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Arnold Böcklin

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Arnold Böcklin
Autoportrait à la mort violoniste
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière des Allori, Grave of Arnold Böcklin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Bocklin, ArnoldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Fratrie
Böcklins Bruder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Angela Pascucci (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Arnold Böcklin the Younger (d)
Hans Böcklin (d)
Carlo Böcklin (d)
Maria Böcklin (d)
Chiara Böcklin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-Böcklin)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Arnold Böcklin, né le à Bâle, et mort le , à San Domenico di Fiesole, en Italie, est un peintre, dessinateur, graphiste et sculpteur suisse.

Avec Ferdinand Hodler, Max Klinger et Lovis Corinth, c'est l'un des principaux représentants du naturalisme allemand, courant artistique rompant avec la peinture académique et le naturalisme de la seconde moitié du XIXe siècle. Des surréalistes, comme Giorgio De Chirico, Salvador Dalí et Max Ernst, ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un « artiste génial et ironique ».

Biographie

Tombeau d'Arnold Böcklin, cimetière des Allori (Florence).
Signature de Böcklin.

Fils du marchand Christian Friedrich Böcklin et d'Ursula Lipp, il part s'installer en Allemagne pour étudier de 1845 à 1847, à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. Il y est disciple du peintre romantique Johann Wilhelm Schirmer et il rencontre également Anselm Feuerbach.

De retour en Suisse, il fait la connaissance de l'historien de l'art Jacob Burckhardt et prépare avec lui un voyage en Italie. Il s'établit à Rome où il épouse Angela Pascucci. Il travaille de 1850 à 1857 dans cette Olympe de l'art classique, poétique et pictural.

En 1859, il part pour Munich et, de 1860 à 1862, enseigne comme professeur à l'école des beaux-arts de Weimar. Il quitte l'enseignement en 1862 et retourne à Rome. Il visite Naples et Pompéi, et approfondit ses inspirations artistiques.

En 1866, rentré dans sa ville natale, il peint plusieurs fresques à sujets mythologiques pour le salon du Kunstmuseum qui expose également plusieurs de ses tableaux.

En 1870 naît son fils Carlo, qui sera également peintre. Il part pour Florence de nouveau attiré par l'Italie. Il y rencontre Hans von Marées et, la même année, sa fille Béatrice meurt peu de temps après sa naissance.

Il peint en 1879 la première de ses cinq versions de L'Île des morts, son tableau le plus célèbre.

Il retourne en Suisse à Zurich. Atteint de ce qu'on appelle à l'époque une « maladie apoplectique » (un accident vasculaire cérébral), il part se reposer près de la mer en Italie : à la Spezia, à Lerici, à San Terenzo (en), puis finalement à Florence en 1893. La Galerie des Offices lui commande un autoportrait pour sa collection particulière du corridor de Vasari.

En 1895, il acquiert une villa dans le quartier San Domenico de Fiesole et il y mourra en 1901. Il est enterré au cimetière des Allori de Florence.

Œuvres

  • Les cinq versions de L'Île des morts, de 1880 à 1886.
  • L'Automne et la mort, Munich, Schack Galerie.
  • La Guerre (1896), Dresde, Staatliche Kunstsammlungen Gemäldegalerie.
  • Cléopâtre (1872), huile sur toile (100,5 × 142 cm), Bâle, Oeffentliche Kunstsammlung, Kunstmuseum.
  • Autoportrait avec la mort jouant du violon (1872), huile sur toile (75 × 61 cm), Berlin, Alte Nationalgalerie.
  • Vénus anadyomène (1872), Saint Louis Art Museum.
  • Flora (1875), Museum der bildenden Künste, Leipzig.
  • Ruine au bord de la mer (1880), huile sur toile (100,5 × 142 cm), Fondation Gottfried Keller, Aargauer Kunsthaus, Aarau (Suisse).
  • Le Silence de la forêt (1885), huile sur toile (73 × 59 cm), musée national de Poznan (Pologne).
  • Im Spiel der Wellen (Dans le jeu des vagues) (1883), huile sur toile (180 × 236 cm), Neue Pinakothek, Munich.
  • Kapelle (1898) et La Peste (1898)

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Anecdote

Notes et références

  1. HelveticArchives (portail web), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata

Sources

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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