Amokrane Ould Aoudia
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Amokrane Ould Aoudia, né le et mort le à Paris (Frankreich), est un avocat algérien, un des premiers membres du collectif d'avocats défenseurs des militants FLN pendant la guerre d'Algérie.
Un jeune avocat
Amokrane est né en novembre 1924 au douar Beni Menguellet (commune mixte du Djurdjura, Grande Kabylie), en Algérie.
La Guerre d'Algérie
À partir de 1955, il forme avec Mourad Oussedik, Abdessamad Ben Abdallah et Jacques Vergès un collectif d’avocats du FLN[1]. Fort d’une centaine de membres, le collectif se charge durant la guerre de libération de défendre les droits des militants du FLN de la fédération de France. Bientôt, ils seront rejoins par Roland Dumas ou encore Gisèle Halimi. L'avocat Jean-Jacques de Félice devient aussi le collaborateur de Mourad Oussedik. Lors du retentissant procès du « Réseau Jeanson », le collectif défend une vingtaine de « porteurs de valises », ces Français qui ont pris fait et cause pour l’indépendance de l’Algérie et y ont concouru depuis la France.
Le , avec Jacques Vergès, Amokrane Ould Aoudia écrit à André Malraux pour lui soumettre deux cas de tortures en Frankreich même.
Amokrane Ould Aoudia est abattu le devant la porte de son cabinet, sur ordre des autorités françaises, par le SDECE dans le cadre d'une Opération homo[2].
Notes et références
- Jean-Jacques de félice, avocat militant des droits de l’homme
- Vincent Nouzille, Les tueurs de la République, Fayard, , 347 p. (ISBN 978-2-213-67176-5)
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Louis Gérard, Dictionnaire historique et biographique de la guerre d'Algérie Éditions Jean Curtuchet - 2001 - (ISBN 9782912932273)
- Le Maitron Algérie, Notice biographique de Vanessa Codaccioni, 2014 [1]