Coq-de-roche orange
Rupicola rupicola
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Cotingidae |
Genre | Rupicola |
Statut CITES
Le Coq-de-roche orange (Rupicola rupicola) est l'une des deux espèces du genre Rupicola, dans la famille néotropicale des cotigindés.
Répartition
Son aire de répartition s'étend sur l'est de la Colombie, le Venezuela, le plateau des Guyanes et le nord de l'Amazonie.
Alimentation
Le régime alimentaire de ces deux espèces est frugivore.
Lorsque le coq-de-roche se nourrit de fruits, il disperse nombre de graines, bien souvent encore intactes au sortir du système digestif de l’oiseau. Dès lors, ces graines sont capables de germer après que le coq-de-roche les ait évacuées ou régurgitées à une distance considérablehhj des arbres parents. C’est pourquoi le coq-de-roche joue un rôle considérable de disperseur de graines pour de nombreuses espèces d’arbres.
Nidification
Le coq-de-roche niche dans les falaises, sur les gros rochers, les grottes ou les gorges. La femelle construit le nid de boue et de fibres végétales qui adhèrent à une surface rocheuse, et élève les jeunes sans l’aide du mâle. Une couvée normale comprend généralement deux œufs.
Le mâle adulte dépense son énergie dans les sites communs de cour, appelés leks. Dans ces sites, les mâles défendent leur zone et paradent sur leur branche. De là, ils courtisent les femelles qui visitent le lek. Ces dernières choisiront le mâle qui les fécondera. On ignore pratiquement tout du rôle des femelles dans la parade. Un aspect particulier de la parade est l'adoption de positions immobiles, comme si l'animal entrait en transe, et ce, pendant plusieurs minutes. Les mâles peuvent aussi produire des bonds prodigieux. En général peu connues, ces manifestations sont familières aux indiens jivaros qui s'en sont inspirés pour l'une de leurs danses.
Conservation
On connaît mal son état de préservation. Les populations sont d'autant plus susceptibles aux impacts humains (exploitation des mines, braconnage, déforestation, ..) qu'elles sont éparpillées. En Guyane, 12 sites de reproduction sont répertoriés. Le Groupe d'étude et de protection des oiseaux en Guyane (Gepog) y a commencé en décembre 2010 une étude sur 5 ans dans le cadre du programme européen Life + Cap Dom, avec pour but de « trouver un juste milieu entre préservation et développement économique ». Des oiseaux sont bagués, munis d'un émetteur pour un suivi par radiotélémétrie, et les déjections étudiées pour mieux connaître le mode d'alimentation[1].
Références
- Protéger le coq de roche orange. Par Johannes Braun, dans Terre Sauvage, n° 281, avril 2012, p. 81.
Voir aussi
Références externes
- (en) Référence Congrès ornithologique international : Rupicola rupicola dans l'ordre Passeriformes (consulté le )
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Rupicola rupicola dans Cotingidae
- (fr + en) Référence Avibase : Rupicola rupicola (Linnaeus, 1766) (+ répartition) (consulté le )
- (fr) Référence Oiseaux.net : Rupicola rupicola (+ répartition)
- (fr) Référence CITES : taxon Rupicola rupicola (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Rupicola rupicola (Linnaeus, 1766)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Rupicola rupicola
- (en) Référence NCBI : Rupicola rupicola (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Rupicola rupicola (Linnaeus, 1766) (consulté le )
- (en) Référence CITES : espèce Rupicola rupicola (Linnaeus, 1766) (+ répartition sur Species+) (consulté le )