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Théâtre occidental de la guerre d'indépendance des États-Unis

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Front de l'Ouest de la guerre d'indépendance des États-Unis
Description de cette image, également commentée ci-après
La reddition du Fort Sackville
Informations générales
Date juin 1775 – octobre 1781
Lieu Territoire du Nord-Ouest
Belligérants
Drapeau des États-Unis Treize colonies Drapeau de la Grande-Bretagne. Royaume de Grande-Bretagne
Commandants
George Rogers Clark,
William Crawford,
Francisco Cruzat,
Fernando de Leyba
Henry Hamilton,
Arent DePeyster,
Blackfish,
Hopocan
Forces en présence
700 soldats 600 soldats
Pertes
120 tués 40 tués

Guerre d'indépendance des États-Unis

Batailles


Le théâtre occidental de la guerre de l'indépendance américaine (1775-1783) était la zone de conflit à l'ouest des Appalaches, la région qui est devenue le Territoire du Nord-Ouest des États-Unis ainsi que les États du Kentucky, Tennessee et Missouri. La guerre de l'Ouest s'est faite essentiellement entre Amérindiens, Canadiens avec leurs alliés Britanniques à Détroit, et les colons américains au sud et à l'est de la rivière Ohio.

Contexte

Lorsque la guerre d'indépendance américaine débute en 1775, la rivière de l'Ohio marque une frontière ténue entre les colonies américaines et les Amérindiens de la Vallée de l'Ohio. Cette frontière a ses origines dans la proclamation royale de 1763, qui interdisait aux colons britanniques de s'installer à l'ouest des Appalaches. La Couronne britannique a émis cette proclamation après la guerre de la Conquête (1754-1763) afin d'éviter les conflits entre les Amérindiens et les colons dans le vaste territoire nouvellement acquis à la France. Les colons et les spéculateurs fonciers en Grande-Bretagne et en Amérique se sont toutefois opposés à cette restriction, et les responsables britanniques ont ainsi négocié deux traités avec les Amérindiens en 1768 — le traité de Fort Stanwix et le traité de Hard Labor — qui ont ouvert des terres pour la colonisation au sud de la rivière Ohio. Par la suite, les tensions entre les responsables britanniques et les colons à propos de la politique foncière dans l'Ouest a diminué[1].

En réalité, la plupart des Amérindiens qui vivent et chassent dans la vallée de l'Ohio — Shawnees, Mingos, Lenapes et Wendats — n'ont pas été consultés pour les traités de 1768. Furieux après les Iroquois pour avoir vendu leurs terres aux Britanniques, les Shawnees mettent sur pied une confédération d'Amérindiens avec l'intention d'empêcher la perte de leurs terres[2]. Cependant, les responsables britanniques et iroquois œuvrent pour isoler diplomatiquement les Shawnees des autres nations amérindiennes et lorsque la guerre de Dunmore éclate en 1774, les Shawnees affrontent la milice de Virginie avec peu d'alliés. Après la victoire de la Virginie dans la guerre, les Shawnees sont obligés d'accepter la rivière Ohio comme frontière. Les chefs shawnees et mingos qui n'acceptent pas ces conditions reprennent la lutte peu après le début de la guerre d'indépendance américaine en 1775.

1775 à 1776 – Neutralité et petites incursions

Localisation de la vallée de l'Ohio.

Initialement, à la fois les Britanniques et le Congrès continental ont cherché à maintenir les Amérindiens de l'Ouest en dehors de la guerre. À Fort Pitt en octobre 1775, les chefs américains et amérindiens ont réaffirmé la limite établie l'année précédente par la guerre de Dunmore. Sans soutien britannique, les chefs amérindiens comme Blackfish (Shawnee) et Pluggy (Mingo) mènent des raids dans le Kentucky, dans l'espoir d'y chasser les colons. En représailles, le gouverneur de Virginie, Patrick Henry, souhaite attaquer le village de Pluggy dans la vallée de l'Ohio, mais il annule l'expédition par crainte que les miliciens ne soient incapables de faire la distinction entre les Amérindiens hostiles et ceux restés neutres, et faire ainsi entrer en guerre contre eux les Shawnees et les Lenapes jusque là restés neutres. Néanmoins, les Shawnees et les Lenapes sont de plus en plus divisés sur la question de prendre part ou non à la guerre. Alors que des chefs comme White Eyes (Lenape) et Cornstalk (Shawnee) appellent à la neutralité, Buckongahelas (Lenape) et Blue Jacket (Shawnee) décident de se battre contre les Américains.

Dans le Kentucky, les colons et chasseurs isolés deviennent la cible fréquente d'attaques, obligeant nombre d'entre eux à retourner dans l'Est. À la fin du printemps 1776, moins de 200 colons demeurent dans le Kentucky, principalement dans les villages fortifiés de Boonesborough, Harrodsburg et Logan's Station[3]. En décembre 1776, Pluggy est tué dans une attaque sur McClellan's Station[4], qui est situé à l'emplacement actuel de la ville de Georgetown dans le Kentucky[5].

1777 – Escalade

En 1777, les Britanniques lancent une grande offensive à partir du Québec. Afin d'offrir une diversion pour des opérations dans le Nord-Est, les officiels à Detroit commencent à recruter et à armer des Amérindiens pour attaquer les implantations américaines[6]. Un nombre inconnu de colons américains dans les États actuels du Kentucky, de Virginie-Occidentale et de Pennsylvanie sont tués dans ces attaques. L'intensité du conflit augmente après que des miliciens américains furieux ont assassiné Cornstalk, principal défenseur de la neutralité chez les Shawnees, en novembre 1777. En dépit de la violence, de nombreux Amérindiens de l'Ohio espèrent toujours rester en dehors de la guerre. La tâche est difficile car ils sont directement situés entre les Britanniques à Détroit et les Américains le long de la rivière Ohio.

1778 à 1779 – Avances américaines

Réplique moderne du Fort Randolph, construit le long de la rivière Ohio en 1776. Dunquat, chef Wendat, a assiégé le fort en mai 1778.

Durant les premières années de la guerre, les Virginiens ont tenté de défendre leur frontière occidentale avec des miliciens postés dans trois forts le long de la rivière Ohio — Fort Pitt, Fort Henry et Fort Randolph. Défendre une si longue frontière s'est toutefois avéré futile, parce que les Amérindiens ignoraient simplement les forts pendant leurs attaques. En 1778, les Américains décident que des opérations offensives sont nécessaires pour sécuriser leur frontière occidentale.

Problèmes à Fort Pitt

La première expédition américaine dans la vallée de l'Ohio est une débâcle. En février 1778, le général Edward Hand conduit 500 miliciens de Pennsylvanie depuis Fort Pitt pour une marche hivernale surprise vers les villages mingos situés sur la rivière Cuyahoga, où les Britanniques ont entreposé des fournitures militaires qu'ils distribuent aux Amérindiens. Cependant, des conditions météorologiques défavorables empêchent l'expédition d'atteindre son objectif. Au retour, certains hommes de Hand attaquent des Lenapes pacifiques, tuant un homme et quelques femmes et enfants, dont des proches du chef lenape Hopocan. Parce que seuls des non-combattants ont été tués, l'expédition est devenue connue sous le nom dérisoire de « campagne des squaws »[7].

Outre une milice indisciplinée, le sentiment loyaliste autour de Pittsburgh contribue également aux problèmes de Hand. En mars 1778, trois hommes ayant des liens étroits avec les Britanniques et les Amérindiens quittent Pittsburgh et font défection pour rejoindre les Britanniques et les Amérindiens. Ce sont Simon Girty, un interprète qui a servi de guide lors de la « campagne des squaws », Matthew Elliott, un commerçant local et Alexander McKee, un agent pour le le département britannique des affaires indiennes[8]. Tous les trois se révéleront être de précieux opérateurs pour les Britanniques dans la guerre. Au cœur des critiques, et face à une enquête du Congrès pour avoir permis à ces hommes de faire défection, Hand démissionne en mai 1778[9].

Élaboration de traités et construction de forts

Suite à l'escalade de la guerre en 1777, les Américains sur la frontière occidentale lancent un appel au Congrès continental pour plus de protection. Après une enquête, une commission du Congrès recommande au début de 1778 que deux régiments de l'Armée continentale soient stationnées dans l'Ouest. Par ailleurs, comme une ligne de défense constituée de forts n'a que peu d'effets sur les raids amérindiens dans les colonies américaines, les commissaires demandent à ce qu'un fort soit construit du côté amérindien de la rivière Ohio, la première d'une série de forts qui permettrait aux Américains — c'est du moins ce qui était espéré — de planifier une expédition contre Détroit.

Afin de construire un fort dans la vallée de l'Ohio, les Américains cherchent à obtenir l'approbation des Lenapes. En septembre 1778, les Américains négocient le traité de Fort Pitt avec les Lenapes, qui aboutit à la construction de Fort Laurens le long de la rivière Tuscarawas. Rapidement cependant, les plans américains tournent mal. White Eyes, le chef Lenape qui a négocié le traité, est apparemment assassiné en 1778 par des miliciens américains. Son rival, Hopocan, finit par abandonner l'alliance américaine et se déplace vers la rivière Sandusky, où il commence à recevoir l'appui des Britanniques à Detroit[10]. En outre, en raison d'une guerre intense dans l'Est de la Pennsylvanie et dans le Nord de l'État de New York, le Congrès n'est pas en mesure de fournir les effectifs nécessaires pour des opérations contre Détroit. Le fort Laurens est abandonné en 1779.

La campagne de Clark aux pays des Illinois

À la fin 1778, George Rogers Clark, un jeune officier de milice de Virginie, lance une campagne visant à s'emparer du pays des Illinois, où les Britanniques n'ont que peu de garnisons. Avec une compagnie de volontaires, Clark capture Kaskaskia le , poste clé du pays des Illinois, et obtient plus tard la soumission de Vincennes. Vincennes est ensuite repris par le général Henry Hamilton, commandant britannique à Detroit. En février 1779, Clark marche sur Vincennes lors d'une marche d'hiver surprise et capture Hamilton lui-même.

Hamilton était connu des Américains de la Frontière comme « le général qui achetait des scalps », car selon eux, il encourageait les Amérindiens à tuer et scalper des civils américains. Pour cette raison, le gouverneur Thomas Jefferson emmène Hamilton à Williamsburg en Virginie, pour être jugé en tant que criminel de guerre. Après que les représentants britanniques ont menacé d'exercer des représailles contre des prisonniers de guerre américains, Jefferson a cédé, et Hamilton a été échangé contre un prisonnier américain en 1781[11].

1780 – Offensive majeur anglaise et amérindienne

Bataille de Saint-Louis (1780)

Au cours des prochaines années de la guerre, les deux parties ont mené des attaques contre l'un et l'autre, habituellement ciblant des colonies de peuplement. En 1780, des centaines de colons du Kentucky furent tués ou capturés dans une attaque des Britanniques et Amérindiennes dans une campagne contre le Kentucky[12]. George Rogers Clark a réagi en menant une expédition au mois d'août 1780 qui a détruit deux villages Shawnees le long de la rivière Mad, mais faisant peu de dommages à l'effort de guerre indienne[13].

À la fin de mai, dans la ville espagnole de Saint-Louis a eu lieu la Bataille de Saint-Louis par une force britannique surtout composé d'Amérindiens et a défendu avec succès par les Espagnols et les Canadiens dans la ville. Le Fort San Carlos, une tour de pierre au centre ville moderne St Louis, était le centre de leur défense[14].

Dans le territoire de l'Illinois, l'officier français Augustin de la Balme a assemblé une milice de résidents canadiens dans un effort visant à prendre le Fort Détroit. Sa force militaire a été détruite en novembre par les Miamis et le chef Petite Tortue. Dans le même temps, le Fort Saint-Joseph qui était presque abandonné, a été attaqué par les Américains de Cahokia. Lors de leur voyage de retour toutefois, ils ont été dépassés par des loyalistes britanniques et amérindiens près du Petit fort.

1781

Le gouverneur espagnol Francisco Cruzat, à St. Louis, a envoyé une force d'environ 140 soldats espagnols et amérindiens sous le capitaine Eugnio Pourré pour capturer le Fort St. Joseph[15]. Il fut capturé et pillé le 12 février 1781[16].

Joseph Brant's attaque sur Col. Lochry (1781) s'est terminé les plans George Rogers Clark pour attaquer Détroit.

Ver la fin de 1780, Clark a voyagé à l'est pour consulter Thomas Jefferson, le gouverneur de la Virginie, au sujet d'une expédition en 1781. Jefferson conçu un plan qui préconisait que Clark dirige 2,000 hommes contre Détroit. Recruter suffisamment d'hommes était toutefois un problème. En temps de guerre, la plupart des miliciens préféré rester près de leurs maisons plutôt que d'aller faire de longues campagnes. En outre, le colonel Daniel Brodhead a refusé de détacher ses hommes parce qu'il était en train de mettre en marche sa propre expédition contre les Lenapes, qui étaient entrés récemment dans la guerre contre les Américains[17]. Brodhead a défilé dans le pays de l'Ohio avec son expédition de Coshocton et a détriut la capitale des Lenapes en avril 1781. Cependant, cela a fait que les Lanapes étaient devenus des ennemis plus déterminés et par le fait ont privés Clark de grand besoin d'hommes et de fournitures pour la campagne de Detroit[18]. La plupart des Lenapes ont fui vers les villages militants sur la rivière Sandusky[19].

Lorsque Clark a finalement quitté Fort Pitt en août 1781, il a été accompagné par seulement 400 hommes. Le 24 août 1781, un détachement d'une centaine de ses hommes était à la défaite de Lochry par les Indiens dirigé par Joseph Brant, un chef mohawk temporairement dans l'Ouest. La victoire de Brant clos Clark dans ses efforts d'aller contre Détroit.

Entre les combattants sur la rivière Sandusky et les Américains à Fort Pitt étaient plusieurs villages de Munsee chrétiens. Les villages étaient administrés par les missionnaires de l'Église moravienne, David ZEISBERGER et John Heckewelder. Bien que les non-combattants, les missionnaires a favorisé la cause américaine et gardé les responsables américains à Fort Pitt informé de l'activité anglaise et indienne hostile. En réponse, en septembre 1781, les Wendats et Lenages de Sandusky a arraché le Christian Delawares et les missionnaires pour un nouveau village (Captive Ville) sur la rivière Sandusky[20].

1782, l'année de sang

En mars 1782, 160 miliciens de la Pennsylvanie sous lieutenant-colonel David Williamson ont envahi le pays de l'Ohio, dans l'espoir de retrouver les guerriers amérindiens qui étaient responsables pour des attaques contre les colons de Pennsylvanie. Exaspérés par le meurtre horrible par les Amérindiens d'une femme blanche et son bébé[21], les hommes de Williamson ont détenu environ 100 Lenapes chrétiens au village de Gnadenhütten. Les Lenages chrétiens de Gnadenhütten avaient regagné le village en captivité afin de récolter les cultures qu'ils avaient été forcés de laisser derrière eux. Accusant lea Amérindiens chrétiens d'avoir aidé les autres Amérindiens, la milice de Pennsylvanians a tué les 100 Indiens chrétiens - surtout des femmes et des enfants - a coups de marteau sur la tête[22].

Le Colonel William Crawford de l'armée continentale est sorti de sa retraite pour conduire 480 miliciens volontaires, provenant surtout de Pennsylvanie, pour entrer profondément dans le territoire des Amérindiens, avec l'intention de surprendre les Amérindiens. Les Amérindiens et leurs alliés Britanniques de Detroit avaient appris au sujet de l'expédition à l'avance, et ont envoyés 440 hommes à Sandusky pour s'opposer aux Américains. Après une journée de combat indécis, les Américains se retrouvèrent encerclés et ont tenté de battre en retraite. Le recul s'est transformé en déroute, mais la plupart des Américains ont réussi à trouver leur chemin vers la Pennsylvanie. Environ 70 Américains ont été tués; les pertes britanniques et amérindiens étaient minimes.

Au cours de la retraite, le colonel Crawford et un nombre inconnu de ses hommes ont été capturés. Les Amérindiens ont exécuté un grand nombre de ces prisonniers en représailles pour le massacre de Gnadenhütten. Plus tôt dans l'année, une centaine de civils amérindiens ont été assassinés par des miliciens de Pennsylvanie. L'exécution de Crawford a été particulièrement brutale: il a été torturé pendant au moins deux heures avant d'être brûlées sur le bûcher.

L'échec de l'expédition de Crawford a alarmé le long la frontière américaine, comme beaucoup d'Américains craignaient que les Amérindiens seraient encouragés par leur victoire et de lancer une nouvelle série d'attaques[23]. même pour les Américains défaites plus étaient encore à venir, et donc pour les Américains de l'ouest Appalaches, 1782 est devenu connu sous le nom de "année sanglante"[24]. Le 13 juillet 1782, le chef d'Mingo Guyasuta a entraîné environ 100 Indiens et plusieurs bénévoles britanniques en Pennsylvanie, détruisant Hannastown et la mort de neuf et la capture de douze colons[25]. c'est le plus dur coup porté par les Indiens dans l'ouest de la Pennsylvanie pendant la guerre[26].

Dans le Kentucky, les Américains se sont mis sur la défensive pendant que Caldwell, Elliott, et McKee avec leurs alliés amérindiens ont préparé une offensive majeure. Fort Estill fut attaqué par Wendats en mars 1782. Le colonel Benjamin Logan, commandant de la région, et stationnés à Logan's Station, appris que les guerriers Wendats étaient dans la région et sur alerte de guerre (warpath). Les Amérndiens, aidés par les Britanniques de Detroit, avaient fait irruption à partir de la station de Boonsborough passé Estill le long du fleuve Kentucky. Logan a dépêché 15 hommes au capitaine Estill encommande à la station pour augmenter sa force par 25 hommes de plus et de reconnaître le pays au nord et à l'est. Les commandes suivantes, le capitaine Estill atteint le fleuve Kentucky quelques milles en aval de l'embouchure de la station Camp Creek et a campé la nuit au Sweet Lick, maintenant connue sous le nom de Estill ressorts. Le jour après qu'ils ont quitté la station, un groupe d'amérindiens de Estill y est apparue à l'aube du 20 mars, ils ont pris d'assaut le fort, scalpé et tué Mlle Innes en vue de la fortification et pris Monk, un esclave du capitaine Estill, et tué le bétail. Dès que les Amérindiens se sont retirés, Samuel South et Peter Hackett, les deux jeunes hommes ont été dépêchés à prendre le sentier et d'informer les hommes de l'actualité. Les garçons ont été trouvés près de l'embouchure de la Noyade Creek et la rivière Rouge, tôt le matin du 21 mars[27]. De 40 hommes au départ, environ 20 ont quitté leurs familles vivant dans le fort. Ils sont revenus avec les garçons de la station. Estill a traversé le fleuve Kentucky et a trouvé le sentier amérindien. Le capitaine Estill a organisé une compagnie de 25 hommes, suivie les d'Amérindiens, et a souffert de ce qui est connu comme la défaite de Estill, connue plus tard sous le nom de Bataille de Little Mountain (22 mars 1782) à Montgomery Co.

En juillet 1782, plus de 1 000 Amérindiens se sont rassemblés à Wapatomica, mais l'expédition a été cancellé après que les scouts ont signalé que George Rogers Clark se prépare à envahir la Vallée de l'Ohio à partir du Kentucky. Les rapports se sont révélées fausses, mais Caldwell a tout de même réussi à mener 300 Amérindiens dans le Kentucky et livrer un coup dévastateur à la Bataille de Blue Licks en août. Avec les négociations de paix entre les États-Unis et la Grande-Bretagne en progrès, Caldwell a été ordonné de cesser d'autres opérations[28]. De même, général Irvine avait obtenu la permission pour une armée continentale expédition dans les pays de l'Ohio, mais cela a été annulé. En novembre, George Rogers Clark a livré le coup final dans le pays de l'Ohio, détruisant plusieurs villes Shawnee, mais infligent peu de dommages sur les habitants[29].

Paix et héritage

La guerre dans le Nord-Ouest, dans les mots de l'historien David Curtis Scaggs, "dans une impasse"[30]. Dans les dernières années de la guerre, chaque côté pourrait détruire l'ennemi colonies, mais il ne pouvait pas rester et maintenez le territoire. Pour les Shawnees, la guerre était une perte : les Américains ont défendu avec succès le Kentucky et une colonisation accrue, de sorte que le premier terrain de chasse était maintenant perdu[31]. Bien que les Indiens avaient été repoussée de la rivière Ohio et étaient désormais réglées principalement dans le bassin du lac Érié, les Américains ne pouvaient pas occuper les terres abandonnées par crainte des attaques indiennes[30].

Actualités du traité de paix en attente arrivés tard en 1782. Dans le traité final, les pays de l'Ohio a été signé par la Grande-Bretagne et les États-Unis, même si "pas un seul soldat américain était au nord de la rivière Ohio lorsque le traité a été signé"[30]. La Grande-Bretagne n'avait pas consulté les Indiens dans le processus de paix, et les Indiens ne figurent nulle part dans les termes du traité[32]. pour les Indiens, la lutte allait bientôt continuer comme le Guerre amérindienne du Nord-Ouest, mais cette fois sans le soutien explicite de la British[33].

Notes

Références

  1. (en) Otis K. Rice, « The Ohio Valley in the American Revolution : a general view », dans Thomas H. Smith, ed., Ohio in the American Revolution : a conference to commemorate the 200th anniversary of the Ft. Gower resolves, Colombus, Ohio Historical Society, , p. 5.
  2. Dowd 1992, p. 42-43.
  3. (en) John Mack Faragher, Daniel Boone : the life and legend of an American pioneer, New York, Henry Holt, , 429 p. (ISBN 978-0-8050-3007-5, lire en ligne), p. 130.
  4. Kenton 1990, p. 80. Le nom de McClellan est parfois orthographié McClelland.
  5. Rice 1993, p. 71.
  6. Downes 1999, p. 195.
  7. Downes 1999, p. 211 ; Nester 2004, p. 194 ; Nelson 1999, p. 101.
  8. Nester 2004, p. 194.
  9. Nelson 1999, p. 101-102.
  10. (en) Colin G. Calloway, « Captain Pipe », dans John A. Garraty et Mark C. Carnes, American national biography, vol. 4, New York, Oxford University Press, , p. 368-369.
  11. Nester 2004, p. 245-246.
  12. Grenier, Premier Way of War", 159. Grenier affirme que "l'abattage les Indiens et les rangers perpétrés était sans précédent. "
  13. Nelson, "homme de distinction", 118.
  14. attaque sur St. Louis: Mai 26, 1780
  15. Lancaster, 266
  16. Indiana dans la révolution américaine
  17. Downes, Le Conseil, 265 incendies-67.
  18. Downes, Conseil incendies", 266.
  19. pirited Dowd, "résistance", 82-83.
  20. Nelson, "homme de distinction", 121-22.
  21. Belue, "Crawford's Sandusky Expedition ", 417.
  22. Delaware Weslager, "Indiens", 316.
  23. Butterfield, expédition contre Sandusky", 258-60.
  24. Quaife, " The Ohio campagnes de 1782", 515.
  25. Nester, "guerre de frontière", 326.
  26. Sipe, "Indian Chiefs, 404.
  27. de Little Mountain%22 HACKETT&source=web&ots=WcbEQIKo05&sig=musolEaS azqc NkbqzQnlsn2500s&HL=fr&sa=X&oi=livre_result&resnum=4&ct=Résultat Smith, Zachariah. 1885. l'histoire de Kentucky. Louisville, KY : Courier-Journal Job Printing Company, p. 189.
  28. Quaife, " The Ohio campagnes de 1782", 527-28.
  29. Nester, "guerre de frontière", 328-30; "The Ohio Quaife, campagnes de 1782", 528; Sugden, "Blue Jacket", 62.
  30. a b et c "Scaggs132"
  31. Sugden, "Blue Jacket", 64.
  32. Calloway, "Indian Country", 272-73.
  33. Downes, Le Conseil, 276 incendies.

Annexes

Bibliographie

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