l'Islandais Orri Vigfússon, sur le repeuplement de l'Atlantique Nord en saumons[5],[23].

Projets soutenus par Wild-Touch

Outre ses propres projets, Wild-Touch soutient des projets impulsés par d'autres structures :

  • Green : film de Patrick Rouxel suivant une femelle orang-outan dans la forêt indonésienne[24].
  • La Condition tropicale part en voyage : projet artistique de Jean-Christophe Norman, qui consiste à reproduire des citations de l'ouvrage de Francis Hallé, La Condition Tropicale, dans l'espace urbain[25],[26].
  • La Sagesse des Abeilles : spectacle de Jean Lambert-Wild traitant de la possible disparition des abeilles, avec un texte écrit par Michel Onfray[27],[28].
  • Eau secours : livre d'Arnaud Baumann sur la pollution et le manque d'eau[24].
  • Wild-Touch est partenaire du projet d'expédition de la goélette Tara qui doit étudier les récifs coralliens dans le Pacifique en 2014[29].

Notes et références

Notes

  1. ↑ a et b Le 8 avril 2010 correspond à la date de déclaration de l'association Wild-Touch à la préfecture de l'Ain ; la création de Wild-Touch est ensuite parue au Journal officiel le 24 avril 2010.
  2. ↑ Le Journal officiel mentionne Druillat comme siège social lors de l'enregistrement de l'association mais le site officiel indique en revanche Pont-d'Ain comme adresse. D'autre part, l'association possède aussi des locaux au « Pôle Pixel » à Villeurbanne et d'autres pages de contact précisent l'adresse de la société Bonne Pioche à Paris.
  3. ↑ Dans certaines sources, on trouve le nom écrit sans tiret. Le nom officiel est néanmoins écrit avec ce tiret entre les deux mots, symbolisant le « trait d'union entre l'Homme et la Nature », l'un des slogans de l'association. Composé de deux mots anglais, le nom « Wild-Touch » peut être traduit par « contact avec la nature ». D'autre part, d'après le Journal officiel lors de l'enregistrement de l'association, le nom officiel complet est Wild-Touch - Un trait d'union entre l'Homme et la Nature.

Références

  1. ↑ a et b « Wild-Touch - un trait d'union entre l'Homme et la Nature », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le )
  2. ↑ « Wild Touch, l'association qui sert la nature », sur voixdelain.fr, (consulté le )
  3. ↑ a b et c Mathieu Crucq, « Wild-Touch, le grand projet de Luc Jacquet, réalisateur de "La Marche de l'Empereur" », sur cineshow.fr, (consulté le )
  4. ↑ a b et c Marie salerno, « Le trait d’union homme-nature », sur lejsl.com, (consulté le )
  5. ↑ a b c d e et f « Avec Wild-Touch, devenez "producteurs" de films écolos ! », sur greenzer.fr (consulté le )
  6. ↑ a b c d e f g h i et j Entretien audio avec Luc Jacquet : Ziad Maalouf, « Wild Touch, le projet humaniste de Luc Jacquet », sur atelier.rfi.fr, (consulté le )
  7. ↑ Louis Lepron, « Un Oscar, et après ? Ce qu'en disent les Français qui ont eu la statuette », sur Rue89, (consulté le )
  8. ↑ « Anniversaire », sur wild-touch.org (consulté le )
  9. ↑ « L’identité visuelle de Wild-Touch se rafraîchit », sur wild-touch.org, (consulté le )
  10. ↑ « La Lettre de Francis Hallé, président », sur foretstropicaleslefilm.wordpress.com (consulté le )
  11. ↑ a et b « Luc Jacquet, l’empreinte sauvage », sur neo-planete.com, (consulté le )
  12. ↑ « La forêt des pluies », sur wild-touch.org (consulté le )
  13. ↑ a b c d e et f « Les forêts primaires, jamais abîmées, sont des réserves de vie », sur liberation.fr, (consulté le )
  14. ↑ a b c et d Marie Dias-Alves, « Vieille branche : histoires d’arbres avec Luc Jacquet et Francis Hallé », sur nationalgeographic.fr, (consulté le )
  15. ↑ a et b Audrey Chauvet et Romain Vitiello, « Luc Jacquet: «Il y a un prodige dans la forêt qui me donne envie de la raconter» », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  16. ↑ « C'était la forêt des pluies », sur AlloCiné (consulté le )
  17. ↑ « Cérémonie d'ouverture », sur festival-film-bourges.fr, (consulté le )
  18. ↑ Cecil Rhodes, « Regard de cinéaste sur la forêt humide - Le cinéaste s’engage », sur ghi.elca-services.com, (consulté le )
  19. ↑ a b et c « Il était une forêt », sur bonnepioche.fr/ (consulté le )
  20. ↑ « Le Tempêtarium de Glace 2048® », sur wild-touch.org (consulté le )
  21. ↑ « La planète de corail », sur wild-touch.org (consulté le )
  22. ↑ « « entre la glace et le ciel » une biographie de Claude Lorius », sur wild-touch.org (consulté le )
  23. ↑ « Saumon atlantique », sur wild-touch.org (consulté le )
  24. ↑ a et b « Wild-Touch soutient », sur wild-touch.org (consulté le )
  25. ↑ « Jean-Christophe Norman », sur wild-touch.org (consulté le )
  26. ↑ « La Condition Tropicale part en voyage », sur wild-touch.org (consulté le )
  27. ↑ « La Sagesse des abeilles », sur theatre-contemporain.net (consulté le )
  28. ↑ « La Sagesse des abeilles, un spectacle de Jean Lambert-wild, Jean-Luc Therminarias, Michel Onfray, Lorenzo Malaguerra et François Royet », sur sceneweb.fr, (consulté le )
  29. ↑ « Le futur de Tara », sur oceans.taraexpeditions.org (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Premier logo de Wild-Touch, utilisé jusqu'en avril 2013.
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