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Yū Kikumura

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Yū Kikumura
菊村 憂
Description de l'image Yu Kikumura.jpg.
Naissance
Drapeau du Japon Préfecture de Miyazaki
Nationalité Drapeau du Japon Japonaise

Compléments

Membre présumé de l'armée rouge japonaise.

Yū Kikumura (菊村 憂, Kikumura Yū?) (né en 1947) est un membre supposé de l'armée rouge japonaise.

Kikumura est arrêté à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol en 1986 après la découverte d'une bombe dans ses bagages. Après quatre mois de prison, un juge estime que l'ouverture de son bagage s'est faite illégalement et il est extradé vers le Japon[1].

Il est arrête le sur une aire de repos de l'autoroute du New Jersey Turnpike aux États-Unis par un policier qui pensait qu'il agissait de façon suspecte. Kikumura est alors trouvé en possession de trois bombes tuyau de 46 cm chargées de poudre et de clous et contenus dans les extincteurs. Les enquêteurs pensent qu'il projetait un attentat au bureau de recrutement de la marine à l'intérieur de l'immeuble de l'administration des vétérans à Manhattan sur la 35e rue le 14 avril lors de l'anniversaire du bombardement de la Libye par les États-Unis[2].

Kikumura est inculpé pour transport inter-États d'engins explosifs et infraction aux passeports. Il est condamné à trente ans de prison le [1]. Le procureur des États-Unis Samuel Alito représente alors l'accusation. En 1991, sa sentence est réduite à vingt-et-un ans et dix mois[1].

Kikumura est libéré le [3] après 221 mois (un peu plus de 18 ans) d'emprisonnement dans la prison de très haute sécurité d'ADX Florence[1].

Après sa libération, il est extradé vers le Japon depuis l'aéroport international de San Francisco. À son arrivée, il est immédiatement arrêté pour falsification de documents officiels. Il est libéré en octobre 2007[4].

Notes et références

  1. a b c et d Harvey W Kushner, Encyclopedia of Terrorism, SAGE Publications, , 203– (ISBN 978-1-4522-6550-6, lire en ligne)
  2. (en) Robert Hanley, « U.S. Links Man With 3 Bombs To a Terror Plot », The New York Times,
  3. "« Yu Kikumura »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )." Federal Bureau of Prisons. Retrieved on January 6, 2010.
  4. [1]

Liens externes