Aller au contenu

Henri Manguin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 août 2020 à 18:12 et modifiée en dernier par Georges Langlois (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Henri Manguin
Henri et Jeanne Manguin vers 1900,
photographie anonyme et non sourcée.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
GassinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Manguin, Henri CharlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maître
Représenté par
Mouvement
signature de Henri Manguin
Signature
Vue de la sépulture.
Autoportrait, 1905

Henri Charles Manguin est un peintre français, né à Paris le et mort à Gassin le (à 75 ans).

Il est l'un des principaux représentants du fauvisme français en 1905.

Biographie

En 1889, Henri Manguin abandonne ses études au lycée Condorcet à Paris pour se consacrer à la peinture. En 1894, il fréquente l'atelier de Gustave Moreau à l'École des beaux-arts de Paris, où il se lie d'amitié avec Albert Marquet, Henri Matisse, Jean Puy, Albert Huyot, et Georges Rouault.

En 1899, il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle, et avec qui il a eu trois enfants. Il expose à la galerie B.Weill et au Salon de la Société nationale des beaux-arts. En 1902, il participe pour la première fois au Salon des indépendants.

En 1904, Manguin découvre Saint-Tropez et se lie avec Paul Signac. Il expose au Salon d'automne, aux États-Unis et à la Biennale de Venise. Ambroise Vollard lui achète 150 tableaux. Lors d'une exposition particulière à la galerie Druet en 1906, Manguin se lie avec Henri-Edmond Cross. Il voyage en Italie et expose à Zurich et Bucarest.

En 1909, il s'installe à Neuilly-sur-Seine et participe à une exposition de groupe en Russie. Il séjourne à Honfleur chez Félix Vallotton, où il rencontre des collectionneurs suisses, les Hahnloser. Il se fixe l'été à Sanary-sur-Mer, où il voit souvent Henri Lebasque, et expose à Berlin.

Il habite à Lausanne pendant la Première Guerre mondiale. En 1924, il participe au projet du futur musée de l'Annonciade à Saint-Tropez. Il expose à la galerie Bing en 1927. En 1938, la galerie Druet ferme, son fils rachète les invendus : Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à Avignon en 1942.

Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet à Gassin[1] le . Le Salon organise une rétrospective posthume de ses œuvres en 1950.

Œuvres dans les collections publiques

En Allemagne
  • Bielefeld, Kunsthalle : Jeanne à L'ombrelle, Cavalière, 1906, huile sur toile, 61 × 50 cm.
En Espagne
En France
Au Royaume-Uni
En Suisse

Galerie

Modèle:Message galerie

Expositions monographiques

Notes et références

  1. « Les designers et peintres de Gassin - Mémoire orale du Var », sur www.memoire-orale.var.fr (consulté le )
  2. « Manguin, la volupté de la couleur », sur mdig.fr.
  3. « Manguin, la volupté de la couleur », sur fondation-hermitage.ch.

Annexes

Bibliographie

  • Pierre Cabanne, Henri Manguin, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1964.
  • R. Cogniat, Henri Manguin, la peinture à l'état pur, galerie des Arts, 1969.
  • Marie-Caroline Sainsaulieu, sous la direction de Lucile et Claude Manguin, Henri Manguin, catalogue raisonné de l'œuvre peint, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1980.
  • J.L Ferrier, Les Fauves, le règne de le couleur, 1992.
  • Philippe Cros, La Provence des peintres, Paris, Flammarion, 2000.
  • Jean-Paul Monery, Jean-pierre Mauguin, Henri Manguin, L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez, au , musée de l'Annonciade, Saint-Tropez, Éditions Snoeck, 2011 (ISBN 978-94-6161-016-4) Catalogue d'exposition.
  • Collectif, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon, Manguin, la volupté de la couleur, Gallimard / Musée des impressionnismes Giverny, 161 pages, 2017 - (ISBN 978-2072742514).

Liens externes