France Rumilly
Nom de naissance | Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly |
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Naissance |
Boulogne-Billancourt, Frankreich |
Nationalité | Française |
Profession | Actrice |
Films notables | Le Gendarme de Saint-Tropez |
Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly dite France Rumilly, née le à Boulogne-Billancourt, est une actrice française.
Elle est surtout connue pour son rôle de la religieuse Sœur Clotilde dans la série de films Le Gendarme de Saint-Tropez.
Biographie
Née en 1939 à Boulogne-Billancourt, France Rumilly effectue une bonne partie de ses études dans un couvent et à l'Institut Saint-Vincent-de-Paul[1]. Par la suite, elle suit les cours d'une école d'art dramatique et prépare les concours d'entrée quand elle est repérée par Jack Pinoteau lors d'une audition. Ce dernier a été principalement connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur qui imposa Darry Cowl en 1957. Jack Pinoteau l'engage en 1962 pour jouer un sketch « Le gros lot » dans Les Veinards, réalisé avec Jean Girault et Philippe de Broca où elle joue aux côtés de Louis de Funès le rôle de sa fille, Mlle Danielle Beaurepaire.
Elle a notamment interprété le rôle de Sœur Clotilde, religieuse en cornette folle du volant, dans la série Le Gendarme. Les scènes où apparaît la Citroën 2 CV demeurent des moments cultes de cette série, les cascades étant orchestrées par Rémy Julienne. France Rumilly, par ce rôle, a beaucoup marqué les esprits. Elle respire la joie de vivre et la bonne humeur. Pétillante et un peu "fofolle" dans ce rôle qui tranche singulièrement avec l'image traditionnelle de discrétion et de retenue des religieuses, elle n'hésite pas à se tourner en dérision... On la retrouve dans ce même rôle de religieuse de Saint-Tropez dans le film Le facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci sorti en 1985 avec Paul Préboist dans le rôle principal. La même année, elle tient un petit rôle dans Sac de nœuds de Josiane Balasko. Ses rôles de second plan sont très brefs et on la voit moins de cinq minutes dans un film où elle apparaît.
Ses autres apparitions les plus connues sont dans divers autres films où joue Louis de Funès, notamment dans Le Grand Restaurant (1966) où elle joue la baronne au chien. Elle tient aussi un petits rôle très bref mais remarqué dans Ne nous fâchons pas (1966) de Georges Lautner. La même année, elle tourne aussi dans un film de son réalisateur fétiche, Jean Girault pour Monsieur le Président-directeur général avec cette fois ci, Michel Galabru, le célèbre Adjudant Gerber de Saint Tropez. Twist again à Moscou (1986) de Jean-Marie Poiré reste à ce jour son dernier film, à 47 ans. Elle a aussi fait de la figuration dans de très nombreux films (+ de 200, entre 1960 et 1999).
Sa célèbre séquence avec la 2 CV dans le Gendarme et les Gendarmettes a été transformée pour un film publicitaire Citroën en faveur de la « prime à la casse » en 2010.
Au théâtre aussi, elle joue dans la pièce La Bonne adresse de Marc Camoletti en 1966. Par la suite, l'actrice obtient des petits rôles dans quelques films comme Playtime de Jacques Tati en tant que vendeuse de lunettes en 1967. Faites donc plaisir aux amis de Francis Rigaud en 1969 où elle joue la marraine avec Jean-Marc Thibault et Roger Pierre, puis le rôle d'une prostituée dans L'Auvergnat et l'Autobus de Guy Lefranc en 1969 avec Fernand Raynaud, une cliente dans Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès en 1973. En 1973 aussi, elle joue dans le film Je ne sais rien, mais je dirai tout de et avec Pierre Richard.
Pendant deux ans en 1972 et 1973, France Rumilly monte sur les planches pour Tu connais la musique ? de Robert Abirached à Dijon, à Saint-Étienne, à Nice et à Paris. L'année suivante, elle joue dans la pièce Le Tube de Françoise Dorin. Après avoir tourné dans Le Gendarme et les extra-terrestres en 1979, elle revient sur les planches pour Tovaritch de Jacques Deval. Dans les années 1980, la carrière cinématographique de France Rumilly commence à s'essouffler. À l'exception du film Le Gendarme et les Gendarmettes, en 1982, France Rumilly paraît décalée et peu à peu moins sollicitée.
Elle aura tourné dans 25 films entre 1962 et 1986, soit presque un film par an en moyenne. Il est vrai que son rôle de Sœur Clotilde a connu un succès qui a pu éclipser les autres possibilités de l'actrice, qui n'a pas eu l'occasion de tenir un premier rôle, ou un second rôle. Elle est inscrite dans les « seconds couteaux », c'est-à-dire, des rôles de second plan.
Vie personnelle
Elle est mariée, est mère d'une fille et grand-mère d'une petite-fille Ondine[2]. Elle vit aujourd'hui à Paris.
Filmographie
Cinéma
- 1962 : Les Veinards de Jack Pinoteau - sketch : Le Gros Lot
- 1964 : Les Durs à cuire de Jacques Pinoteau
- 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach
- 1964 : Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault : Sœur Clotilde
- 1964 : Jaloux comme un tigre de Darry Cowl et Maurice Delbez
- 1965 : Moi et les hommes de quarante ans de Jacques Pinoteau
- 1965 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner
- 1965 : Le Gendarme à New York de Jean Girault : Sœur Clotilde
- 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner
- 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : la Baronne
- 1966 : Monsieur le président-directeur général de Jean Girault
- 1966 : Le Solitaire passe à l'attaque de Ralph Habib
- 1967 : Playtime de Jacques Tati
- 1967 : La Bonne peinture, de Philippe Agostini (TV)
- 1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault : Sœur Clotilde
- 1968 : Faites donc plaisir aux amis de Francis Rigaud
- 1969 : A tout casser de John Berry
- 1969 : L'Auvergnat et l'Autobus de Guy Lefranc
- 1969 : Salut Berthe de Guy Lefranc
- 1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault : Sœur Clotilde
- 1973 : Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès
- 1973 : Je sais rien, mais je dirai tout de Pierre Richard
- 1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : Sœur Clotilde
- 1979 : Les Héroïnes du mal de Walerian Borowczyk, dans le sketch : Marie
- 1981 : Fais gaffe à la gaffe! de Paul Boujenah
- 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault et Tony Aboyantz : Mère Supérieure Clotilde
- 1985 : Le facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci : Mère Supérieure Clotilde
- 1985 : Sac de nœuds de Josiane Balasko
- 1986 : Suivez mon regard de Jean Curtelin
- 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré
Télévision
- 1964 : Le Théâtre de la jeunesse : La Sœur de Gribouille d'après La Sœur de Gribouille de la comtesse de Ségur, réalisation en 2 parties Yves-André Hubert
- 1968 : Le Tribunal de l'impossible de Michel Subiela (série télévisée) (épisode Qui hantait le presbytère de Borley ?) d'Alain Boudet : Miss Swinberry
- 1968 : Les Demoiselles de Suresnes, série de Pierre Goutas
- 1978 : Les Folies Offenbach, épisode Le Passage des Princes de Michel Boisrond
- 2013 : Un jour, un destin - Louis de Funes, derrière le masque
Théâtre
- 1966 : La Bonne Adresse de Marc Camoletti, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre des Nouveautés
- 1972 : Tu connais la musique ? de Robert Abirached, mise en scène Dominique Houdart, Dijon
- 1973 : Tu connais la musique ? de Robert Abirached, mise en scène Dominique Houdart, Théâtre de Nice, Comédie de Saint-Étienne, Théâtre national de l'Odéon
- 1974 : Le Tube de Françoise Dorin, mise en scène François Périer, Théâtre Antoine
- 1979 : Tovaritch de Jacques Deval, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins, Théâtre de la Madeleine
Notes et références
- Petit clin d’œil dans la série des Gendarmes : sœur Clotilde réside au Couvent de Saint-Vincent-de-Paul.
- https://www.purepeople.com/article/le-gendarme-soeur-clotilde-qu-est-devenue-france-rumilly_a383996/1
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Dunand, « En side-car avec de Funès », Le Dauphiné libéré, .
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :