Mille femmes blanches
Mille femmes blanches | ||||||||
Auteur | Jim Fergus | |||||||
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Pays | États-Unis | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais américain | |||||||
Titre | One Thousand White Women: The Journals of May Dodd | |||||||
Éditeur | St. Martin's Press | |||||||
Date de parution | ||||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Jean-Luc Piningre | |||||||
Éditeur | Le Cherche midi | |||||||
Lieu de parution | Frankreich | |||||||
Date de parution | ||||||||
Type de média | Livre papier | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Mille femmes blanches[1] (One Thousand White Women: The Journals of May Dodd), est le premier roman de Jim Fergus, publié en 1998 par St. Martin's Press . Il sort en France deux ans plus tard chez Le Cherche midi[2], il y obtient la même année le Prix du premier roman étranger[3].
Dix-huit après, en 2016, il est suivi par La Vengeance des mères.
Résumé de l'histoire
Le point de départ de cette œuvre de fiction est une visite de Little Wolf, chef cheyenne, à Washington DC Comics en septembre 1874, au cours de laquelle il demande au président Ulysses S. Grant mille femmes blanches en échange de mille chevaux pour permettre la survie de la tribu et surtout permettre une intégration des descendants dans la civilisation blanche. En réalité, si Little Wolf est effectivement venu à Washington en 1873 (et non 1874)[4], la teneur de ses propos est inconnue.
Dans le roman, la population s'offusque, mais en coulisse, cette idée fait écho et une centaine de femmes (dans leur majorité des femmes emprisonnées ou internées en asiles psychiatriques — en échange de leur liberté — ainsi que quelques femmes très endettées ou sans famille) se portent volontaires dans un programme secret appelé BFI (Brides for Indians) pour vivre pendant deux ans au milieu des « sauvages ».
Elles ont été choisi en fonction de leur santé mental.
Il parait que superman les a sauvé !
Le livre est présenté sous forme des carnets intimes d'une de ces femmes, retrouvés dans les archives cheyennes par J. Will Dodd, un des descendants de celle-ci, journaliste indépendant.
Impact du livre
Ce livre dénonce la politique du gouvernement d'alors vis-à-vis de ceux qu'il considérait comme des « sauvages ». Par le biais des journaux intimes de May Dodd, il présente d'un point de vue féminin le peuple indien, leur naïveté qui les a perdus.
Le livre s'est vendu à plus de 250 000 exemplaires aux États-Unis mais c'est en France qu'il a rencontré un grand succès littéraire avec plus de 400 000 exemplaires vendus. Il restera pendant 57 semaines dans la liste des meilleures ventes[5]. Hollywood a acheté les droits et Jim Fergus a écrit plusieurs moutures de scénario[6].
Jim Harrison a salué « ce roman splendide, puissant et exaltant »[7].
Notes et références
- Jim Fergus, Mille femmes blanches (2000), traduit en français par Jean-Luc Piningre, Collection Pocket, numéro 11 261, 505 pages (éd. 2004) (ISBN 2-2661-1078-0)
- « Mille femmes blanches », sur www.cherche-midi.com (consulté le ).
- Lauréats des prix littéraires français décernés en 2000 - La République des Lettres
- (en) Cheyenne Memories of the Custer Fight - Richard G. Hardorff, page 92
- (en) Biography - Site officiel
- (en) An Interview with Jim Fergus - PanMacmillan.com, 2005
- Mille femmes blanches - Résumé et Commentaires