Abdelaziz Djerad
Abdelaziz Djerad عبد العزيز جراد | |
Fonctions | |
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Premier ministre d'Algérie | |
En fonction depuis le (4 ans, 8 mois et 19 jours) |
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Président | Abdelmadjid Tebboune |
Gouvernement | Djerad |
Prédécesseur | Sabri Boukadoum (intérim) Noureddine Bedoui |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Khenchela |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN |
Diplômé de | Université d'Alger Université Paris-Nanterre |
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Premiers ministres algériens | |
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Abdelaziz Djerad, né le à Khenchela, est un homme d'État algérien.
Il est nommé Premier ministre par le président Abdelmadjid Tebboune le 28 décembre 2019.
Biographie
Jeunesse et formation
Il est né le 12 février 1954 à Khenchela[1]. Universitaire, après des études à la faculté des sciences politiques de l'université d'Alger (1976), il est titulaire d'un doctorat de l'université Paris-Nanterre (1981)[2].
Vie professionnelle
Il est ensuite directeur de l'École nationale d'administration de 1989 à 1992, puis professeur des universités depuis 1992[1].
Conseiller diplomatique du président Ali Kafi de 1992 à 1993[1], il devient secrétaire général de la présidence de la République sous les mandats de celui-ci et de son successeur Liamine Zéroual, poste qu'il conservera jusqu'en 1995. Il est ensuite président de l'Agence algérienne de coopération internationale de 1996 à 2000[1]. Rappelé en 2001 par le président Abdelaziz Bouteflika, il devient secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 2003[1].
Membre du comité central du Front de libération nationale, il soutient le secrétaire général Ali Benflis face au président sortant Bouteflika lors de l'élection présidentielle algérienne de 2004[1]. Cette décision lui vaut d'être écarté de la scène politique ; Djerad retourne alors dans le milieu universitaire[3]. Il cependant membre du comité central pendant les années suivantes[4]. Il se retire du FLN en 2016, après l'élection de Djamel Ould Abbes à la tête du parti[5].
Premier ministre
En avril 2019, dans le contexte du Hirak, il prône à plusieurs reprises l'abandon de l'article 102 de la Constitution algérienne de 1996[6], au profit des articles 7 et 8[7].
Le 28 décembre 2019, il est nommé au poste de Premier ministre par le président Abdelmadjid Tebboune[8]. Il est alors décrit comme un technocrate reconnu pour ses compétences[9] par ses pairs dans les domaines des relations internationales et de l'administration[10].
Notes et références
- « Qui est Abdelaziz djerad, le nouveau Premier ministre - Radio M », sur Radio M, (consulté le ).
- « Le président algérien nomme Abdelaziz Djerad Premier ministre », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- « Djerad : un cadre banni par Bouteflika à la tête du gouvernement »
- « FLN, un parti sans tête », sur El Watan, (consulté le ).
- « Abdelaziz Djerad, un Premier ministre surprise pour gérer une période difficile — TSA », sur TSA, pagesTSA-Tout-sur-lAlgérie135765743142770, (consulté le ).
- « Le politologue Abdelaziz Djerad : « L’article 102, sujet de polémique » », sur www.elmoudjahid.com (consulté le ).
- « Voilà ce que disait Abdelaziz Djerad sur les articles 7 et 8 et le Hirak », sur DzVID, dznewsvideo, (consulté le ).
- Zineddine Bouhaddadoua, « Sur décision du président Tebboune: Abdelaziz Djerrad nouveau premier ministre », sur ALG 24, mis en ligne et consulté le 28 décembre 2019
- « En Algérie, l’universitaire Abdelaziz Djerad nommé premier ministre », sur Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- « Algérie: un universitaire Premier ministre pour tenter de regagner la "confiance" du peuple - Le Point », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).