Aix-en-Othe
Aix-en-Othe | |
Halle de style Baltard d'Aix-en-Othe. | |
Administration | |
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Pays | Frankreich |
Région | Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Commune | Aix-Villemaur-Pâlis |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe aixois |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Yves Fournier 2016-2020 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10003 |
Démographie | |
Population | 2 463 hab. (2013) |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 27″ nord, 3° 44′ 07″ est |
Superficie | 34,76 km2 |
Élections | |
Départementales | Aix-en-Othe |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Aix-Villemaur-Pâlis |
Localisation | |
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Aix-en-Othe est une commune déléguée d'Aix-Villemaur-Pâlis et une ancienne commune française, située dans le département de l'Aube en région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. La ville est considérée comme la capitale du Pays d'Othe. Ses habitants s'appellent les Aixois.
Géographie
Aix-en-Othe est situé dans la partie ouest du département de l'Aube, à 30 km de Troyes et à 40 km de Sens.
La ville tire son nom des sources qui s'y trouvent et de la forêt qui autrefois s'étendait sur son territoire. Elle est bâtie dans le vallon de la Nosle, petite rivière qui traverse le bourg et va se jeter dans la Vanne.
Aix-en-Othe compte de nombreux hameaux : la Bouillant, la Bazinerie, la Bouillantte, les Brosses, les Buttes, les Cornées-Laliat, les Cornées-Alexandre, les Cornées-Cabourdin, les Chevréaux, le Clos-des-Pauvres, Cocheret, Cornilly, le Crocheret, la Douée, Druisy[1], Draperie, Echevetre, les Ecomines, les Enfants, le FOrt-Dieu, le FOulon-Bergerot, le Grand-Buisson, la Garenne, Gron, le Mineroy, le Mont-Erard, Mont-st-Benoit, Moulin : à Tan, du-Bas, du-Haut, les Grandes Vallées, les Petites Vallées, les Housseaux, le Jard, le Jarurier, les loges-Jacquet, la Vove, Pitoite, la Rachée, st-Avit, st-Remeau, Soubredon, les Vallées, Vauroise, Vosserie[2].
Toponymie
Aix venant du latin Aquae, devait être un établissement balnéaire romain[3].
Histoire
Le village était une seigneurie de l'évêché de Troyes depuis longue date, la première mention remontant à 862. Au XIIe siècle il devient propriété propre de l'évêque, qui y a droit de haute et basse justice à la suite des Villemaur. L'histoire du village se confond avec celle du château des évêques car en premier le village était fortifié. Les Anglo-navarrais de Robert Knolles y étaient en 1358 avant de l'évacuer le 12 janvier 1359 en laissant le village ruiné, chassés par l'évêque Henri de Poitiers qui ensuite en commença la réfection. Puis Jean Braque concentra ses efforts sur la partie qu'il habitait et en fit Le Fort. Les habitants demandèrent alors à fortifier la basse-cour pour en faire leur lieu de refuge contre redevance[4]. L'évêque possède un four banal et un moulin sur la Nosle. Les évêques séjournent régulièrement au village. Le château est pris par des troupes anglaises ou des soldats en rupture de ban en 1358, 1368, et brûlé en 1433. Les habitants devaient à tour de rôle assurer la garde du château au XVe siècle et c'est là que l'évêque Antoine Caraccioli trouvait refuge en 1561, il fuyait la fureur des Troyens et ne trouvait plus sont refuge de Saint-Lyé assez sûr. En 1761, Claude-Mathias-Joseph de Barral, montait sur le trône épiscopal et obtenait l'autorisation de raser l'édifice pour cause de vétusté.
En 1349, le marché du jeudi est attesté par lettres patentes, le roi Louis XII créa en 1510 deux foires annuelles : le 18 juin et le 1er décembre. Tombées en désuétude, le marché fut restauré en 1781 avec des foires les 3 janv., 18 juin, 3 sept. et 22 nov.
Sur le territoire existe en 1371 au moins, une industrie liée au fer, avec des mines, des bois et des forges[5]. Il y avait aussi des moulins : à blé (celui du seigneur), à foulon, et un à papier en 1790. Il y avait une industrie de tissage qui l'An XI (vers 1803) employait 200 personnes et 40 mécaniques ; huit tisserands exerçaient au village.
En 1789, le village était le siège d'un bailliage seigneurial, dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens..
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 463 habitants, en évolution de +2,63 % par rapport à 2008 (Aube : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Héraldique
Les armes de Aix-en-Othe se blasonnent ainsi : D’azur à la bande d’argent, accostée de deux cotices potencées et contre potencées d’or, à la bordure burelée ondée d’argent, au chef d’or chargé d’une aigle bicéphale de sable. |
Lieux et monuments
- Église Notre Dame-de-L'Assomption
- Chapelle Saint-Avit
- Halle de type Baltard (XIXe siècle)
- Monument aux morts. Inauguré le 27 septembre 1902, sur son socle les noms des combattants morts pour la France en 1870-1871, des deux guerres mondiales et des morts en Afrique du Nord et en T.O.E. Sur le monument, un chasseur à pied, en position de sentinelle alertée.
- Cheminées d'usines (XIXe siècle). Hautes de 30 à 40 mètres, deux cheminées d'anciennes usines de bonneterie. Elles témoignent de l'activité bonnetière.
Personnalités liées à la commune
- Ernest Millot (1836-1891), explorateur. Dans l'expédition du Fleuve Rouge (1872-1873), il cherche une voie navigable pour de ramener au Tonkin les richesses du Yunnan (Chine du Sud). Ernest Millot était aussi maire de la concession française de Shanghai.
- Jacques Chéreau, sculpteur, est né à Aix-en-Othe. Jacques Chéreau a exposé tant à Napa (Californie), qu'à Genève, Brisbane, Miami, San Francisco. Ses œuvres sont exposés à la galerie Michelle Boullet à Paris, à la Galerie Cafmeyer à Knokke (Belgique) et récemment à la galerie Marie Ricco à Calvi.
- Joachim du Bellay, dans son « Ode au Prince de Melphe »[11] Antoine Caraccioli, a loué Aiz, c'est-à-dire Aix-en-Othe :
Allon' voir ma douce compaigne |
Voir aussi
Bibliographie
- Aix-en-Othe et la région, par E-L Collot, 1935. réimpression de l'édition originale par Res Universis, Paris, 1993. (ISBN 978-2-7428-0236-4)
- Aix-en-Othe, la mémoire d'une commune de l'Aube, ARPA, 1988.
- Le Guide des Pays de France (Nord), Frédéric Zégierman. Paris, Arthème Fayard, 1999. (ISBN 978-2-213-59960-1)
- Notre pays d'Othe, par Jeanne Martel et Jeannine Velut, Office de tourisme du pays d'Othe et de la Vallée de la Vanne, 2003. (ISBN 978-2-907894-32-6)
- Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes, 1991.
- Jeanne Martel, Maisons d'hier en Pays d'Othe, ARPA, 2009, (ISBN 978-2-907894-49-4)
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- village cité en 1212 ayant 24 feux en 1536.
- Cadastre de 1840.
- Auguste Longnon, Noms d elieux de la France, 567.
- Chêvre de la Charmotte, Recherches sur la châtellenie de Villemaur, N°137.
- Arch dép. Aube, G508.
- Préfecture de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Œuvres de Joachim du Bellay, Marty-Laveaux .Tome II, pp.88 et ss. sur Gallica