Aller au contenu

Roger Allard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 avril 2018 à 17:25 et modifiée en dernier par Wikig (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Roger Allard, né Roger Charles Félix Allard le à Paris 1er et mort le à Paris 12e[1], est un poète, éditeur et critique français.

Biographie

Roger Allard publie des poèmes dès 1902, dans la revue Hélios. Aux éditions de La Nouvelle Revue française, il était chargé d'éditer les livres consacrés à la peinture ; à la NRF, par le biais d'André Gide, il rédigea des notes sur la poésie. Son recueil Élégies martiales est paru chez Camille Bloch en 1917 avec trente gravures sur bois de Raoul Dufy. Jean Paulhan écrit à son sujet : « Roger Allard, que des œuvres antérieures plaçaient au premier rang parmi les jeunes poètes français, connaît aussi bien que personne le voyage de la guerre et cet exil, dont il nous dit les regrets. Il a été soldat d’infanterie, plus tard aviateur, et deux fois aussi blessé »[2].

La Révolution surréaliste dit de lui : « Roger Allard, auteur de plusieurs articles imbéciles sur Théophile Gautier, Henry Bataille, Guillaume Apollinaire, Pierre Reverdy, Jacques Baron, etc.[3] ».

À la suite de divers incidents, Roger Allard demanda à Jean Paulhan de conserver ses papiers personnels et de s’occuper de la publication de ses œuvres. C'est André Malraux qui prend la suite de Roger Allard pour s'occuper des livres d'art des Éditions Gallimard.

Dominique Aury lui rend hommage dans La NRF en 1961 (pp. 913-915).

Publications en revues

  • « La Peinture française en Rhénanie », La Revue rhénane, 2e année, août-septembre 1922, no 11-12, pp. 595-596.

Publications en volumes

  • La Féerie des heures, Lille, Paris, J. Tallandier, 1903, 55 pages
  • La Divine Aventure, Lille, Editions du Beffroi, 1905, 179 pages
  • Les Noces de Léda. Episode, Lille, Editions du Beffroi, 1905, 28 pages
  • Vertes saisons : Poèmes 1905-1908, Lille, V. Legros & Paris, éditions de l'Abbaye, 1908, 173 pages
  • Le Bocage amoureux, Paris, Eugène Figuière [Bruges, The Catherine press], 1911, 85 pages
  • Les Elégies martiales, illustrées de gravures sur bois par Raoul Dufy, Paris, Camille Bloch, 1917, in-16, 83 pages
  • Les Élégies martiales (1915-1918) [1928], avec, en frontispice, un portrait de l'auteur par Raoul Dufy gravé sur bois par G. Aubert, Paris, Gallimard. Coll. Une Œuvre, un Portrait.
  • Luc-Albert-Moreau. Étude critique (1920), Paris, Gallimard, 27 illustrations, collection Les peintres nouveaux (no 3).
  • Maître Pierre Pathelin. Farce du XVe siècle mise en français moderne, Paris, Gallimard, 1922. Coll. Répertoire du Vieux-Colombier.
  • Marie Laurencin. Étude critique, Paris, Gallimard, 1921, 26 illustrations, collection Les peintres nouveaux (no 40).
  • traduction de Nicolas Gogol, Les Veillées du château près de Dikanka ou Les Nuits d'Ukraine, Paris, Nouvelle Revue Française, 1921, avec Sonia Lewitska.
  • Poésies Légères (1911-1927), Paris, Gallimard, 1929
  • Roger de Le Fresnaye. Étude critique, Paris, Gallimard, 1922, 29 illustrations, collection Les peintres nouveaux (no 13).
  • Yves Alix, Étude critique, Paris, Gallimard, 1925, 30 illustrations, collection Les peintres nouveaux (no 20).
  • Auguste Angellier par ses amis, collectif, éditions Messein, 1938, 354 pages (contribution).

Notes et références

  1. Archives de Paris en ligne, acte de naissance no 93 du 25/1/1885, avec mention de décès, vue 16
  2. Jean Paulhan, in La Vie, no 6, juin 1918, p. 189
  3. La Révolution surréaliste, Librairie J. Corti, (lire en ligne), p. 20