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Bataille de Saint-Mihiel

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reconstitution d'une tranchée francaise
tranchée bétonnée

Sous le terme de Saillant de Saint-Mihiel on désigne un champs de bataille de la 1ere geurre mondiale.

La ville de Saint-Mihiel n’abrite une garnison qu’après la guerre de 1870-1871: cette position n’est pas à cette époque jugée comme stratégique pour la défense du pays.

Les choses vont changer dès le début de la 1ère guerre mondiale et le lieu va être connu comme le « Saillant de Saint-Mihiel ».

Dès août 1914 la prise de Verdun constitue un objectif majeur des Allemands qui y voient une manière de saper le moral français et un espoir d'annihiler toute opposition de l'armée de Joffre. L’ennemi veut alors encercler les français et une 1ère tentative à l'ouest et au sud-est par Pont-à-Mousson est un échec. La seconde et la troisième attaque permettent aux Allemands de prendre Saint-Mihiel et de maîtriser le fort du Camp des Romains qui la surplombe. Heureusement, la formidable et imprévisible résistance du fort de Troyon les arrêtent, sauvant Verdun qui demeure française.

Le front se stabilise alors et s’organise autour des réseaux de tranchées : la ligne de front Verdun – Vosges – Belfort est désormais brisée par ce « saillant ». Il limite les possibilités d’approvisionnement de la place de Verdun en coupant la voie Verdun Nancy. C’est pourquoi l'état-major allemand porte un effort incessant pour s’y maintenir malgré toutes les tentatives françaises.

Il faut attendre les 12 et 13 septembre 1918 et l’aide de plusieurs divisions américaines du général Pershing pour que cette zone soit réduite. Pas moins de 250 000 hommes sont mis dans la bataille (dont 216 000 américains), appuyées par 1444 avions, 3100 canons et 267 tanks légers. Dans l'autre camp, les ennemis avaient 13 divisions et pouvaient s’abriter dans plusieurs lignes de tranchées bétonnées. La bataille dure une trentaine d’heure et les pertes, coté franco-américains, sont de 7000 hommes. 13 200 allemands sont fait prisonniers.