10th Royal Hussars
10th Royal Hussars (Prince of Wales's Own) | |
Création | 1715 |
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Dissolution | 1969 |
Pays | Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande (1715-1800) Royaume-Uni (1801-1969) |
Branche | British Army |
Typ | Cavalerie |
Surnom | Baker's Light Bobs, The Chainy 10th, The Shiny 10th |
Devise | Ich dien (Je sers) |
Marche | The Merry Month Of May (rapide) |
Anniversaire | El Alamein (23 octobre) |
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Le 10th Royal Hussars (littéralement le 10e régiment de hussards royaux) était un régiment de cavalerie de l'Armée de terre britannique (en) ayant servi de 1715 à 1969.
Historique
Premiers temps
Le régiment fut créé en 1715 à Hertford sous le nom de Humphrey Gore's Regiment of Dragoons (« régiment de dragons d'Humphrey Gore »), l'un des seize régiments de ce type levés en réponse à la rébellion jacobite de 1715[1]. Si l'unité ne fut pas prête à temps pour participer à l'écrasement de cette dernière, elle échappa à la dissolution de la plupart des formations militaires provisoires en 1718 et passa les vingt-cinq années suivantes dans diverses garnisons du pays, en particulier dans le West Country[2]. Son baptême du feu intervint lors du soulèvement jacobite de 1745, d'abord à la bataille de Falkirk en [3] puis à celle de Culloden en avril de la même année[4]. Dans le cadre des réformes initiées par le duc de Cumberland, le corps est renommé en 10e régiment de dragons en 1751[1].
Au cours de la guerre de Sept Ans (1756-1763), le 10e dragons prit part au raid britannique sur Saint-Malo en [5], avant de combattre aux batailles de Minden en [6], Warburg en et Kloster Kampen en octobre suivant, durant laquelle le colonel William Pitt, commandant le régiment, fut grièvement blessé et fait prisonnier[7]. L'unité contribua également, en , à la victoire coalisée de Villinghausen dont l'issue défavorable aux Français précipita la signature du traité de Paris en 1763[8].
En 1779, les éléments « légers » du régiment furent détachés pour former le 19e régiment de dragons légers. Le 10e dragons fut quant à lui transformé en 10th (Prince of Wales's Own) Regiment of (Light) Dragoons (« 10e régiment de dragons légers du prince de Galles ») en hommage au futur roi George IV[1]. En raison de ses liens avec le prince de Galles, le régiment devint réputé pour ses uniformes très élaborés et coûteux ainsi que pour le montant des revenus exigés des individus postulant au statut d'officier[9]. En , le dandy George Brummell, célèbre arbitre londonien de la mode sous la Régence anglaise, fut breveté cornette au sein du régiment dont il démissionna lorsque le 10e dragons légers quitta Londres pour Manchester[10].
Guerres napoléoniennes
Bibliographie
- (en) Richard Cannon, Historical Record of the 10th The Princes of Wales's Own Royal Regiment of Hussars, Londres, John W. Parker, , 92 p. (lire en ligne).
Notes et références
- (en) T. F. Mills, « 10th Royal Hussars (Prince of Wales's Own) », sur regiments.org, (consulté le ).
- (en) Charles Griffin, « 10th Dragoons, 1715-1783 », sur britishempire.co.uk (consulté le ).
- Cannon 1843, p. 16.
- Cannon 1843, p. 18.
- Cannon 1843, p. 22.
- Cannon 1843, p. 24.
- Cannon 1843, p. 25-26.
- Cannon 1843, p. 28.
- (en) John Doran, Miscellaneous Works, Volume I : Habits and Men, Beau Brummell, Richard Bentley, , p. 379.
- (en) The London Gazette, no 13677, p. 619, 24-28 juin 1794. Consulté le 30 décembre 2023.